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09 Oct 2017

Message de Maryam Radjavi pour la journée internationale contre la peine de mort

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Message de Maryam Radjavi pour la journée internationale contre la peine de mort

La Journée international contre la peine de mort est un jour de respect pour les 120.000 membres des Moudjahidines du peuple (OMPI) et autres résistants exécutés par la tyrannie religieuse en Iran, notamment les 30.000 victimes du massacre de 1988. C’est aussi la journée du dégout vis-à-vis du régime cruel des mollahs qui maintient en place son pouvoir exsangue avec les exécutions quotidiennes pour contrer le mécontentement et les protestations d’une société excédée et assoiffée de liberté.

Comme l’a dit Amnesty international, l’an dernier, sans compter la Chine, 55% de toutes les exécutions dans le monde ont été faites par les mollahs en Iran . Par conséquent, la journée internationale contre la peine de mort, est un jour où une fois encore le monde dit « non » à la dictature religieuse en Iran.

Ce qui distingue l’Iran des autres pays en matière d’exécutions, ce n’est pas seulement leur nombre élevé mais leur côté systématique. C’est un pilier du régime des mollahs sur lequel toutes les factions s’accordent. Les exécutions en Iran, sous quelque accusation qu’elles se fassent, sont un point de départ des mollahs et leur servent à maintenir ou intensifier la répression et le climat de terreur général. En fait, c’est une machine à tuer étatique qui fonctionne jour et nuit. Selon la situation politique intérieure et internationale, le nombre de pendaisons varie sur ordre de Khamenei. Elles servent à compenser les défaites et l’impuissance du pouvoir ou pour contenir la montée des protestations sociales.

Comme l’ont confirmé les instances internationales à plusieurs reprises, beaucoup de ces peines de mort ont été prononcées pour des délits qui ne sont pas clairs ou ne correspondent pas aux normes internationales des crimes graves. Deuxièmement, les exécutés ont été privés de leur droit de procès équitable et de procédure judiciaire régulière. Avant toute chose, ce sont des victimes de crimes organisés et que le régime a besoin de voir se poursuivre quotidiennement.

Comme l’a souligné le rapport de l’ONU sur les droits humains en Iran, « bon nombre des personnes exécutées étaient pauvres et appartenaient à des groups de la population marginalisés au sein de la société iranienne ».

Tout comme dans la guerre antipatriotique avec l’Irak, Khomeiny avait sacrifié les jeunes et les adolescents comme de la chair à canon et des soldats « à jeter », aujourd’hui les mollahs en imposant d’un côté une pauvreté douloureuse à la société iranienne poussent beaucoup de gens à commettre des délits et dans la corruption, et d’un autre côté, les victimes de ces délits et de cette corruption deviennent des appâts de la machine à pendre qui ne connait pas de répit. Et au comble de sa cruauté, il n’hésite pas à exécuter des malades psychiatriques ou des gens qui étaient mineurs au moment des faits. Il faut aussi prendre en compte la file sans fin de milliers de condamnés à mort dans les prisons.

Mais les enfants et les proches des autorités en place se livrent à des délits bien plus importants comme des vols et des fraudes astronomiques en toute impunité. Plus important encore, pour beaucoup de délits à cause desquels des pauvres sont exécutés, comme le trafic de drogue ou l’ouverture de centre de corruption, on remonte jusqu’aux gardiens de la révolution et les mollahs au pouvoir.

Heureusement, aujourd’hui l’opposition à ces crimes sauvages dans la société iranienne se développe et les familles des prisonniers et des exécutés ont protesté à maintes reprises devant les prisons et les centres officiels contre le meurtre de leurs enfants et de leurs proches.
La Résistance iranienne défend l’abolition de la peine de mort en Iran après le renversement des mollahs et rejette la peine inhumaine du talion comme contraire à l’esprit d’amnistie et de clémence de l’islam du Prophète Mohammad.

A nouveau nous appelons les gouvernements occidentaux à conditionner leurs relations commerciales et diplomatiques avec la dictature religieuse en Iran à l’arrêt de la torture et des exécutions.

Nous demandons à l’Onu, avec la mise en place d’une commission d’enquête sur le massacre de 1988 en Iran, de permettre que les auteurs et commanditaires de ce massacre qui en ce moment sont responsables d’exécutions, rendent des comptes.

Juger les auteurs et commanditaires du massacre de 1988 est plus que jamais une demande générale de la société iranienne et le mouvement pour la justice est une partie indispensable des efforts pour mettre fin à la vague d’exécution en Iran.

J’appelle mes compatriotes et particulièrement la jeunesse à résister à la politique d’exécutions et de tuerie. La campagne « non aux exécutions » s’inscrit dans le cadre de la campagne « non à la dictature religieuse ». Il faut brandir le drapeau de la justice du héros légendaire Kaveh pour arracher la liberté des griffes de ces monstres contemporains.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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