La montée des exécutions reflète l’échec de Khamenei à contrôler la crise

Selon les médias officiels ce 13 janvier, cinq prisonniers ont été pendus à la prison de Khoramabad, dans l’ouest de l’Iran, et le 12 janvier, ce sont huit détenus qui ont été exécutés à Téhéran.

Le vice-procureur de la province Khouzistan, Farhadi-Rad, a annoncé que 16 personnes avaient été exécutées ces derniers jours dans le Khouzistan (sud-ouest). Ainsi, le nombre des pendaisons en 25 jours, se monte à 75 et pour les 13 premiers jours de 2011, il s’élève à 49.

Maryam Radjavi, estime que ces exécutions sauvages et arbitraires traduisent l’échec du guide suprême des mollahs à contrôler les crises qui engloutissent le régime et trahissent sa crainte de l’explosion de colère de la population.

La poursuite des négociations, a-t-elle ajouté, et de la complaisance avec le fascisme religieux qui ne fait que l’aider à survivre grâce à cette vague de répression et d’exécutions, est non seulement vouée à l’échec, mais crée un précédent honteux en sacrifiant les principes et les valeurs humaines sur l’autel des intérêts économiques mesquins et des compromissions politiques. La seule manière d’affronter ce régime féroce et d’adopter une politique de fermeté et de l’évincer de la communauté internationale.

Mettant en avant que le silence et l’inaction encouragent ce régime à continuer et intensifier ses crimes, Mme Radjavi appelle le Secrétaire général de l’ONU, le Haut-commissaire aux droits de l’homme et les autres instances de l’ONU, ainsi que l’ensemble des organes de défenses des droits de l’home dans le monde, l’UE et les Etats-Unis à condamner ces exécutions criminelles en Iran et à prendre des mesures urgentes pour y mettre fin.