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10 Fév 2024

Rassemblement des Iraniens pour l’anniversaire de la révolution antimonarchique du peuple iranien

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Rassemblement des Iraniens pour l’anniversaire de la révolution antimonarchique du peuple iranien

Maryam Radjavi : la révolution est en marche en Iran

Chers compatriotes,
Le mois de février est le mois de la révolution, le mois du renversement de la dictature du chah. Viendra aussi le temps du renversement de la dictature des mollahs !
Aucune révolution ne perd sa place dans l’histoire d’un peuple, même si elle est déniée et détournée de ses objectifs.
Le peuple iranien a décidé de tracer une nouvelle révolution dans l’horizon de l’histoire de l’Iran.
L’anniversaire de la révolution de février 1979 amplifie les voix des Moudjahidine du peuple, des combattants et de l’ensemble des femmes et des hommes épris de libertés, scandant « vive la révolution ! ».
C’est une voix qui résonne pour rappeler le bouleversement de l’ordre moyenâgeux et révolu du passé et appeler à l’instauration d’une société juste et démocratique. C’est une réalité qui est aujourd’hui plus nécessaire que jamais.
C’est l’écho des mots de Massoud [Radjavi, dirigeant de la Résistance iranienne] affirmant que la révolution de Février « n’est pas morte, n’est pas réduite en cendres, et n’a pas disparue, mais qu’elle continue de briller avec force dans les veines de nos nouvelles générations révolutionnaires. »

À l’occasion de l’anniversaire de la révolution antimonarchique, nous honorons tout le sang versé et toutes les souffrances de ces 45 années en renouvelant notre pacte sacré de mener la révolution démocratique du peuple iranien jusqu’à la victoire, quel qu’en soit le prix.
Nous saluons la mémoire des pionniers de cette révolution : Mohammad Hanifnejad, Saïd Mohsen, Asghar Badizadegan (fondateurs de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, l’OMPI), Massoud Ahmadzadeh, Bijan Jazani, Amir-Parviz Pouyan (fondateurs de l’organisation des guérilleros Fedayines du peuple d’Iran, l’OGFPI), Chokrollah Paknejad, et le véritable esprit de la révolution antimonarchique, l’ayatollah Taleghani, qui face au grand voleur du siècle qu’était Khomeiny, voyait dans la souffrance et le sang versé des révolutionnaires, la voie qui menait à la révolution de février 1979.
Toutes nos salutations à Massoud [Radjavi, dirigeant de la Résistance] qui, dès le début, a insisté sur la démarcation entre révolution et réaction, entre liberté et tyrannie.
Et dans son premier discours après sa sortie des prisons du chah, il a tracé la direction du mouvement de la liberté du peuple iranien en criant « vive la victoire de la révolution démocratique de l’Iran » et a mené jusqu’à ce jour une grande lutte contre la tyrannie religieuse pour cet objectif d’instaurer une société démocratique.
Saluons la mémoire d’Achraf Radjavi et de Moussa Khiabani, [dirigeants de l’OMPI à l’intérieur de l’Iran], immense tribut du peuple iranien à la liberté, et les Moudjahidine du peuple tombés martyrs lors de l’attaque du 8 février 1981, ces héros qui se sont battus jusqu’à leur dernière goutte de sang en instaurant la tradition de la résistance à n’importe quel prix.

L’authenticité du CNRI, l’alternative démocratique

Ce tsunami qui a balayé l’Iran à la fin des années 1970 et renversé la dictature du chah, a perduré tout au long des quatre décennies passées sans perdre de vigueur :
Depuis la gigantesque manifestation du 20 juin 1981, les combats de l’OMPI dans les années 1980, les brillantes batailles de l’Armée de Libération nationale iranienne, comme celle de Lumière éternelle en 1988, la succession de grands soulèvements des années 1990, les quatorze années de résistance à la cité d’Achraf, le soulèvement de 2009 et la chaine de soulèvements de 2017 jusqu’à ce jour, n’ont laissé aucune place ni aux vestiges du chah, ni aux déserteurs du régime des mollahs.
Mais ce qui a été démontré, c’est la légitimité et l’authenticité de l’alternative démocratique, à savoir le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), qui a tracé la frontière du camp du peuple face au camp du chah et des mollahs depuis quatre décennies.
Et ce qui est devenu une source de fierté, c’est l’invincibilité du peuple héroïque d’Iran, avec son interminable cortège de martyrs, avec la résistance de ses innombrables prisonniers, avec la persévérance de ses grandes et nobles mères et à leur tête celle que toute l’OMPI chérit, Aziz, mère des martyrs Rezaï, devenue un phare d’enseignement pour toute une nation.

