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31 Jan 2018

Rencontre multipartite au Conseil de l’Europe : Soutenez le soulèvement en Iran !

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Rencontre multipartite au Conseil de l’Europe : Soutenez le soulèvement en Iran !

A l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Maryam Radjavi a rencontré des députés de divers partis dans une réunion intitulée « Libération des manifestants arrêtés ». Elle avait auparavant assisté à des sessions officielles des groupes du Parti populaire européen, de l’Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe et de la Gauche unitaire européenne où elle était intervenue.

Outre de nombreux parlementaires, d’éminentes personnalités européennes assistaient à cette réunion. Lors de son intervention, Mme Radjavi a déclaré :

Eminents parlementaires,
Mesdames et messieurs,
Aujourd’hui, lors de réunions avec divers groupes politiques de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, j’ai expliqué la situation particulière qui prévaut en Iran.

J’ai essayé d’attirer l’attention des élus européens sur une évolution majeure dans le pays, un soulèvement national qui offre la perspective d’un Iran sans dictature religieuse.

Avant toute chose, j’ai demandé l’aide du Conseil de l’Europe pour obtenir la libération des personnes arrêtées lors du récent soulèvement.

Je vous demande d’être la voix de ces prisonniers.
Demander au bureau du Conseil de l’Europe de condamner les exécutions arbitraires et les assassinats de manifestants et d’exiger leur libération immédiate.
Les manifestations qui ont éclaté dans 142 villes iraniennes n’étaient pas aveugles ou sans but, mais appelaient au renversement de la dictature religieuse et étaient dans une large mesure organisées.
Bien que le soulèvement ait été réprimé avec violence et dans le sang, avec des milliers d’arrestations, le régime et le peuple savent chacun de leur côté que les manifestations vont reprendre parce qu’il y a une vive confrontation entre les deux camps.

C’est là où l’Europe doit se tenir aux côtés du peuple iranien et soutenir sa lutte pour la liberté et la démocratie.

La tyrannie religieuse ne jouit d’aucune légitimité aux yeux du peuple iranien. Les jeunes en particulier le considèrent comme un régime d’occupation du pays.

La dictature est fondamentalement instable. Il n’existe pas d’état de droit ni de sécurité juridique en Iran. Le droit à la propriété n’est pas respecté et, pire encore, les droits humains sont totalement ignorés.

De plus, le régime iranien est la première cause des guerres et de l’instabilité au Moyen-Orient. Il a grandement besoin de l’Europe, surtout pour les échanges commerciaux.
Mais le partenaire de ces accords est le corps des gardiens de la révolution (pasdaran).
L’argent qu’ils en tirent sert à la répression en Iran et à la guerre en Syrie et au Yémen.
Certains étaient d’avis que si les recettes du régime augmentaient, cela aiderait à redresser l’économie en faillite.

Depuis le début de l’accord nucléaire entre l’Iran et les six grandes puissances mondiales, les recettes pétrolières du régime ont doublé. Au moins 100 milliards de dollars de ses avoirs gelés ont été débloqués et lui ont été rendus.

Toutefois, au cours de la même période, l’économie iranienne a connu un ralentissement et la population s’est extrêmement appauvrie.

Le chômage a augmenté parce que les mollahs dépensent la majeure partie des revenus de la nation dans la guerre et le terrorisme au Moyen-Orient.
Aujourd’hui, la situation en Iran a atteint un point où les relations de l’Europe avec cette dictature religieuse doivent cesser.

La poursuite des relations diplomatiques et commerciales n’est pas moralement justifiée car elle aide le régime à massacrer les jeunes Iraniens sous la torture.

La poursuite de ces relations est politiquement mauvaise parce que le régime est fragile et voué à tomber.

D’un point de vue économique, les relations avec ce régime ne sont pas non plus bénéfiques parce qu’il est en faillite et ruiné et qu’il n’est pas en mesure de garantir financièrement ses transactions.

Pour terminer, permettez-moi de souligner les exigences les plus importantes:

La libération immédiate des prisonniers du soulèvement
La liberté d’expression et d’association;
La fin de la répression des femmes et fin du voile obligatoire;
Aujourd’hui, immédiatement.
Au bout de 39 ans, ça suffit!

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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