11 Fév 2022

L’anniversaire de la révolution antimonarchique

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L’anniversaire de la révolution antimonarchique

A l’occasion de l’anniversaire de la révolution antimonarchique, nous rendons hommage à tous les martyrs, les blessés et à toutes les batailles, les soulèvements, les souffrances et le sang versé qui ont conduit à la victoire de cette grande révolution.
Les héros tombés comme Mohammad Hanif-Nejad, Saïd Mohsen, Asghar Badi-Zadegan, fondateurs de l’OMPI et les autres, Massoud Ahmadzadeh, Amir Parviz Pouyan, Bijan Jazani, fondateurs des Fedayines du peuple, Shokrallah Paknejad, Fatemeh Amini, Marzieh Ahmadi-Oskoui et Azam Rouhi-Ahangaran et l’ayatollah Taleghani, le véritable esprit de la révolution antimonarchique, ainsi qu’Achraf Radjavi et Moussa Khiabani, les grands martyrs du peuple iranien assassinés le 8 février 1982.
L’idée de renverser la dictature du chah a été promue par les l’OMPI et les Fedayines du peuple à travers des batailles audacieuses et la conquête des centres de torture et des terrains d’exécutions de la SAVAK, qui était la principale demande du peuple iranien.
Khomeiny, ce démagogue, et ses hordes de sauvages qui ont usurpé les fruits et la lutte du peuple ainsi que la direction de la révolution antimonarchique, n’avaient pas le moindre rapport avec les idéaux démocratiques du peuple qui s’était soulevé contre le chah. Khomeiny a passé de nombreuses années à se protéger et éviter toutes risques à son domicile à Najaf, en Irak, prenant position contre les mouvements révolutionnaires des années 1970, et sa plus forte revendication a été de demander au chah de prendre en charge le ministère des Dotations.
C’est la répression par le chah des mouvements patriotiques, démocratiques et révolutionnaires qui lui a ouvert la voie et qui, selon Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, a fait de lui le véritable héritier du chah. Son œuvre et celle de ses successeurs, comme ils l’ont montré depuis 1979, a été la destruction et le pillage. La destruction et le pillage des résultats de la souffrance et du sang d’un peuple, la destruction et le pillage du patrimoine national, et la destruction et le pillage de la culture et de l’économie, de l’environnement et des relations sociales. L’exécution de 120 000 des braves enfants de la patrie iranienne, dont le massacre de 30 000 prisonniers politiques Moudjahidines et militants en 1988, font partie de ce bilan catastrophique.
Mais l’œuvre de cette résistance fondée par Massoud Radjavi, depuis le jour où Khomeiny est arrivé au pouvoir, a été de défendre la valeur de la liberté, mettre en place des mouvements successifs pour défendre l’honneur et la liberté de l’Iran et des Iraniens, former d’innombrables générations d’avant-garde et de construire une alternative démocratique à la tyrannie religieuse.
Cette résistance, qui dure depuis 43 ans, est en fait la poursuite et l’évolution de la révolution antimonarchique.
Tout comme il a renversé la dictature monarchique et s’en est débarrassé, le peuple d’Iran a pour slogan aujourd’hui : A bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah. Le peuple iranien veut un gouvernement basé sur le vote du peuple, fondé sur la séparation de la religion et de l’Etat, tout comme il veut le respect de toutes les libertés politiques, sociales et individuelles.
Il voit cet avenir dans l’alternative démocratique au régime, le Conseil national de la Résistance iranienne. Une alternative fondée dès le début avec la démarcation « ni chah ni mollah », forgée pas à pas, étape par étape, par Massoud Radjavi et qui progresse.
Ceux qui prétendent que ce régime n’a pas d’alternative brandissent un mensonge des mollahs. Ils veulent que ce régime continue d’exister et commercer avec lui.
Khomeiny a plongé les aspirations à la liberté des insurgés de 1979 dans un bain de sang. Mais notre résistance est fière d’avoir promu ce cri étouffé comme une alternative démocratique et un mouvement puissant capable de répondre aux aspirations historiques du peuple iranien. En renouvelant le pacte avec tous les pionniers et martyrs de cette révolution, nous soulignons les engagements de la Résistance iranienne pour instaurer la liberté, la démocratie et l’égalité en Iran, libéré de l’oppression des mollahs inhumains.
Vive le peuple iranien !
Vive la liberté !

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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