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27 Août 2021

Maryam Radjavi : Appeler à la justice signifie persévérer et résister pour le renversement et la liberté

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Maryam Radjavi : Appeler à la justice signifie persévérer et résister pour le renversement et la liberté

Conférence internationale en ligne en présence de plus d’un millier d’anciens prisonniers politiques

 

Génocide et massacre de 1988 en Iran
Non à l’impunité des responsables de crimes, oui pour faire rendre des comptes aux dirigeants du régime

Coïncidant avec le 33e anniversaire du massacre de 1988, des témoins de torture dans les prisons des mollahs ont appelé à mettre fin à l’impunité des dirigeants du régime des mollahs et au procès de Khamenei, Raïssi, le chef du judiciaire Ejeï et d’autres auteurs du massacre. Lors du massacre de 1988, le régime criminel des mollahs, sur une fatwa de Khomeiny, a massacré au moins 30.000 prisonniers politiques, dont plus de 90 % étaient des membres des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), pour leur engagement en faveur de la cause de l’OMPI et de la liberté du peuple iranien.

Maryam Radjavi, et des centaines de personnalités politiques éminentes, ainsi que des juristes et des experts de premier plan en matière de droits humains et de droit international du monde entier, ont participé à la conférence. Parmi les orateurs figuraient Guy Verhofstadt, Premier ministre belge (1999-2008), Franco Frattini, ministre italien des affaires étrangères (2008-2011), Giulio Maria Terzi, ministre italien des affaires étrangères (2011-2013), John Baird, ministre canadien des affaires étrangères ( 2011-2015), Audronius Ažubalis, ministre lituanien des Affaires étrangères (2010-2012), Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International (2018-2020), Dominique Atias, présidente de la Fédération des barreaux européens, Geoffrey Robertson, premier président du Tribunal spécial des Nations unies pour les crimes de guerre en Sierra Leone, Eric David, professeur de droit international, Valeriu M. Ciuca, ancien juge de la Cour européenne, et Gulnara Shahinian, rapporteur spécial des Nations unies sur les formes contemporaines d’esclavage (2008-2014).
Voici le texte intégral de ce discours :

Chers Amis,
Chers sœurs et frères,
Je vous adresse mes salutations ainsi qu’aux personnalités politiques, juristes, honorables parlementaires et défenseurs des droits humains qui assistent à cette conférence. Il y a trente-trois ans, à l’été 1988, sur un décret religieux de Khomeiny ordonnant l’exécution de tous les Moudjahidine du peuple qui persistaient sur leurs positions, 30 000 prisonniers politiques, dont 90 % étaient des partisans des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK), ont été exécutés successivement.
La vague d’effusion de sang s’est rapidement propagée aux autres prisonniers.
Ce 27 aout rappelle le jour où, il y a 33 ans, selon de très nombreux documents et informations, ont commencé les exécutions des militants marxistes et kurdes, notamment des membres du Parti démocrate du Kurdistan d’Iran, du Komaleh et de l’Organisation Khebat du Kurdistan iranien. Nous rendons hommage à tous les martyrs de la liberté de l’Iran, dont beaucoup restent encore inconnus.

Des rescapés du massacre de 1988

Mais aujourd’hui, nous sommes face à une assemblée extraordinaire qui ne connait pas de précédent dans l’histoire de la lutte des peuples pour les droits humains et l’appel à la justice pour le sang injustement versé.

Un millier d’anciens prisonniers politiques torturés sous les régimes du chah et des mollahs assistent depuis la cité d’Achraf-3 au rassemblement d’aujourd’hui, dont environ un quart sont des femmes de l’OMPI, ainsi qu’un grand nombre d’anciens prisonniers politiques qui suivent la conférence avec nous aujourd’hui dans divers pays.
Beaucoup d’entre eux ont été les témoins directs des innombrables exécutions des années 1980 et du massacre de prisonniers politiques de 1988. Ce sont les rescapés d’une répression sanglante et généralisée avec 120.000 martyrs.

