19 Juin 2018

Non aux exécutions en Iran

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Non aux exécutions en Iran

Mais pourquoi quand les prisonniers politiques en Iran sont pendus ou laissés mourir à petit feu, le monde reste-t-il insensible ?
Pourquoi quand des adolescents sont exécutés en Iran, le monde garde-t-il le silence ?

Pourquoi cette tyrannie sauvage ne fait-elle pas l’objet de pressions pour qu’au moins la liste des exécutés soient publiée en entier ?

Aujourd’hui, dans les prisons du pays, un grand nombre d’Iraniens sans défense sont exécutés en secret et l’on compte des milliers de condamnés à mort.

Pensons aux mères et aux pères, aux conjoints et aux enfants et à l’angoisse qui les étreint.
Pensons aux femmes qui vendent leur rein pour payer le prix du sang qui sauvera leur mari de la potence…

Rohani a dit clairement que ces exécutions se font « sur la base de la loi divine ou des lois adoptées par le parlement (…) et nous sommes des exécutants ». Quelles que soient les querelles qui divisent les mollahs au pouvoir, ils se retrouvent unis sur la question des exécutions et de la répression. Ils se servent des pendaisons pour préserver leur régime

Il y a trente ans, des dizaines de milliers de prisonniers ont été exécutés sur la base d’une accusation injuste. La majorité d’entre eux ont été condamnés sans la moindre procédure judiciaire, uniquement parce qu’ils étaient opposants. Dans le droit pénal de ce régime, toute personne est considérée « en guerre contre Dieu » uniquement en raison de son adhésion, de son soutien ou de sa collaboration avec l’OMPI, et elle est donc condamnée à mort. Nombreux sont ceux qui ont été exécutés seulement pour avoir eu des convictions opposées à ce régime. Et combien nombreux ont été les jeunes exécutés pour avoir protesté contre l’oppression des minorités ethniques. Or, tant du point de vue de l’islam que du droit international, lutter pour un changement de régime n’est pas un délit mais un droit essentiel de notre peuple…

Les mollahs pendent un nombre significatifs de jeunes en Iran sous cette accusation. Or ces exécutions violent les conventions internationales sur les droits civils et politiques.
Le seul et unique but des mollahs est de terroriser la société et d’étouffer les protestations sociales. Ils ont fait des assassinats une affaire courante à un rythme quotidien.

En organisant des exécutions publiques sous les yeux des familles et même des enfants, ils ravagent les cœurs et les esprits. Les exécutions, la torture, la lapidation, les amputations et l’énucléation des yeux ont été légalisées par ce régime et sont devenues des lois.

Oui, l’existence et le pouvoir de ce régime dépendent des exécutions, car s’il n’y avait pas d’exécutions, qu’est-ce qui pourrait contenir la colère des foules ?
S’il n’y avait pas d’exécutions, sur quoi s’appuieraient les mollahs pour priver le peuple de toutes ses libertés ?
S’il n’y avait pas d’exécutions, comment les mollahs pourraient-ils chaque jour augmenter les prix et dilapider les ressources de la population dans les conflits régionaux, mener leur pillage et leur vie de milliardaires ? …

Notre programme, c’est un Iran sans exécutions

Notre plan pour l’avenir est un Iran sans exécutions. Cela fait des années que la Résistance iranienne a annoncé vouloir abolir la peine de mort, mettre fin à la torture et à toute violation des droits humains en Iran. Notre programme c’est de susciter l’amitié et la tolérance.

Massoud Radjavi, le leader de la Résistance, a libéré l’ensemble des milliers d’hommes des troupes du régime de Khomeiny capturés lors des attaques de l’Armée de libération nationale iranienne, sans la moindre violation de leurs droits, bien que beaucoup avaient tué des résistants de l’OMPI. C’est une tradition de la Résistance du peuple iranien.

Notre programme c’est d’instaurer une justice indépendante, dynamique et libre.
Notre programme c’est de défendre les valeurs de la démocratie et de la liberté, de l’égalité et le respect de la vie privée de chaque individu en Iran.
Un programme dans lequel personne ne sera arrêté de manière arbitraire, où la torture sera interdite, où aucun inculpé ne sera privé du droit de se défendre et d’avoir un avocat, où la présomption d’innocence sera respectée et où personne, surtout aucune femme, victime de violence et de violation de droits, ne sera privé d’accès à la justice.
Notre plan pour l’avenir de l’Iran c’est que personne, en raison de sa croyance ou non croyance en une religion, ou pour l’avoir abandonnée, ne perde ni sa liberté, ni ses droits, ni sa vie.
Notre programme c’est que sous la protection des lois, toute la société bénéficie d’une véritable sécurité et de l’égalité des droits.

Nous sommes à la recherche d’un ordre nouveau fondé sur la liberté, la démocratie et l’égalité. Nous avons choisi de nous battre pour ramener la vie et le bonheur à notre peuple. Pour que plus jamais des jeunes de moins de 18 ans n’aillent en prison attendre d’avoir atteint l’âge légal dans le couloir de la mort pour être pendus, pour que plus jamais de mère ne pleure sur la dépouille de son enfant exécuté.

Ce qui nous motive pour résister jusqu’à la victoire, n’est ni la haine ni la vengeance. Ce qui nous motive, c’est l’amour de la liberté et de l’humanité. C’est l’esprit de notre persévérance. Et le secret de cette persévérance n’est autre que le dévouement et d’en accepter le prix.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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