• Accueil / Activités / Le 20 Juin marque le 40e anniversaire de la Résistance iranienne- Une ligne rouge historique entre la liberté et la tyrannie religieuse
20 Juin 2021

Le 20 Juin marque le 40e anniversaire de la Résistance iranienne- Une ligne rouge historique entre la liberté et la tyrannie religieuse

Catégories // Activités // Discours et événements // Nouvelles et activités

Le 20 Juin marque le 40e anniversaire de la Résistance iranienne- Une ligne rouge historique entre la liberté et la tyrannie religieuse

Maryam Radjavi : Ni le chah n’a été sauvé en amenant le général Azhari, ni Khamenei ne sera sauvé en amenant Raïssi

J’adresse des félicitations historiques au peuple iranien pour le boycott national de la farce électorale du régime clérical.
C’est le plus grand coup politique et social contre Khamenei et la tyrannie religieuse.
Cela démontre, et le monde a pu le constater de ses propres yeux, que le peuple iranien a voté pour le renversement.
C’est la mémoire du sang des martyrs et une facette de la grande campagne pour la justice du peuple iranien.
L’arrivée du bourreau du massacre de 1988 et criminel contre l’humanité à la présidence des mollahs est un signe d’impuissance et un point final qui annonce son renversement. Raïssi doit être jugé devant un cour de justice internationale. C’est ce que demande le peuple iranien.
La dictature religieuse sort plus affaiblie et fragilisée de cette élection scandaleuse et veut commettre d’autres crimes avec ce bourreau du massacre de 1988.
Mais elle finira par être renversée par le soulèvement du peuple iranien et l’armée de la liberté. La liberté et une république démocratiquement élue sont des droits inaliénables du peuple iranien.

Chers compatriotes,
Courageuses unités de résistance, Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI),
C’est avec le plus grand honneur que la résistance patriotique et éprise de liberté du peuple iranien contre le monstre de la tyrannie religieuse célèbre ses 40 années.
C’est aujourd’hui l’anniversaire du déclenchement de la résistance nationale le 20 juin 1981.
C’est aussi la Journée des martyrs et des prisonniers politiques et la Journée de la fondation de l’Armée de libération nationale iranienne.
Le 20 juin est la journée charnière de la résistance traçant une ligne rouge historique séparant la tyrannie de la liberté et qui a illuminé nos 40 ans d’histoire.
40 années de persévérance sans faille malgré la répression, les massacres et la diabolisation.
40 années de résistance pour mettre en place et faire progresser une alternative démocratique.
40 années de lutte acharnée en ne cessant de brandir le drapeau du renversement du fascisme religieux.
Oui, c’est la détermination d’airain de notre mouvement de résistance pour la liberté ainsi que la gloire et la grandeur de notre quête de la liberté.

Chers compatriotes,
L’annonce du renouveau de l’armée de la liberté indique la montée en puissance de la Résistance dans la lutte pour renverser le régime clérical ; à l’inverse des mollahs, qui ont mis à nu l’effondrement de leur régime en installant au pouvoir exécutif le bourreau détesté du massacre de 1988.
Cette annonce est un tournant majeur dans la situation vers le renversement du régime des mollahs.

La nécessité du 20 juin 1981

Le 20 juin, nous célébrons le déclenchement de la Résistance ensanglantée du peuple iranien et l’anniversaire du jour où 500.000 personnes à Téhéran sont descendues dans la rue pour manifester contre Khomeiny et les mollahs réactionnaires au pouvoir.
Le 20 juin prolongeait les aspirations populaires et la quête de liberté de la révolution de 1979 que Khomeiny a menée à l’abattoir de la tyrannie obscurantiste.
Auparavant, durant les deux ans et demi où les activités politiques visant à éclairer l’opinion publique étaient encore possibles, les Moudjahidine du peuple ont déployé tous leurs efforts, faisant preuve de cohésion, d’une discipline inégalée et de tolérance extraordinaire pour permettre la poursuite d’une vie politique pacifique, malgré les coups de matraques, les coups de fouet, les arrestations et les exécutions.

