Maryam Radjavi salue l’expulsion de l’ambassadeur iranien d’Australie

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), s’est félicitée de l’expulsion d’Australie de l’ambassadeur du fascisme religieux au pouvoir en Iran. Elle a souligné que la Résistance iranienne appelle depuis plus de trois décennies à la fermeture des ambassades, représentations de la dictature religieuse, et de ses centres affiliés, qui sont en fait des foyers de terrorisme et de d’espionnage. Elle a indiqué qu’il s’agit d’une mesure que d’autres pays, en particulier l’Union européenne, doivent suivre.
Ces quatre dernières décennies, la principale mission des ambassades, représentations, diplomates et agents du régime à l’étranger a été de mener des opérations terroristes contre les opposants iraniens, de mettre en place des réseaux d’espionnage, de voler des technologies et de violer les sanctions internationales. Pour le régime clérical, la diplomatie n’a servi qu’à couvrir des activités terroristes et illégales.
Assadollah Assadi, diplomate-terroriste en poste à l’ambassade du régime à Vienne, et condamné à 20 ans de prison en Belgique, a transporté une bombe sur un vol commercial de Téhéran vers l’Europe pour la faire exploser lors d’un rassemblement de la Résistance iranienne près de Paris en juillet 2018. Cela ne laisse aucun doute sur la véritable mission des ambassades du fascisme religieux. De même, l’ambassadeur du régime en Albanie a été expulsé pour son implication dans un complot terroriste raté contre un rassemblement de l’OMPI pour le Nouvel An iranien en mars 2018, après quoi l’ambassade du régime a été fermée.
Dans un clip audio diffusé en mars 2021, l’ancien ministre des affaires étrangères du régime, Javad Zarif, admettait : « Nos ambassades disposent d’une structure de sécurité. Dès le départ, notre ministère des affaires étrangères a été confronté à des questions de sécurité. Depuis le début de la révolution, l’ordre du jour du ministère des affaires étrangères est un ordre du jour politico-sécuritaire… Dans les années 1990, ils ont supprimé la sous-direction économique du ministère des affaires étrangères et ont mis en place des sous-directions régionales dont l’orientation était principalement politico-sécuritaire. »
Selon les rapports des services de sécurité des pays européens et d’autres organes similaires, les cibles du régime à l’étranger sont les opposants au régime, au premier rang desquels l’Organisation des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI/MEK), le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et leurs sympathisants. La tentative d’assassinat contre le Dr Alejo Vidal-Quadras en Espagne en novembre 2023, et avant cela les assassinats de représentants du CNRI en Suisse, en Italie et en Turquie, ainsi que les attaques terroristes contre les bureaux du CNRI et de l’OMPI à Berlin, Stockholm, Londres et Paris, sont des exemples du terrorisme effréné du régime contre la Résistance iranienne.
La Résistance iranienne souligne une fois de plus la nécessité de désigner le corps des pasdarans comme une organisation terroriste, de fermer les ambassades, les représentations et les centres culturels et religieux affiliés au régime clérical, d’expulser ses diplomates et autres agents, de poursuivre et d’expulser les mercenaires du ministère du Renseignement et de la Force Qods. Ces mesures sont non seulement essentielles pour la sécurité des réfugiés iraniens, mais aussi impératives pour lutter contre le terrorisme à l’échelle internationale.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 aout 2025
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