Le régime des mollahs voulait opprimer et vaincre chaque membre et partisan de l’OMPI avec toutes les méthodes de torture. Il a essayé toutes les tactiques diaboliques, vicieuses et inhumaines. Les terribles unités dites « résidentielles » ont infligé les tortures les plus ignobles aux prisonnières Moudjahidine. Des femmes ont été enfermées dans des cages pendant des semaines, voire des mois pour briser leur esprit de résistance.
Finalement, à l’été 1988, les prisonniers ont été placés devant un choix : se soumettre en reniant leur fidélité à l’OMPI ou être exécutés.
Mais la génération qui a suivi ce chemin au nom de Massoud Radjavi et du désir de liberté, a résisté héroïquement en prison, sous la torture et dans les conditions les plus difficiles, jusqu’au choix de la soumission ou de l’exécution. Et elle a maintenu sa position de renverser le régime et de libérer le peuple.
Les courageux prisonniers Moudjahidine et autres vaillants combattants ont prouvé que leur résistance, même les mains liées et dans les recoins des prisons, équivaut à une bataille et une campagne pour le renversement. Une lutte dans laquelle le bourreau s’agenouille devant la détermination du prisonnier.
Certains de ces détenus Moudjahidine, après leur libération, sont ensuite tombés martyrs au cours d’opérations de l’Armée de libération nationale iranienne ou sous les attaques et les bombardements à la roquette du régime sur les camps d’Achraf et Liberty.
Notamment la commandante Zohreh Ghaemi, qui avait passé cinq ans en prison, Pouran Najafi, qui a écrit ses mémoires de cinq ans de captivité dans un livre intitulé « l’envol des chaines », Hossein Sarv-Azad, un témoin du massacre de 1988, et Alireza Taherlou, les deux ayant souffert près de dix ans de détention. Leur crime avait été leur persévérance dans la cause de la liberté et la cause de l’OMPI.

Le but du régime : anéantir une génération et une école de pensée

Chers amis,
Pendant des années, malgré des conditions de répression totale, la Résistance iranienne a fourni à la communauté internationale des preuves des tortures brutales infligées dans les prisons du régime. Des prisonniers aux pieds noircis par la violence inouïe des coups de câbles incessants ont témoigné à plusieurs reprises devant la communauté internationale.
Lors du massacre de 1988, la Résistance iranienne a mis dès le départ, des informations sur les exécutions massives à la disposition des Nations Unies. Malheureusement, elles ont choisi de fermer les yeux sur ces crimes. Il y a quelques mois, sept rapporteurs spéciaux de l’ONU ont signalé que l’inaction des Nations Unies face au massacre de 1988 avait enhardi le régime iranien et aggravé la situation des droits humains en Iran.

Chers Amis,
Le massacre de 1988 est un exemple clair de génocide. La fatwa de Khomeiny stipule explicitement d’exécuter tous les Moudjahidine qui maintiennent leurs positions.
Déjà, en 1980, le représentant de Khomeiny dans la ville de Bam avait écrit dans un décret que les Moudjahidine du peuple, sur ordre de Khomeiny, « ne bénéficiaient d’aucun droit en matière propriété financière, ni même de droit à la vie ».
Le mollah Raïssi, l’actuel président du régime, a lui aussi déclaré en décembre 2009 que tous les Moudjahidine du peuple sont des ennemis de Dieu et condamnés à mort.
Le mollah Jannati, président du « Conseil des gardiens de la constitution » du régime, a déclaré que les Moudjahidine du peuple « doivent être déracinés pour pouvoir planter les racines du régime ».
Et le mollah Pourmohammadi, membre de la « commission de la mort », a déclaré il y a deux ans en août 2019 : « Nous n’avons pas encore réglé nos comptes avec l’OMPI. Le temps est venu pour ce règlement de compte. Aujourd’hui, les Monafeghine [nom péjoratif donné aux Moudjahidine] sont les ennemis les plus perfides (…) et ils doivent répondre, ils doivent comparaitre en procès et nous devons réclamer des comptes à chacun d’entre eux.»
Ainsi, le but du régime dépasse de loin l’exécution de plusieurs milliers, il s’agit de l’anéantissement d’une génération, de l’anéantissement d’une idéologie et de l’anéantissement d’hommes et de femmes qui ont rejeté l’extrémisme religieux sous couvert de l’islam et défendu la liberté et la dignité.
Des hommes et des femmes qui avaient bien sûr foi dans l’islam, mais qui adhéraient aussi à la séparation de la religion et de l’État et qui ont tout sacrifié pour leur foi dans la liberté et l’égalité de toutes et tous, sans distinction d’appartenance ethnique, religieuse ou de conviction. Voilà le visage et l’histoire de l’OMPI forgées au fil des épreuves de ces 56 dernières années.