C’est pour cette raison, qu’à l’époque, pas un jour ne se passait sans que Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance, ne rencontre et débatte avec de grands religieux, les nouveaux dirigeants du régime et chaque membre du Conseil de la révolution de Khomeiny. Pas une semaine ne s’est passée où il n’a rencontré ou parlé au téléphone au fils de Khomeiny, Ahmad, qui jouait le rôle du ministre de la cour de son père. Mais Khomeiny a répondu avec des coups de feu, de matraque ou de poignard.
Jusqu’au 20 juin, il avait tué 54 membres de l’OMPI à Téhéran et dans d’autres villes, et en avait envoyé des milliers d’autres en prison, parce que l’OMPI n’était pas disposée à abandonner ses lignes rouges avec l’extrémisme et à abandonner la cause de la liberté du peuple iranien.
Les Moudjahidine du peuple s’efforçaient de préserver les libertés politiques minimales restant de la révolution de 1979. Khomeiny, cependant, était pressé de consolider son régime réactionnaire et la répression.

Le 20 juin 1981, il a réprimé dans le sang une manifestation pacifique de la population à Téhéran et le lendemain, le régime a fusillé des adolescentes de 16 ans sans en connaitre l’identité.
Il a mis fin lui-même à la période de légitimité de son régime.
Après le coup d’Etat du 19 aout 1953 et la révolution du 11 février 1979, cette journée du 20 juin 1981 constitue l’événement le plus important et le plus influent du siècle dernier en Iran.
C’est pour cette raison, que le 20 juin 1981 est toujours bien vivant et inspire la lutte et le soulèvement contre la tyrannie religieuse.
Le 20 juin 1981 est né d’un point de vue idéologique et politique qui a toujours été une ligne directrice pour l’OMPI : la dictature religieuse est la principale contradiction de la société iranienne et que la liberté est la clé du salut.
Nous n’oublions pas comment dans les premières années du régime de Khomeiny, le front de ses alliés réactionnaires, y compris les rétrogrades gauchistes, ont blâmé l’OMPI pour insister sur la liberté, et comment le Parti communiste Toudeh s’est moqué de Massoud Radjavi en lui demandant pourquoi il vouait un culte à la liberté.
Oui, notre résistance a suivi l’ange de la liberté et a sacrifié toute son existence pour la libération de l’Iran et du peuple iranien.

Le régime clérical n’acceptera pas des élections libres

Le 20 juin est un rappel de l’éminente vérité théorique et politique devenue évidente aujourd’hui, qu’une vipère n’accouche pas d’une colombe et que le régime du guide suprême ne pourra jamais se réformer. Il ne sera jamais modéré et n’acceptera jamais d’élections libres.
Pour démontrer ces faits et tracer les limites désormais claires pour tous, l’OMPI a payé un lourd tribut ces 40 dernières années en assumant d’énormes sacrifices. Autrement, les opportunistes de tous bords auraient continué à l’accuser de recourir à la résistance et aux armes au mauvais moment !
Pour eux, l’OMPI aurait dû, comme le Parti Toudeh après le coup d’Etat de 1953, se soumettre aux circonstances et se repentir.

Diamétralement opposé à ces points de vue arriérés et opportunistes, Massoud Radjavi a prôné la résistance maximale contre le régime du guide suprême. Il savait que tout autre chose n’était qu’un leurre et tromperait le peuple déjà piégé dans les griffes de la dictature cléricale.
Au fait, quel a été le sort de la pantomime de réforme dans le fascisme religieux ?
Où ont fini les charlatans Khatami et Rohani ?
Et aujourd’hui, ce bourreau du massacre de 1988 a accédé à la présidence en se hissant sur les épaules de qui ?

Maryam Radjavi : Ni le chah n'a été sauvé en amenant le général Azhari, ni Khamenei ne sera sauvé en amenant Raïssi

Quarante années de lutte contre la tyrannie religieuse

Chers compatriotes, unités de résistance et partisans du soulèvement,

Du 20 juin 1981 au 20 juin 2021, c’est l’histoire de quarante années de lutte des enfants les plus courageux de l’Iran contre la pire dictature de l’histoire de l’Iran.
Ce jour-là, face au fascisme religieux, ne se posait qu’une seule question : résister ou capituler ? Lutter ou ne pas lutter ? Et en effet, sans résistance ni guerre contre le fascisme religieux, l’histoire de l’Iran n’aurait pas de quoi être fière face à la dictature du guide suprême, face à Khomeiny et Khamenei.
Quatre décennies de lutte avec des hauts et des bas, à devoir choisir entre payer le prix ou ne rien payer, entre la prise de risque ou le conservatisme, entre la défense des principes de la lutte ou l’opportunisme.
Et quel choix magnifique a fait cette génération de prendre tous les risques et de faire face à tous les dangers. Elle n’a pas redouté les salles de torture, les calomnies et les potences. Et le plus étonnant c’est que face à toutes les attaques, mensonges et conspirations infernales, elle a continué son chemin avec encore plus de foi et de détermination.

