23 Sep 2018

Message de Maryam Radjavi pour la rentrée scolaire 2018-2019 en Iran

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Message de Maryam Radjavi pour la rentrée scolaire 2018-2019 en Iran

Etudiantes, étudiants, lycéennes, lycéens,
Génération d’avant-garde et d’insurgés,
Honorables enseignantes et enseignants,

En cette rentrée scolaire, je vous adresse à toutes et à tous mes salutations. Je rends hommage à votre détermination pour atteindre la liberté et le progrès en Iran et pour éduquer d’une génération désireuse d’instaurer une société fondée sur la liberté, la démocratie et l’égalité.

A la veille de cette rentrée du 27 septembre, souvenons-nous de la brillante bataille livrée en 1981, en cette même période, par la jeune génération d’alors en Iran. Souvenons-nous d’Abdollah Safa, de Soudabeh Pazak, de Fereydoun Bakhchi et d’Afsaneh Chamsabadi dont les noms brilleront à jamais dans l’histoire de la résistance pour la liberté. C’est au prix de leur vie qu’ils ont réussi à faire retentir dans toute la société le cri de « A bas Khomeiny ». Saluons toutes ces étoiles étincelantes dans le ciel de la révolte pour la liberté en Iran.

La rentrée des établissements scolaires et universitaires cette année revêt une importance particulière car elle intervient en plein soulèvement et dans le mouvement de protestation. Le soulèvement de 142 villes en décembre et janvier derniers et d’au moins 27 villes en aout, ainsi que les manifestations majeures de Téhéran, Kazeroun, Ahwaz, Khorramchahr et Borazdjan, ont un message de premier plan. Ces soulèvements font plus que jamais de la leçon de liberté, la meilleure et la plus pressante pour la jeunesse iranienne. La première leçon est la leçon de la liberté.

La seconde leçon c’est de se dévouer à la liberté. 120.000 des enfants courageux de l’Iran ont sacrifié leur vie dans la lutte contre ce régime. Parmi eux, 30.000 prisonniers politiques massacrés en 1988, ainsi que des dizaines de morts et des milliers de personnes arrêtées dans les manifestations de cette année. Tout ceci est le prix que la jeunesse iranienne a payé et continuera de payer pour la liberté.

Et la troisième leçon, c’est celle de l’union et de la solidarité pour la liberté qui culmine dans la formation des foyers de révolte et des conseils de résistance et qui fait avancer les manifestations et le mouvement de protestation.

Aujourd’hui les lycéens, les étudiants et les enseignants du secondaire et du supérieur n’en peuvent plus de la situation très arriérée des établissements scolaires et des universités, et de la situation économique et sociale catastrophique du pays.

Année après année, de plus en plus d’enfants et de jeunes sont privés de scolarisation et victimes d’une exploitation sauvage. On estime le nombre d’enfants qui travaillent en Iran à 7 millions.

Le nombre croissant d’élèves et d’étudiants, en particulier les filles, qui abandonnent la scolarité en raison de la répression, a paralysé l’éducation nationale et l’a rendue inefficace. La population analphabète ou illettrée est au moins de 25 millions de personnes.

D’autre part, le développement comme des champignons des universités, la baisse de leur niveau scientifique et le chômage d’au moins deux-tiers des diplômés universitaires, ont marqué la faillite de l’enseignement supérieur.

La jeunesse iranienne demande pourquoi le système éducatif s’est-il effondré ?
Mais que font tous ces espions et agents répressifs dans les universités ?
Pourquoi les enseignants honorables et les directeurs de lycées sont-ils victimes de tant de discrimination et de répression ?
Pourquoi la majorité d’entre eux vivent pour sous le seuil de pauvreté ?
Pourquoi les élèves, les étudiants et les enseignants sont-ils privés de leur droit de participer à la gestion des affaires des écoles et des universités ?
Pourquoi sont-ils privés de former des associations et de la liberté d’expression et de réunion ?

L’édification d’un système éducatif moderne et démocratique ne pourra se faire qu’après le renversement de la dictature religieuse. Les revendications de liberté et de justice des enseignants iraniens, ainsi que de formation d’associations et de l’arrêt des arrestations et des bannissements de leurs collègues, de la fin de la pauvreté et de la discrimination, dépendent toutes du renversement de la tyrannie religieuse.

La solution est dans l’alternative démocratique de ce régime, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). La solution est aux mains d’une génération qui avance sur cette voie en exigeant le renversement de ce régime. Comme l’a dit Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne : « Les jours des héritiers de Khomeiny et des mollahs cruels touchent à leur fin et l’aube de la liberté et de la justice pointe à l’horizon. »

Lycéennes, lycéens, étudiantes, étudiants,

La rentrée scolaire et universitaire injecte des forces nouvelles au soulèvement et au mouvement de protestation et peut assiéger ce régime en décomposition.

Dressez-vous pour la poursuite du soulèvement et pour libérer l’Iran de l’occupation des mollahs. C’est ce que vous devez à vos compatriotes opprimés et démunis, en particulier aux enfants victimes de ce régime.

Développez les foyers de révolte dans les lycées et les universités !

Faites de chaque lycée et université un foyer de révolte et de chaque ville d’Iran, une ville insurgée !

La liberté et la victoire sont entre vos mains.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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