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19 Nov 2009

« C’est l’idée-même de la résistance à la tyrannie en Iran qui est en danger », Eurodéputé danois

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« C’est l’idée-même de la résistance à la tyrannie en Iran qui est en danger », Eurodéputé danois

Soren Bo Søndergaard« Même si l’Union européenne et beaucoup de personnes à travers le monde ont appelé à la fin du blocus, même si de nombreuses personnes ont demandé que ces habitants soient traités conformément à la Convention de Genève et que leurs droits soient respectés, en dépit de cela, ils sont encore en grand danger.

C’est pourquoi nous devons poursuivre la campagne », a déclaré Soren Bo Søndergaard, le 11 novembre à Bruxelles au Parlement européen.

L’eurodéputé danois s’exprimait dans une réunion organisée par l’intergroupe des Amis d’un Iran Libre, sous la houlette du Vice-président du PE Alejo Vidal Quadras. Maryam Radjavi, la Présidente élue de la Résistance iranienne, en était l’invitée principale.

Voici l’intervention de M.Søndergaard :

Je suis heureux de participer à cet important événement.
Tout d’abord, je tiens à exprimer mon admiration pour le peuple courageux d’Iran. Ce que nous voyons aujourd’hui en Iran, c’est que l’on peut réprimer un peuple, on peut violer les droits d’un peuple, mais en fin de compte les le peuple se révolte. Et c’est ce à quoi nous assistons actuellement. Nous voyons les gens défendre leurs droits, manifester, malgré la répression sévère, revendiquer, malgré la prison, la torture, les exécutions, se dressant pour réclamer leurs droits et la démocratie, parce que les gens veulent se gouverner. Je pense que c’est très encourageant à voir.

Il y a 20 ans, avec la chute du mur de Berlin, nous avons vécu exactement la même expérience. On ne peut enfermer un peuple derrière un mur, ni un mur physique, ni un mur de police et d’oppression militaire.

Je tiens aussi à saluer les résidents d’Achraf. Pendant longtemps, la Résistance iranienne nous a dit que ces personnes étaient en danger. Beaucoup ne l’ont pas cru. Je le sais avec certitude parce que dans mon propre pays, au Danemark, nous avons soulevé cette question auprès du gouvernement. Nous avons dit qu’il y aurait un problème, mais ils ne l’ont pas cru. Et qu’avons-nous vu ? Nous avons vu que la Résistance avait raison. Ils étaient en danger, ils ont été attaqués. Ils ont été privés de leurs droits, ils ont été violemment attaqués.

Par conséquent, il était également très important qu’ils lancent une campagne pour sauver leur vie qui était en danger. Non seulement la vie des 36 personnes était en danger, mais aussi l’idée-même de la résistance à la tyrannie en Iran. Cette idée était en danger. C’est pourquoi il était si important que la campagne réussisse et ils ont été libérés.

Mais nous savons que le combat n’est pas fini. Le blocus se poursuit. Même si l’Union européenne et beaucoup de personnes à travers le monde ont appelé à la fin du blocus, même si de nombreuses personnes ont demandé que ces habitants soient traités conformément à la Convention de Genève et que leurs droits soient respectés, en dépit de cela, ils sont encore en grand danger. C’est pourquoi nous devons poursuivre la campagne.

Je suis très heureux d’être ici. Je vous salue tous, et en premier lieu, je salue le peuple courageux d’Iran.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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