15 Déc 2019

Le nombre de tués dans le soulèvement populaire dépasse les 1500

Catégories // Communiqués // Déclarations

Le nombre de tués dans le soulèvement populaire dépasse les 1500

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé avoir jusqu’à présent enregistré plus de 1500 personnes tuées dans la répression du soulèvement populaire dans diverses villes d’Iran. Le nombre de tués dans la province de Téhéran est au moins de 400, dans celle de Kermanchah d’au moins 320, dans celle de Fars d’au moins 270, dans celle de Khouzistan 240, dans celle d’Ispahan au moins 120 et dans celle d’Alborz (Karadj) d’au moins 100.

L’OMPI a également publié 28 nouveaux noms de victimes. De cette manière, elle a annoncé 504 noms des tués dans 56 ville d’Iran lors de la répression du soulèvement. Selon des témoins oculaires qui n’ont pas été pris en compte dans le nombre de 1500 et qui sont en cours de vérification, des centaines de corps de victimes ont été amenés à la morgue de l’hôpital Namazi de la ville de Chiraz durant le soulèvement. Le régime garde le silence à ce propos et cherche à dissimuler la vérité.

Bien qu’un mois se soit écoulé depuis le déclenchement du soulèvement, le régime des mollahs terrifié à l’idée des conséquences intérieure et internationale de son crime contre l’humanité, tente par tous les moyens de garder secret le nombre et les noms des tués ainsi que le nombre de prisonniers. Les forces répressives s’abstiennent de rendre les corps des victimes aux familles. De très nombreuses victimes ont été directement enlevés des morgues d’hôpitaux ou des rues par les pasdarans et enterrés dans des endroits inconnus

Maryam Radjavi a déclaré : Le régime refuse encore de rendre les corps des victimes et avec une cynisme inimaginable réclame aux parents l’argent des balles qui ont tué leurs enfants. Ce massacre épouvantable est sans aucun doute un des pires du 21e siècle et correspond sous tous les critères à un crime contre l’humanité. C’est pourquoi il faut exclure la dictature fasciste religieuse de la communauté internationale. J’appelle le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’Union européenne à prendre des mesures urgentes pour stopper la répression et ce crime contre l’humanité, et pour faire libérer les personnes arrêtées lors du soulèvement. Je demande une fois de plus à l’ONU l’envoi urgent d’une mission en Iran pour enquêter sur ce crime et inspecter les prisons du régime et voir les prisonniers.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

En savoir plus

Suivez-nous