Rencontre de Maryam Radjavi avec Stephen Rapp, ancien ambassadeur américain pour les crimes de guerre

Dans le cadre de sa visite en Italie, Maryam Radjavi, a rencontré M. Stephen Rapp, ancien ambassadeur itinérant des États-Unis chargé des crimes de guerre (2015) et ex-procureur des tribunaux internationaux pour le Rwanda et la Sierra Leone.
Lors de cet échange, Maryam Radjavi a évoqué les innombrables crimes contre l’humanité commis par le régime des mollahs, soulignant son lourd passif en matière de génocide à différentes étapes de son existence. Elle a affirmé : Dans notre lutte contre ce régime, nous comptons sur le peuple iranien et les combattants de la liberté. Mais l’impunité dont bénéficient les dirigeants du régime depuis 46 ans, ainsi que l’inaction de la communauté internationale face aux violations massives des droits humains en Iran, n’ont fait que les encourager à poursuivre leurs crimes contre l’humanité et les actes de génocide.
Stephen Rapp a condamné l’exécution récente des membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, et a présenté ses condoléances à Maryam Radjavi et à la Résistance iranienne. Il a souligné la nécessité pour la communauté internationale de ne pas laisser ces crimes impunis.
Fort de son expérience dans la poursuite judiciaire des criminels contre l’humanité, M. Rapp a évoqué le rapport du professeur Javaid Rehman, rapporteur spécial des Nations Unies, qui qualifie les exécutions massives des années 1980, et notamment le massacre de 1988, de crimes contre l’humanité et de génocide. Il a déclaré que les États démocratiques ont le devoir d’engager des poursuites judiciaires en vertu de la compétence universelle afin que les responsables de ces crimes répondent de leurs actes.
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