27 Oct 2013

Exécutions de deux prisonniers politiques kurdes en Iran

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Exécutions de deux prisonniers politiques kurdes en Iran

Le 26 octobre, le régime iranien a exécuté deux prisonniers politiques kurdes, Habibollah Golparipour et Reza Ismaïli (Mamoudi), respectivement dans les prisons d’Oroumieh et de Salmas dans le nord-ouest de l’Iran. Ils étaient accusés de coopération avec le parti de la Vie Libre du Kurdistan.

Habibollah Golparipour, originaire de Sanandaj, avait 29 ans. Ses bourreaux n’ont pas rendu le corps à la famille. En octobre 2009, il avait été arrêté et incarcéré dans les prisons de Mahabad, Sanandaj, Semnan et Oroumieh, et soumis à de terribles tortures. Un simulacre de procès de deux minutes l’avait condamné à mort pour « guerre contre Dieu par voie de propagande et appartenance à un parti d’opposition ». Le juge avait dit à Habibollah : « sois sûr que je te passerai la corde au cou ».

Reza Esmaïli, âgé de 34 ans, originaire de Salmas, avait été arrêté en juillet 2009, sous le même chef d’inculpation de « guerre contre Dieu » par voie de propagande et d’appartenance à un parti d’opposition.
Le même jour, un groupe de 16 prisonniers politiques a été exécuté sur ordre de Khamenei, à la prison de Zahedan, dans le sud-est de l’Iran. Les autorités du régime ont reconnu que ces détenus, emprisonnés depuis quelques temps ont été pendus en représailles de la mort de plusieurs pasdaran, tués la veille dans la ville de Saravan. Après le massacre du 1er septembre à Achraf, neuf des condamnés avaient donné un communiqués paru sur internet où ils déclaraient : « Les Moudjahidine du peuple ont été tués parce qu’ils défendaient les droits du peuple iranien (…) Ils ont quitté leur foyer et leur pays pour défendre les droits du peuple iranien. Nous les prisonniers politiques, nous condamnons ce crime terroriste de la force Qods, commis par l’armée de Maliki [le premier ministre irakien] et nous appelons les défenseurs des droits humains et les Etats membres du conseil de sécurité de l’ONU à empêcher ces opérations terroristes de la force Qods du régime iranien et à s’occuper de leurs auteurs et de leurs soutiens. »
Par ailleurs, deux autres prisonniers politiques Zaniar et Loqman Moradi, 25 et 27 ans, incarcérés à Gohardacht (banlieue de Téhéran), sont sur le point d’être exécutés.
Maryam Radjavi, a appelé la communauté internationale à condamner vigoureusement des exécutions. Le silence et l’inaction, a-t-elle dit, face à la montée des exécutions qui ont dépassé les 270 depuis la présidentielle des mollahs, aident ce régime barbare à poursuivre et intensifier ses crimes. Elle a demandé le renvoi du dossier des exactions sauvages en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire juger les dirigeants du régime pour crimes contre l’humanité.

Radjavi a demandé au peuple iranien et en particulier aux habitants et à la jeunesse du Sistan-Baloutchistan et du Kurdistan de faire preuve de solidarité et de compassion avec les familles des exécutés.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 octobre 2013

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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