Avec laquelle des batailles les plus féroces de l’histoire de l’Iran, ces quatre décennies peuvent-elles être comparées ?
Il semble que ces quatre décennies brillent au zénith de l’histoire de l’Iran en raison des sacrifices sans fin et de la longueur du temps, de la situation complexe et de la confrontation avec la démagogie religieuse sous le couvert de l’islam. La bataille contre le fascisme religieux impliquait de se battre contre tous ses alliés qui affûtaient ses poignards, des capitulards aux partisans de la complaisance.

Cette résistance constitue un nouvel exemple historique, dont le prix a, bien entendu, été très élevé. Un front immense et prodigieux qui avance depuis plus de quarante ans sous la direction de Massoud Radjavi, avec sa galaxie de martyrs, de victimes de massacres et de prisonniers politiques, et avec des combattants mille fois plus déterminés que jamais.

Chers compatriotes,
Le 20 juin représente un mouvement puissant qui a établi les organes de lutte les plus importants de l’Iran de ces quarante dernières années :
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), une alternative démocratique au régime clérical dont la fière existence est un “non” historique du peuple iranien au chah et aux mollahs.
L’Armée nationale de libération iranienne (ALNI – fondée le 20 juin 1987) qui a inspiré les générations successives à se battre, à résister et à se soulever contre ce régime.
La persévérance aux camps d’Achraf et Liberty.
La création sous ce régime répressif d’un millier d’Achraf, ou foyers de révolte, appelés aussi « unités de résistance ».
Et la formation du Conseil central de l’OMPI, composé d’un millier de femmes révolutionnaires, qui incarnent l’avant-garde des femmes iraniennes dans la lutte pour renverser le pouvoir le plus misogyne de l’histoire de l’Iran et du monde.
Oui, ces créations et ces innovations ont tissé la trame de cette résistance au fil des quarante dernières années.

Le massacre des Moudjahidine du peuple en 1988

A la veille du 20 juin 1981, Khomeiny s’est adressé aux Moudjahidine du peuple en leur disant :
« Si j’entrevoyais une chance sur mille pour que vous abandonniez ce que vous voulez faire, je serais prêt à m’entendre avec vous. »
À l’été 1988, Khomeiny a lancé une fatwa ordonnant le massacre des prisonniers politiques Moudjahidine et résistants.
Un décret qui est en fait son principal testament avec une phrase clé où il conseille à l’ensemble du régime que tous ceux qui « ont persisté et persistent sur leur position de ” Moudjahidine” sont des ennemis de Dieu et doivent être condamnés à mort ».
Tout au long de ces quarante années, le slogan principal du régime a été « Mort aux Moudjahidine », ou comme il le dit « mort aux hypocrites »
Pendant ces 40 ans, le régime a éliminé ses ennemis en les réprimant, les soudoyant et les menaçant.
Mais il a échoué dans son but de détruire l’opposition progressiste et populaire.
Il a échoué à arracher les vastes racines de l’OMPI et de la Résistance ancrées dans les profondeurs de la société iranienne.

Il a échoué face au bien-fondé des lignes politiques et stratégiques de cette résistance.
Et il a échoué face à l’islam libérateur, émancipateur et anti intégriste de l’OMPI.
Oui, les mollahs ont échoué face à la légitimité et l’authenticité de l’OMPI et de son dirigeant. Lui qui a transformé ces quarante ans d’histoire en une école politique fondée sur l’honneur et dont le nom évoque la lutte, la résistance et le soulèvement continus pour la liberté. C’est ainsi que le 20 juin est devenu le secret pour briser les impasses.
Il est le symbole d’une théorie libératrice disant que résister à tout prix est un moyen pour durer et progresser.
Il est le symbole d’une génération prête à payer le prix, quel qu’il soit, tout en s’opposant à l’opportunisme.
Il a constamment appelé à une révolution démocratique et une république démocratique. Comme l’a dit Massoud Radjavi : Le 20 juin, brillant et ensanglanté, est devenu une ligne rouge entre la démocratie et la dictature, c’est un exemple de ce qui doit être fait.

Maryam Radjavi : Ni le chah n'a été sauvé en amenant le général Azhari, ni Khamenei ne sera sauvé en amenant Raïssi

Le bourreau de 1988 à la présidence

Chers compatriotes,
Même en plaçant un bourreau de 1988 et meurtrier de masse des Moudjahidine à la présidence, la farce électorale du régime pour sauver la dictature religieuse est vouée à l’échec.
Tout comme la dictature du chah n’a pas été sauvée en nommant premier ministre le général Azhari, la dictature de Khamenei ne sera pas sauvée avec la présidence du bourreau de 1988.
Aucun autre changement au sein du régime n’aurait pu rendre plus clair l’effondrement politique le plaçant au bord du renversement.

