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03 Mar 2023

Visite du sénateur Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères, et de députés italiens à Achraf-3

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Visite du sénateur Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères, et de députés italiens à Achraf-3

Maryam Radjavi : La bonne politique pour la communauté internationale est de se tenir du côté de la lutte du peuple iranien pour renverser la tyrannie religieuse

Monsieur le Sénateur,
Honorables députés,

Achraf-3 et ses combattants de la liberté vous souhaitent cordialement la bienvenue.
Votre soutien en faveur du mouvement de libération du peuple iranien contre la tyrannie religieuse rappelle la “guerre de libération” et les luttes du “mouvement de la résistance italienne” pour la liberté et la démocratie.
Les termes de villes rebelles et jeunes insurgés dans le soulèvement iranien, vous rappellent certainement les sacrifices des résistants et partisans de la liberté et de l’indépendance de l’Italie.
L’engagement en faveur de la liberté est une cause commune qui nous rassemble, au-delà des frontières de la nationalité et de la langue.
C’est pourquoi votre présence dans cette réunion à Achraf 3, amis et soutiens du peuple iranien et de sa Résistance, exprime votre solidarité avec la liberté pour le peuple iranien.

La voix unie du peuple pour le renversement

Cinq mois se sont écoulés depuis le soulèvement national, débordant de passion et d’espoir, et en même temps brûlant et douloureux.
– Ce soulèvement a fait entendre la voix unie du peuple iranien qui exige le renversement du régime des mollahs dans son intégralité. C’est le même cri qui résonne dans les rues de Téhéran jusqu’à Zahedan avec slogan « à bas Khamenei » refusant la dictature religieuse.
– Ce soulèvement est le message du peuple, des étudiants aux élèves, des femmes aux jeunes, qui rejette toute forme de tyrannie dans le slogan « à bas l’oppresseur qu’il soit chah ou mollah.
– Ce soulèvement, avec le rôle effectif des femmes à l’avant-garde de la révolution démocratique, a montré au monde entier la véritable image de quatre décennies de lutte sanglante des femmes contre la tyrannie religieuse.
A présent, à l’approche de la Journée internationale des femmes, il est plus clair que jamais qu’avec les femmes en première ligne, la dictature religieuse sera à jamais balayée de l’Iran et de son histoire.

Une république démocratique à portée de main

Chers amis,

Permettez-moi d’aborder brièvement quelques sujets sur la situation actuelle de l’Iran et du soulèvement iranien.
Il est vrai qu’avant le soulèvement de 2022, de nombreux observateurs considéraient que le pouvoir des mollahs en Iran était puissant et immuable, avec un programme nucléaire et de missiles meurtrier et des opérations militaires et terroristes, en particulier au Moyen-Orient.
Mais le soulèvement de 2022 a fait connaître l’Iran au monde, associant son image à la liberté et la demande de son peuple de renverser le régime pour instaurer une république libre et démocratique qui est à portée de main et possible. Et cela se réalisera sans aucun doute.
Aucun de vous n’ignore la répression brutale du soulèvement actuel par le régime avec plus de 750 martyrs, dont les noms de 664 ont été annoncés par la Résistance iranienne.
Une répression qui torture filles et garçons, qui agresse les femmes, qui éborgne des femmes et des hommes et qui tue des enfants. Mais les Iraniens continuent à crier que le soulèvement se poursuivra jusqu’au renversement de la tyrannie.

La colère du peuple iranien contre ce régime ne peut être contenue. À Zahedan, les Baloutches, hommes et femmes, descendent dans la rue tous les vendredis en scandant « à bas Khamenei ». La semaine dernière, les forces répressives ont commencé à arrêter et brutaliser des gens dès vendredi matin. Malgré cela, la population courageuse a manifesté encore plus sa colère, criant qu’elle résisterait jusqu’au bout.

Entre-temps, les slogans nocturnes contre le régime et les activités des unités de résistance n’ont pas cessé un seul jour, alors que les arrestations se multiplient.
Ce régime misogyne, dans un crime intentionnel d’empoisonnement à la chaine des élèves d’écoles de filles dans diverses villes, a intoxiqué un nombre important de jeunes filles qui ont dû être hospitalisées. Un crime pour se venger du rôle d’avant-garde des filles courageuses dans le soulèvement et pour remplacer ses patrouilles des mœurs criminelles.
Hier, des lycéennes courageuses et leurs parents ont protesté contre ce crime effroyable en criant « à bas Khamenei » et « à bas le dictateur »

Ce que je veux dire, c’est que malgré tous ces crimes, le soulèvement pour renverser ce régime connait des hauts et des bas, mais il est indéniable. Et à chaque fois, il s’intensifie contre ce pouvoir ignoble.
L’histoire a prouvé que le camp qui triomphera dans cette bataille est celui de la liberté, la démocratie et l’égalité. Le camp victorieux est celui le peuple héroïque et courageux d’Iran.

