24 Nov 2010

Déclaration de 5000 maires de France en soutien aux droits des Moudjahidine d’Achraf

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Déclaration de 5000 maires de France en soutien aux droits des Moudjahidine d’Achraf

Face aux pressions inhumaines et aux crimes du fascisme religieux, de ses agents et du comité irakien chargé de la répression d’Achraf, 5000 maires de France dont 200 sénateurs-maires et députés-maires, et 13 présidents de région en France ont apporté leur soutien aux droits des Moudjahidine d’Achraf qui est le symbole de la dignité et de la liberté du peuple iranien.

Le 24 novembre, Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement de Paris, a remis dans sa mairie à Maryam Radjavi la plaque de la déclaration de 5000 maires de France et les documents signés.

Dans leur déclaration les signataires annoncent :

En marge du congrès des maires de France, une conférence de presse le 24 novembre à la mairie du 1er arrondissement de Paris, a rendu public un appel lancé par 5000 maires pour la fin du blocus de la cité d’Achraf, la reconnaissance des droits de ses habitants et sauver d’urgence des malades risquant de mourir à cause des restrictions imposées par les forces irakiennes et les agents du régime iranien.

Les édiles ont invité le gouvernement français et particulièrement la nouvelle ministre des Affaires étrangères à intervenir auprès du gouvernement irakien afin qu’il tienne ses engagements internationaux sur la reconnaissance des droits des Achrafiens et qu’il lève le blocus du camp.

Les maires ont exhorté la Mission d’Assistance des Nations Unies pour l’Irak à installer une équipe permanente d’observateurs sous la protection des forces américaines à Achraf pour veiller au respect des droits des habitants et à la fin du blocus.

Le camp d’Achraf abrite 3400 opposants iraniens, membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, bénéficiant du statut de personnes protégées en vertu de la quatrième Convention de Genève. Cela fait deux ans qu’ils subissent un blocus inhumain des forces irakiennes aux ordres des services du premier ministre Nouri Maliki. Agissant sur instructions du régime iranien, ces forces ont imposé de graves restrictions aux Achrafiens, notamment des obstacles aux soins médicaux et aux besoins urgents en médicaments.

Durant les attaques des 28 et 29 juillet 2009 menées à la demande de Téhéran par les forces irakiennes, qui ont fait 11 morts et 500 blessés, des victimes sont décédées par manque de soins médicaux.

Des malades cancéreux sont dans un état critique. La conférence a soulevé le cas de Mme Elham Fardipour. Agée de 44 ans, elle souffre d’un cancer de la thyroïde. Les forces irakiennes ont empêché son hospitalisation à Bagdad pour un traitement urgent. Un autre cas cité parmi des dizaines de malades grave est celui de M. Mehdi Fathi atteint d’un cancer du rein. Suite aux obstacles posés à ses soins, il se trouve dans une situation désespérée dans le coma.

Les maires présents à la conférence se sont joints à l’appel lancé par Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, pour faire lever le blocus d’Achraf. Mme Radjavi a souligné « Cela fait dix mois que des agents venus d’Iran menacent jour et nuit avec une centaine de haut parleurs très puissants les habitants d’Achraf d’attaques, de mort et d’incendie pour maintenir des tortures psychologiques permanentes. Certains haut-parleurs sont à dix mètres des lieux de résidences ou de la clinique d’Achraf. » « Il faut protéger ceux qui ont payé le plus lourd tribut et qui se trouvent au premier rang de la lutte contre l’intégrisme religieux, à savoir les habitants courageux d’Achraf », a-t-elle conclu.

Les élus ont annoncé qu’ils considèrent la cité d’Achraf comme la cité sœur de leurs villes respectives et ont invité leurs collègues à mettre à l’entrée de leurs mairies une banderole en solidarité avec les malades d’Achraf.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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