Il n’est pas la solution. Il incarne l’impasse et l’absence de solution.
Cela montre que Khamenei ne fait même pas confiance aux fidèles de son propre cercle.
Seul quelqu’un de totalement impliqué dans le massacre des Moudjahidine du peuple peut être le président du régime. Par conséquent, Khamenei a accepté le scandale de nommer un tel individu et la disgrâce du boycott de la farce électorale.
Le peuple iranien a montré sa volonté unie de renverser le régime en boycottant unilatéralement ce simulacre d’élection. Ce boycott généralisé est l’autre face du glorieux soulèvement de novembre 2019 et on peut y entendre les pas des soulèvements à venir.

Le nouveau siècle de liberté et de démocratie

On peut voir que la société iranienne est encore profondément meurtrie par la grande tuerie perpétrée sur les ordres directs de Khamenei en novembre 2019. A cette époque, la Résistance iranienne avait porté le nombre de tués à 1500. Mais des recherches universitaires récentes aux États-Unis et au Royaume-Uni, menées notamment par des chercheurs iraniens, montrent que le nombre de martyrs du soulèvement de novembre est plus de trois fois supérieur. Selon ces recherches, menées avec une précision considérable, le nombre de morts pendant le mois d’Aban du calendrier iranien qui correspond à novembre 2019, était de plus de 4200 par rapport au mois précédent, et de 4900 de plus par rapport au mois suivant, de sorte que le nombre réel de martyrs est de trois fois supérieur aux 1500 annoncés par l’OMPI après le soulèvement. Nous avons appelé à plusieurs reprises à une enquête internationale officielle sur cette tuerie de novembre. Cette enquête est de plus en plus nécessaire pour clarifier le nombre réel des tués.
Et malgré toutes ces tueries, Khamenei tremble encore de peur jour et nuit de voir éclater les prochains soulèvements.

Pour resserrer les rangs face à ces soulèvements populaires, Khamenei, a d’une part ouvert la voie à l’expansion du coronavirus emportant à ce jour la vie de plus de 300 000 de nos compatriotes, et d’autre part, a nommé Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988.
Mieux que quiconque, Khamenei est conscient de l’incapacité de son régime putréfié et de la volonté sociale de le renverser. Par conséquent, il a adopté une posture défensive pour colmater les brèches à la tête du régime et mener la guerre à la société iranienne et la communauté internationale.
Après les soulèvements de 2017 et 2018, Khamenei a annoncé la « déclaration de deuxième étape », traçant les lignes défensives de son régime. Cela comprenait l’élimination de la faction rivale au parlement des mollahs, la tuerie des manifestants de novembre 2019, la stratégie de morts massives face du coronavirus, la politique prédatrice vidant les paniers et les poches des Iraniens, les tirs de missiles contre les navires, les pétroliers ou des centres de pays voisins et des États-Unis, et la course effrénée à l’arme atomique.
Oui, tout cela fait partie d’une stratégie dont le visage politique est le bourreau de 1988 à la présidence.
Mais cette stratégie ne bénéficie ni de soutien socio-économique ni international.
Au contraire, c’est une stratégie qui accroit la fragilité du régime et intensifie à un plus haut degré son conflit avec la société iranienne.

