1211 exécutions en dix mois de présidence de Pezeshkian révèle la peur du régime face à la colère du peuple

Maryam Radjavi : L’augmentation des exécutions révèle la peur du régime face à la colère du peuple, mais cette sauvagerie ne fait qu’exacerber la situation explosive.
Avec l’exécution barbare d’au moins 13 prisonniers le 21 mai, le nombre total de victimes de la machine à exécuter de Khamenei au mois iranien d’Ordibehesht (21 avril – 21 mai) atteint 158 personnes, devenant le mois le plus sanglant de cette année. Le nombre réel des exécutions durant cette période sera annoncé par la suite après des vérifications. Parmi les exécutés se trouvent quatre femmes et deux mineurs qui avaient moins de 18 ans au moment des faits reprochés. Cela signifie qu’en moyenne, plus de cinq personnes ont été pendues par jour.
29 des victimes (19 %) étaient des compatriotes baloutches, et 76 autres (48 %) ont été exécutées pour des affaires liées à la drogue, alors que ces réseaux sont contrôlés par les gardiens de la Révolution.
Les exécutions du 21 mai : Jaber Shah-Karam Zehi, 38 ans, à Ispahan ; Alim Barahoui, Jahanshah Afshari et Morteza Arayeshgar à la prison de Qezel-Hessar de Karadj, Yassin Hossein-Zadeh à Karadj, Nasser Dihar, Ghanbar Ghaffari et Nourreddine Mohammadzadeh à Birjand, Rouhollah Ghahremani à Tabriz, Saïd Kashani à Hamedan, Nader Mostafavi à Yassoudj, Abdolrahim Nazari à Zahedan et Mirwais Barik-Zehi à la prison de Yazd.
En plus des noms de prisonniers exécutés déjà mentionnés dans le communiqué précédent, il faut ajouter le 20 mai Meysam Khaza’i à Qom ; Youssef Esmaïli et Abdoljabbar Jamalzi à Bandar Abbas ; Ali Asghar Alami à Damghan ; Abdollah Pashan, 36 ans, à Kahnouj ; le 18 mai Armin Bahrami à Karadj et Hachem Mirza’i, 29 ans, à Ahwaz ; le 17 mai, Ahmad Bani-Assad à Borazjan, Adnan Labeik-Pour et un autre condamné prénommé Reza à Ilam ; le 14 mai Jafar Ghorbani, 35 ans, et le 11 mai Mohammad Amine Kolsoumi à Ispahan.
Ainsi, depuis la fin juillet 2024, au moins 1211 prisonniers ont été exécutés en dix mois de présidence de Massoud Pezeshkian, un chiffre sans précédent en matière de brutalité depuis trois décennies.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que l’augmentation constante des exécutions révèle la peur de Khamenei et la dictature religieuse face à une explosion de colère populaire. Mais ces exécutions sauvages et le deuil imposé à une part toujours plus grande de la société ne peuvent empêcher la chute inévitable du régime ; elles ne font que renforcer le dégoût général.
Mme Radjavi a insisté sur le fait que l’inaction de la communauté internationale encourage les mollahs à intensifier leur brutalité et leurs crimes. Elle a appelé le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire et toutes les instances de défense des droits humains à agir d’urgence pour sauver les condamnés à mort. Il faut renvoyer devant le Conseil de sécurité le dossier des crimes de ce régime et traduire ses dirigeants en justice.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 mai 2025
- Étiquettes : CNRI, Droit de l’homme, exécution, mollahs en Iran