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02 Août 2013

Message pour l’anniversaire du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran

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Message pour l’anniversaire du massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran

Nous commémorons ces jours-ci l’anniversaire du massacre de 30.000 prisonniers politiques en Iran en 1988.

Ce sont des héros et des héroïnes du peuple iranien exécutés sur une fatwa de Khomeiny pour leur foi dans la liberté et leur refus d’abandonner leur attachement à l’organisation des Moudjahidine du peuple et à sa lutte pour un Iran libre.

Le peuple iranien se souviendra pendant des générations de la persévérance historique de ces victimes.

Malgré la répression impitoyable des mollahs, le site de Khavaran qui renferme des charniers à Téhéran, est devenu un lieu de rassemblement pour les familles endeuillées et celles qui aspirent à un Iran libre.

Vingt-cinq ans se sont écoulés, mais la résistance pour la liberté se poursuit.

Dans une division infâme et sinistre du travail, Khomeiny et ses mollahs ont versé le sang des prisonniers politiques, puis les partisans de la politique de complaisance et ceux qui servent les intérêts des mollahs ont fait de leur mieux pour cacher ce crime.

Mais, ils ont échoué.

Le facteur le plus important de leur échec a été le leadership de Massoud Radjavi ainsi que la présence de la Résistance et d’un mouvement démocratique engagé dans les objectifs et les aspirations de ces héroïnes et de ces héros tombés.

Particulièrement grâce à la persévérance de milliers de combattants de la liberté de l’OMPI à Liberty et à Achraf qui luttent pour la liberté et la démocratie en Iran.

Sur la base de preuves irréfutables, et selon les institutions et les juristes internationaux des droits de l’homme, il s’agit clairement d’un cas de crime contre l’humanité et de génocide.

On ne peut négliger un crime contre l’humanité, ni un génocide.

L’absence de réponse adéquate à un crime aussi grave ne fera qu’encourager ceux qui l’ont conçu et exécuter à en commettre d’autre.

Au nom du peuple iranien et de sa Résistance, j’appelle les Nations Unies à former une commission d’enquête sur le massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988 et j’appelle le Conseil de sécurité à mettre en place un tribunal spécial pour poursuivre les auteurs et les commanditaires de ce crime.

Enfin, je demande à la communauté internationale, notamment les Etats-Unis, l’Union européenne et les Nations Unies, de prendre des mesures immédiates pour protéger l’avant-garde du peuple iranien, les membres de l’OMPI dans les camps d’Achraf et Liberty, qui marchent sur les pas de ces prisonniers tombés.

Je salue la mémoire de tous les prisonniers massacrés et celle qui symbolise les détenus de l’OMPI, Monireh Radjavi dont le crime majeur était d’être la sœur de Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance, et son amour pour la liberté.

Je salue également la mémoire des 120.000 membres et sympathisants de la Résistance iranienne qui ont sacrifié leur vie pour la cause de la liberté de l’Iran.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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