La nomination de Raïssi, comme l’a dit Massoud Radjavi, « est une double déclaration de guerre ouverte avec le peuple iranien par le grand voleur qui a usurpé sa souveraineté populaire. Depuis le 20 juin 1981, il n’y a plus que deux pôles : le front de la Résistance du peuple iranien pour la liberté face au front de du fascisme religieux, de la tyrannie et de la préservation d’un régime meurtrier. »
A présent, dans la quarantième année de résistance, le régime est tellement aux prises avec le tourbillon du renversement qu’il a lié son destin à un bourreau cruel, dont le nom et la notoriété représentent la fin de la route.
Heureusement aujourd’hui, les ONG les plus importantes dans la défense des droits humains se tiennent aux côtés du peuple iranien sur la nécessité de faire juger le bourreau Raïssi. La Secrétaire générale d’Amnesty International, Madame Callamard, a déclaré que « l’ascension d’Ebrahim Raïssi à la présidence au lieu d’ouvrir une enquête à son encontre pour crimes contre l’humanité, dont notamment le meurtre, la disparition forcée et la torture, est un sombre rappel que l’impunité prévaut toujours en Iran. »
Après un siècle identifié par des noms ignobles de tortionnaires comme Mokhtari, Sabeti, Lajevardi, Raïssi, ou de tyrans comme Reza Khan, le chah, Khomeiny et Khamenei, en cette année iranienne de 1400, une page se tourne dans l’histoire de l’Iran.
Une histoire glorieuse incarnée par le 20 juin 1981, remplie d’épopées brillantes comme le martyre d’Achraf Radjavi et de Moussa Khiabani, l’opération « Lumière Eternelle », la persévérance du camp d’Achraf et les milliers de soulèvements sanglants allant du 20 juin 1981, aux soulèvements de Machad et Qazvine, au soulèvement du 27 décembre 2009, au soulèvement de décembre 2017/janvier 2018 et celui de novembre 2019.
Oui, une galaxie de soulèvements qui continuera jusqu’au jour du renversement et au jour où sera fait justice aux victimes des massacres.

Les martyrs des 20 et 21 juin 1981

Ces garçons et filles innocents de 15 et 16 ans, qui n’ont même pas donné leur nom et ont été exécutés sur ordre de Khomeiny au lendemain du 20 juin 1981, ont semé des graines qui ont poussé partout et qui fleurissent aujourd’hui en unités de résistance dans la plupart des villes d’Iran. Des noms éternels qui brillent pour le 40e anniversaire du 20 Juin. Parmi ces martyrs des 20 et 21 juin 1981, figurent :

1-Maghsoud Akherian
2- Ebrahim Ebrahimi
3- Zahra Ibrahimian
4- Kobra Ibrahimian
5- Ramin Arastafar
6- Aref Eqbal
7- Manouchehr Ovayssi
8- Davoud Pour-Nassiri
9- Gholam-Ali Jafaari
10- Seyed-Reza Jamshidi
11- Arya Hadidi
12- Mohammad Esmail Hosseinzadeh
13- Houri Daroudi
14- Ramine Dashti
15- Tahereh Deh-Haghi
16- Ali Dehghani-Nejad
17- Habibeh Zolfaqari
18- Mohammad Reza Ramzi Sohrabi
19- Nadim ol-Karim-Rouhi-Tayeb-Abad
20- Ali Asghar Zehtabchi
21- Rassoul Zeinalzadeh
22- Saïd Seraydar
23- Kourosh Seifi
24- Maryam Chakeri
25- Gholam Sedaghat
26 – Manouchehr Tala’i
27- Parvaneh Zahiri
28- Ali Ghafouri
29- Fatemeh Fazelzadeh
30- Mohammad Jaafar Fakouri
31- Razieh Ghobadpour
32- Jaafar Ghanbarnejad
33- Hamid Reza Karimi Gorgani
34- Zeinab Mahmoudi
35- Saïd Modgham
36- Seyed-Hassan Mortezavi
37- Seyed-Hossein Massoumi
38- Mahdi Mofrah
39- Manouchehr Mokallabi
40- Mahmoud Makvandi
41- Mohammad Malek
42- Reza Nessari
43 – Zahra Nejad-Imani
44- Mohammad Nematpour
45- Mohammad Nematzadeh
46- Ramin Naghashzadeh.

Ce sont les étoiles brillantes d’une génération qui n’a pas baissé un seul jour ou une seule heure le drapeau du renversement du régime. Ce drapeau sera définitivement hissé sur les ruines du QG de Khamenei.

Les cris de cent vingt mille martyrs de la liberté retentissent.
C’est la voix des unités de résistance, de l’Armée de la Liberté et de ses fondateurs.
C’est le bruit des pas des soulèvements qui déracineront la tyrannie religieuse, dont l’écho retentit dans toute la société et qui terrifie l’ensemble du régime.
Ils arrivent et feront triompher le 20 Juin et tous les soulèvements et résistances de ces quarante dernières années. Le peuple iranien sera vainqueur.
Oui, le règne des exécutions et des massacres sera renversé
Le peuple iranien triomphera et se libérera.
Vive la liberté !
Gloire aux martyrs !

Maryam Radjavi : Ni le chah n'a été sauvé en amenant le général Azhari, ni Khamenei ne sera sauvé en amenant Raïssi

Maryam Radjavi : Ni le chah n'a été sauvé en amenant le général Azhari, ni Khamenei ne sera sauvé en amenant Raïssi

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

En savoir plus

Suivez-nous