Rencontre de Maryam Radjavi avec Raul Ruiz, membre de la chambre des Représentants américaine

M. Raul Ruiz, membre démocrate de la Chambre des Représentants des Etats-Unis a rencontré Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
Au cours de cet entretien, la présidente élue de la Résistance iranienne a brossé un tableau de la situation sociale explosive en Iran, de la peur qui règnent au sein de la dictature religieuse face aux soulèvements populaires et l’accueil croissant que la jeunesse réserve à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et aux unités de résistance. Elle a également évoqué l montée de la répression et des exécutions.
Elle a souligné que le fascisme religieux au pouvoir en Iran est plus affaibli que jamais et, surtout après ses lourdes défaites dans la région, il s’appuie encore davantage sur la répression pour assurer sa survie.
Maryam Radjavi a déclaré : « La solution à la crise iranienne n’est ni la complaisance, ni une guerre étrangère, mais un changement de régime par le peuple iranien et sa résistance. Un peuple et une résistance qui n’ont jamais reculé, et ne reculeront jamais, devant aucun sacrifice pour conquérir la liberté. »
M. Ruiz, évoquant l’exécution des Moudjahidine du peuple Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, a déclaré : « Leur courage nous inspire tous, et leur mémoire fortifie notre détermination. » Il a ajouté que ces exécutions s’inscrivent dans la campagne systématique d’un régime fragile et affaibli, dont l’objectif est d’étouffer les protestations, de briser l’espérance et d’intimider toute une nation.
M. Ruiz a précisé qu’il était l’un des initiateurs de la résolution 166 à la Chambre des Représentants qui a recueilli l’appui de 227 parlementaires des deux partis. Il a insisté sur le fait que cette résolution soutient l’aspiration du peuple iranien à une république démocratique et non nucléaire, fondée sur la séparation de la religion et de l’État, tout en condamnant le terrorisme et la répression exercés par le régime.
Il a affirmé : « La résolution 166 reconnaît le droit inaliénable du peuple iranien à déterminer son avenir politique. Elle appelle à la poursuite des sanctions afin de rendre le régime et ses dirigeants comptables de leurs crimes. Elle demande un soutien à l’opposition iranienne et appuie le plan en dix points de Mme Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran, fondé sur le suffrage universel, l’égalité entre les femmes et les hommes, le pluralisme ethnique et religieux, ainsi que la coexistence pacifique. »