Le CNRI, la plus ancienne coalition des forces démocratiques

Chers amis,
Un autre aspect de cette époque est que parallèlement à la répression généralisée, la diabolisation contre les Moudjahidine du peuple et la Résistance iranienne s’est vivement intensifiée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Iran et dans l’espace virtuel.
Mais voyons pourquoi le régime diabolise et pourquoi avec de la contre-propagande il attaque les partisans de l’OMPI et de la résistance, comme vous en avez été la cible, chers amis, à maintes reprises.
Pour simplifier, le fait est que, sous la pression du renversement, le régime des mollahs veut faire croire que son alternative est pire que lui.

Il veut nier la principale force de renversement et militante, il veut dissimuler sa propre situation de renversement et créer un obstacle à la progression du soulèvement et de la résistance iranienne. Parce qu’il sait que depuis plus de quatre décennies, les seules forces sérieuses pour le renverser sont l’OMPI et le Conseil national de la Résistance iranienne.
Il sait que cette alternative est la véritable réponse pour atteindre l’indépendance, la démocratie, la justice et l’égalité en Iran.

Il sait qu’en matière de droits et de libertés des femmes, l’OMPI et la Résistance iranienne ont non seulement annoncé des plans spécifiques depuis 40 ans, mais qu’ils sont aussi à la pointe de l’égalité avec la pratique réelle de l’hégémonie et du leadership des femmes.
Et il sait que depuis 40 ans, avec le plan pour l’autonomie du Kurdistan d’Iran, le CNRI a présenté les plans les plus progressistes pour les droits des minorités ethniques opprimées et la liberté des religions.
Et surtout, le CNRI est la plus ancienne coalition des forces démocratiques depuis 1981, fondé par Massoud [Radjavi], pour renverser le régime des mollahs et instaurer la démocratie en Iran. Le CNRI est devenu une coalition dynamique et durable au fil des épreuves et des luttes sanglantes et 120.000 martyrs.

Depuis le début, pour assurer la survie de son pouvoir, le régime des mollahs s’est appuyé sur les deux leviers de la répression et des exécutions à l’intérieur du pays et du terrorisme et de la guerre à l’étranger. Aujourd’hui, pour détourner le soulèvement, il lui faut les deux leviers de la diabolisation de la résistance et de la fabrication d’alternatives et de coalitions artificielles, dont le but est d’équilibrer dans la balance le rejet du régime avec le rejet de la résistance et de l’OMPI.

Voilà un indicateur clair pour identifier les éléments qui répètent les propos et les accusations du régime, au lieu de se tenir à côté de la force de renversement et de la véritable alternative.
Par conséquent, sur la scène politique, la principale question est de savoir qui aide le soulèvement pour renverser ce régime et l’accélérer, et qui le bloque et fait gagner du temps au régime.

La bonne politique face au régime des mollahs

Le régime des mollahs a commis toutes sortes de crimes en trompant la société iranienne et la communauté internationale.
A l’étranger, avec le bellicisme dans les pays de la région, et la fabrication de la bombe atomique et son chantage aux négociations avec l’Occident. Et à l’intérieur de l’Iran, avec la répression et les massacres, couplés au jeu de ses factions sous le titre de modérés et de réformistes pour occulter les revendications de liberté des femmes et des jeunes.
Face à un tel régime, la seule solution est de se soulever et de résister pour le renverser.
La bonne politique pour la communauté internationale est de soutenir la lutte du peuple iranien pour faire tomber la tyrannie religieuse.

La communauté internationale devrait reconnaître le droit de lutter contre ce régime oppressif pour le renverser, et les pays européens doivent inscrire le Corps des pasdarans sur la liste des entités terroristes en tant que principal acteur de la répression et des tueries.
Cette politique n’est pas seulement un devoir moral pour l’Europe, c’est aussi une responsabilité politique qui découle de son obligation de protéger ses propres ressortissants du terrorisme et de l’insécurité.

Il revient au peuple iranien et à sa résistance de renverser le régime. Mais le peuple iranien attend de l’Europe et du monde qu’ils aillent au-delà des condamnations verbales en fermant ses ambassades et en expulsant ses mercenaires.
La Résistance iranienne est engagée dans une lutte forgée de sacrifices pour instaurer une république fondée sur la séparation de la religion et de l’État, l’égalité entre les femmes et les hommes et l’abolition de la peine de mort.
Le peuple iranien est déterminé à instaurer la liberté, la démocratie et d’une république démocratique en Iran, quel qu’en soit le prix.
Je vous remercie de votre présence.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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