15 Déc 2008

Les maires de France solidaires de la Résistance iranienne

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Les maires de France solidaires de la Résistance iranienne

1160 maires de France et 7 présidents de Conseil régionaux appellent la présidence à l’UE à appliquer immédiatement la décision de justice européenne radiant l’OMPI de la liste des organisations terroristes

Communiqué de presse, 12 décembre – Lors d’une conférence de presse à Paris, une déclaration signée par 1160 maires de France en solidarité avec la Résistance iranienne a été rendue publique. Dans leur appel, les maires demandent au gouvernement français qui préside l’UE d’appliquer la décision de justice européenne radiant l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran de la liste noire. Par ailleurs, cet appel a aussi été signé par une quarantaine de présidents et de vice-présidents de conseils régionaux et généraux.

Les signatures des maires rassemblées dans un recueil ont été remises à Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne.

C’est la première fois qu’autant de maire et d’élus de 97 départements y compris l’Outre Mer, prennent une telle initiative. 135 députés maires, et 31 sénateurs maires figurent au nombre des signataires.

La conférence d’aujourd’hui s’est tenue à l’initiative de plusieurs maire (dont Jean-Pierre Béquet, maire d’Auvers-sur-Oise, Maurice Boscavert, maire de Taverny, Pierre Castagnou, maire du 14ième, Dominique Lefebvre, maire de Cergy, le sénateur Roger Madec, maire du 19ième et Jacques Salvator, maire d’Aubervilliers.

Dans leur déclaration, les maires s’inquiètent de l’aggravation de la situation des droits de l’Homme en Iran, notamment de la multiplication des pendaisons publiques, de l’exécution des mineurs et des arrestations massives des jeunes et des femmes.

Cette déclaration est rendue publique une semaine après que le tribunal européen ait radié les Moudjahidine du peuple de la liste noire. Dans son arrêt il est précisé que le Conseil a violé les droits de l’OMPI à la défense et à un contrôle juridictionnel. L’arrêt considère que les accusations portées par le gouvernement français comme fondement de l’inscription n’étaient pas fondées sur des preuves et des indices crédibles. De plus les accusations ne portaient pas contre l’OMPI mais contre des individus soupçonnés d’être membres de l’OMPI. Le tribunal a estimé que ces accusations n’ont pas été formulées par une autorité judiciaire compétente mais par le ministère français des Affaires étrangères.

Les maires soulignent dans leur déclaration : « C’est au Conseil de l’UE, présidé par la France, d’appliquer les arrêts de justice et de respecter la volonté des élus des peuples européens en radiant l’OMPI de sa liste noire. La maintenir sur cette liste revient à ignorer les décisions de justice et à violer l’état de droit, ce qui ternit gravement l’image de la France à la tête de l’Union européenne. »

L’appel poursuit : « Une politique réaliste serait de soutenir l’instauration de la démocratie en Iran ainsi que la paix et la stabilité dans la région prônées par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et sa présidente élue Mme Maryam Radjavi. Cette proposition rejette à la fois la guerre et la complaisance comme solutions à la crise iranienne et préconise une troisième voie, celle d’un changement démocratique par le peuple iranien et sa Résistance organisée. »

Remerciant les maires de France, Mme Radjavi a déclaré : « Vous avez envoyé un message très fort aux villes et aux villages d’Iran, au peuple iranien qui aspire à la liberté et qui se bat pour un Etat démocratique et laïque. »

Elle a ajouté que l’étiquette injuste de terrorisme collée à la Résistance « a porté le plus grand tort à la véritable lutte contre le terrorisme. Heureusement, la justice indépendante en Europe n’a pas toléré ce mépris des valeurs démocratiques. Il est temps aujourd’hui que le Conseil respecte le jugement, et en acceptant ce verdict, qu’il reconnaisse la légitimité de l’OMPI. Sinon, il perdra sa crédibilité et sa légitimité. »

Mme Radjavi a évoqué le développement du mouvement étudiant en Iran avant de conclure : « Ce régime est voué à disparaître. L’époque des investissements dans le fascisme religieux prend fin. Personne ne pourra empêcher ce changement de régime. J’espère que le gouvernement français, au lieu d’investir dans ce régime inhumain, se placera aux côtés du peuple iranien et de sa résistance et qu’il investira dans l’avenir de l’Iran et dans l’amitié avec notre peuple. »

Pour les maires solidaires de la Résistance iranienne

Maurice Boscavert Jean-Pierre Bequet
Maire de Taverny Maire d’Auvers-sur-Oise

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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