Chers amis,
Les histoires de la persévérance des prisonniers Moudjahidine qui ont osé maintenir leurs positions courageuses dans le face-à-face avec les bourreaux des commissions de la mort, n’ont jamais pour la plupart été rapportées.
A cet égard, le rassemblement d’un millier d’anciens prisonniers Moudjahidine est le capital inégalé du mouvement pour la justice et du mouvement de résistance pour renverser ce régime.
Le fait qu’un groupe aussi important et précieux de témoins des crimes du régime ait pu se rassembler au cœur d’un mouvement de résistance en dit long sur l’immensité de sa réalité sociale. Au cours des 33 dernières années, ils ont continué à faire avancer le mouvement pour la justice par leur présence militante et efficace dans la lutte contre la dictature religieuse.
Cette assemblée extraordinaire est le sommet d’une grande pyramide dans la société iranienne, constituée des centaines de milliers de prisonniers torturés et des familles de 120 000 martyrs tombés sur la voie de la liberté.
Avec leurs compagnons d’Achraf-3, ils cumulent ensemble plus de 100 000 années d’expériences entièrement consacrées à la lutte et forment le cœur battant de la résistance nationale organisée du peuple iranien, qui d’une part est l’élément essentiel de déstabilisation du régime au fil des décennies et qui d’autre part garantit son renversement et l’avenir d’un Iran libre et démocratique.
Ce grand groupe politique et social ne cesse d’avertir qu’une mer de sang sépare la société iranienne du régime au pouvoir, le facteur le plus important qui ôte toute légitimité à la dictature religieuse.
Ainsi, nous pouvons désormais constater l’enjeu principal et voir comment cette mer de sang délimite les camps politiques formés aujourd’hui en Iran et leurs partisans. Selon Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, depuis le 20 juin 1981, il n’y a plus que deux pôles : « Le front du peuple, de la Résistance et de la liberté contre le front de la réaction, de la tyrannie et du régime des massacres, avec le bourreau de 1988 à la présidence du régime. C’est un signe de déclaration de guerre ouverte et redoublée contre le peuple iranien et l’OMPI qui se situe au cœur de la grande armée pour la libération de ce peuple. »

Maryam Radjavi : Appeler à la justice signifie persévérer et résister pour le renversement et la liberté

Le mouvement pour la justice, un mouvement puissant

Chers amis,
Le mouvement pour la justice et son cortège interminable de combattants et de martyrs n’est pas un phénomène ponctuel.
En septembre 1988, Massoud Radjavi a écrit au secrétaire général de l’ONU : « Selon des informations crédibles, il y a quelques semaines Khomeiny a ordonné dans un décret écrit de sa main, l’exécution des prisonniers politiques appartenant à l’OMPI. »
Ce mouvement puissant a progressé au cours des trois dernières décennies avec des milliers de révélations, la publication de nombreux livres et brochures, des milliers de manifestations, rassemblements, expositions, sit-in, enquêtes et recherches judiciaires et la tenue de procès populaires pour témoigner du massacre.
Les rassemblements et manifestations des Iraniens épris de liberté et de partisans de la résistance devant le palais de justice de Stockholm ces jours-ci sont un autre aspect glorieux du mouvement pour la justice.
Face à une telle détermination pour se battre, c’est la « coupe de poison » des droits de l’homme qui attend Khamenei et il n’aura aucune issue de secours.
Je rends hommage à chacun de vous, sœurs et frères, présents dans cette assemblée et à tous les partisans et acteurs du mouvement pour la justice à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran.

Effacer l’identité des victimes du massacre de 1988

Mes chers sœurs et frères,
Pour nous, l’appel à la justice est synonyme de persévérer, de nous maintenir sur nos positions et de résister de toutes nos forces pour renverser ce régime et instaurer la liberté.
C’est précisément pour cette raison que nier le massacre ou minimiser le nombre de martyrs et effacer leur identité est ce que recherche le régime et ce qui le sert finalement pour sa survie. Cacher les noms et détruire les tombes des martyrs vont exactement dans ce sens.
Dans sa lettre à Montazeri, son dauphin déchu, Khomeiny le fustige et déclare que « les Monafeghine (les Moudjahidine du peuple) ont tiré de votre bouche et de votre plume le nombre plusieurs milliers pour les personnes exécutées. »(1)
Quand on parle d’effacer l’identité des victimes du massacre, il ne s’agit en aucun cas d’une dispute de groupe ou de querelle partisane. Le cœur du sujet, c’est que dépouiller les Moudjahidine massacrés de leur identité politique, c’est la démarche la plus importante de la tyrannie pour éclipser la loyauté de ces martyrs à leur cause, loyauté affirmée en se démarquant du régime et en maintenant leurs positions au prix de leur vie.
Qui ne sait que la fermeté de leur position était « A bas Khomeiny, vive la liberté et vive Massoud Radjavi » ? Ce même chemin sur lequel l’OMPI insiste et se maintient aujourd’hui.
Comment peut-on vouloir détruire l’OMPI, briser ses positions, ses valeurs, ses lignes rouges, et vouloir éliminer le dirigeant de la Résistance, et ensuite se dire sympathisant des martyrs ? C’est le non-sens et l’artifice des services de renseignement des mollahs et de leurs pasdarans pour déformer, faire dévier ou rendre inefficace le mouvement pour la justice. Plus de 100 prisonniers politiques de l’époque du chah, qui sont parmi les plus grands atouts de la lutte de la nation iranienne, avec 1 500 anciens prisonniers de l’époque des mollahs, ont connu et dénoncé ces ruses de la Savak du chah et du Vevak des mollahs. Cela ne trompe plus personne.
D’autant plus que notre peuple pleure toujours le meurtre d’au moins 1 500 jeunes lors du soulèvement de novembre 2019 par les pasdarans et les agents de renseignement du régime.
D’autant plus que notre société est extrêmement en colère et bouleversée par la mort d’environ 400 000 compatriotes sous le coup du coronavirus. Nul n’ignore le rôle criminel de Khamenei dans son opposition à l’achat du vaccin.
D’un autre côté, tout le monde sait que c’est la Résistance iranienne qui, dès le début, a dénoncé cette stratégie de pertes massives et des boucliers humains et de l’envoi de personnes dans les brasiers et les champs de mines du coronavirus pour protéger le régime du danger du soulèvement et de son renversement. C’est comme la stratégie de pertes humaines massives dans la guerre antipatriotique contre l’Irak (1980-1988) et le massacre des prisonniers politiques pour préserver ce régime empoisonné.

