Entretien de Maryam Radjavi avec Mike Lawler, président de la sous-commission pour le Moyen-Orient de la Chambre des représentants américaine

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), s’est entretenue en ligne avec Mike Lawler, président de la sous-commission pour le Moyen-Orient à la Chambre des représentants des États-Unis.
Au cours de cette rencontre, Maryam Radjavi a salué la proposition de cessez-le-feu et de fin de la guerre, déclarant qu’aujourd’hui, tout le monde est convaincu que la dictature religieuse en Iran est plus fragile que jamais. Le cessez-le-feu est un pas en avant vers ce que nous appelons la troisième voie, qui signifie : ni guerre ni complaisance, mais un changement de régime par le peuple iranien et sa Résistance. Cette solution est désormais visiblement à portée de main.
La véritable guerre en Iran, qui dure sans interruption depuis 44 ans, oppose le peuple iranien à un fascisme religieux appelé velayat-e faqih (le pouvoir absolu du guide suprême), un régime qui ne reconnaît pas la souveraineté populaire mais se l’arroge exclusivement, au nom d’un clergé qui se considère comme le représentant de Dieu sur Terre et le dirigeant de tous les musulmans du monde.
Nous avons toujours dit que nous ne demandons ni argent, ni armes, ni forces militaires de votre part. Nous ne voulons pas que les États-Unis ou tout autre pays interviennent dans le changement de régime en Iran. Cela revient au peuple iranien et à sa Résistance.
De son côté, M. Lawler a souligné que le changement de régime en Iran ne peut venir que du peuple iranien et de sa Résistance. Il a déclaré :
« Je suis fier de soutenir la Résolution 166 de la Chambre des représentants, une résolution qui réaffirme le soutien bipartisan du Congrès au peuple iranien dans sa lutte pour établir une république démocratique en Iran, fondée sur la séparation de la religion et de l’État, et non nucléaire. »