Partisans de la Résistance iranienne,
Hommes et femmes courageux qui avez répondu présents à la résistance à tout prix pour la liberté,
Lorsque le chah faisait torturer et assassiner des prisonniers derrière les hauts murs des prisons ou sur les collines d’Evine, il n’imaginait pas que la tempête d’un soulèvement approchait et qu’elle balaierait son régime aux cris de « libérez les prisonniers politiques ». Khomeiny, Khamenei et leurs complices, qui ont fait tuer des milliers de prisonniers par des bourreaux comme Raïssi, ne pensaient pas qu’un jour un puissant mouvement pour la justice se lèverait contre la dictature religieuse, du massacre de 1988 à celui de novembre 2019.

Une mission d’enquête internationale sur le massacre de 1988

Ici même je salue toutes les personnalités et tous les défenseurs des droits humains sur la scène internationale qui se sont manifestés pour défendre les victimes du massacre de 1988, en particulier mon frère Tahar Boumedra, ancien directeur du bureau des droits de l’homme des Nations Unies en Irak et l’actuel directeur de la fondation Justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran (JVMI), ainsi que les juristes éminents venus à cette conférence. Les efforts et les initiatives de ces personnes de grande valeur rendent un service précieux à l’humanité et à son avenir.
Aujourd’hui, un consensus international de grande valeur appelle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et sa Haut-Commissaire à mettre en place une mission d’enquête internationale sur le massacre de 1988. C’est la demande du rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, d’Amnesty International et de plus de 150 éminents défenseurs des droits humains.
– J’appelle à nouveau les gouvernements européens et américains à reconnaitre le massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l’humanité. Ils ne doivent pas accepter de recevoir Raïssi. Il faut lui demander des comptes et le juger.
– J’appelle également à nouveau le Secrétaire général des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et sa Haut-Commissaire, ainsi que les rapporteurs des Nations Unies et des organisations internationales des droits de l’homme à visiter les prisons du régime iranien et à y rencontrer les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques.
– Le dossier des violations des droits humains en Iran, en particulier concernant le comportement du régime dans les prisons, doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU.

8e anniversaire du massacre d’Achraf

Chers compatriotes, chers amis,
Dans cinq jours, nous serons le 1er septembre, date qui marque le huitième anniversaire du massacre d’Achraf (en 2013), au cours duquel la force terroriste Qods dirigée par Qassem Soleimani a procédé à l’exécution collective de 52 membres de l’OMPI et a pris sept otages, dont le sort est toujours inconnu.
Ces Moudjahidine ont été martyrisés dans les camps d’Achraf et de Liberty, mais ils ont semé les graines d’un millier d’Achraf, d’un millier d’unités de résistance à travers l’Iran. Elles sont les flambeaux de la liberté de notre peuple et de notre patrie. Le soleil brillant de la liberté de l’Iran sort de derrière les nuages sombres.

Oui, c’est le grand engagement de la Résistance iranienne de transformer chaque goutte de ce sang innocent versé en une force pour la libération de l’Iran et pour faire triompher leur cause. Et cela se fera !
Gloire aux martyrs !
Vive la liberté !
Je vous remercie.

Maryam Radjavi : Appeler à la justice signifie persévérer et résister pour le renversement et la liberté

Notes

1-Lettre de Khomeiny destituant Montazeri, citation tirée des mémoires de Montazeri.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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