Un plan démocratique pour le transfert du pouvoir au peuple

Chers compatriotes,
Au cours de ces 45 années, notre société et notre pays ont beaucoup souffert.
La torture de centaines de milliers de prisonniers politiques et de détenus des soulèvements, l’exécution de 120 000 des enfants les plus braves d’Iran, avec notamment le massacre de 30.000 Moudjahidine du peuple et autres combattants en 1988, l’exil de 6 millions d’Iraniens, la destruction du pays, la pauvreté et la faim pour des millions de personnes et d’innombrables deuils et séparations. Il y a deux approches face à cette amertume et ce désastre : l’une est la détresse, la dépression et le désespoir, et l’autre est la résistance et la lutte aussi fortes que possible.
Notre résistance est fière d’avoir emprunté ce chemin glorieux et d’avoir mis en place des institutions et des fondations qui mènent la lutte à une victoire inéluctable : le Conseil national de la Résistance iranienne, l’Armée de libération nationale iranienne, le Conseil central de l’OMPI, les combattant de la liberté et les unités de résistance ; et la fondation d’un Iran libre demain avec un programme démocratique de séparation de la religion et de l’Etat, le plan des libertés et des droits des femmes, le plan de l’autonomie des minorités nationales opprimées d’Iran et un plan démocratique pour transférer le pouvoir au peuple.

Mes chers compatriotes,
Aujourd’hui, avec vous et vos manifestations et rassemblements à Berlin , à Paris et dans d’autres capitales européennes, nous sommes venus dire que le soulèvement du peuple iranien est prêt à s’élancer malgré tout le sang versé en novembre 2019 et durant le soulèvement de 2022.
Avec les sacrifices des unités de résistance, le slogan « A bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah » s’est répandu durant la révolte de 2022, montrant que ce mouvement est dix fois plus puissant que par le passé, dix fois plus averti contre la propagande du chah et des mollahs, et dix fois plus déterminé à renverser le régime.

La société iranienne est prête pour la révolution

L’événement majeur et parfois sans précédent de ces derniers mois est l’enclenchement du processus de renversement du régime.
Ces protestations et grèves, qui éclatent chaque jour dans tout l’Iran, font retentir les pas de la révolution.
Regardez les activités et les opérations des unités de résistance, l’héroïsme de ces rebelles dévoués ! C’est le signe le plus important montrant la préparation révolutionnaire de la société iranienne.
Quel signe plus clair que celui-ci indique que le volcan de la révolution est sur le point d’entrer en éruption. Oui, la révolution est en marche.
Regardez la peur de Khamenei et de sa poignée de complices ! Ils exécutent sans arrêt, arrachent des yeux et amputent des mains et des pieds pour empêcher les soulèvements.
Mais la révolution est en marche.

Le procès de l’OMPI accusée de lutter pour le renversement

Au fait, où peut-on surtout voir l’impuissance des mollahs ? Dans ce procès tapageur qu’ils ont organisé contre l’OMPI. Ils font le procès de la lutte, du soulèvement et de la détermination historique d’un peuple pour changer son destin.
Mais la révolution est en marche.
Nous leur disons : dans votre réquisitoire de milliers de pages contre l’OMPI, vous n’avez pas indiqué les plus grands « crimes » des dirigeants de l’OMPI et de la résistance iranienne contre le régime inhumain de Khomeiny et Khamenei :
– Le leader de la Résistance a formé des générations successives de jeunes conscients et combatifs et les a amenés sur le terrain pour combattre la tyrannie religieuse. Est-ce un « crime » , ou une raison de fierté ?
– Nous avons fait se lever des générations successives de filles et de femmes en colère pour se rebeller contre l’oppression, l’humiliation et les inégalités et prendre la tête de la lutte contre ce régime misogyne. Et nous sommes fiers de ce crime.
– Nous sommes accusés d’avoir porté, pendant plus de quatre décennies, l’étendard du renversement de la totalité du régime des mollahs, et c’est un drapeau qui flottera sur les ruines de la dictature religieuse.
Oui, nous sommes fiers de ces accusations et de centaines d’autres dans notre lutte contre le régime inhumain des mollahs.

Mise en scène électorale ou mise en scène funéraire du régime

Maintenant, regardez ce qui se passe au sein du régime. A chaque fois, les mollahs organisaient un cirque électoral, mais maintenant ils organisent un spectacle funéraire. Comme l’a dit Massoud [Radjavi] : « Il n’y a pas de choix dans ce régime ; c’est l’heure de la révolution. » Le peuple iranien dit haut et fort que la farce électorale est un tour de passe-passe de Khamenei.
Le peuple iranien vote pour le renversement de la dictature religieuse.
Le peuple iranien vote pour la victoire de la révolution démocratique. Elle sera réalisée sans aucun doute.

Chers compatriotes,
Pour éviter le soulèvement en Iran, Khamenei s’est tourné vers le bellicisme dans la région.
Mais il lui sera impossible de sortir sain et sauf de cette guerre. Ce que la résistance a été la seule à dire pendant des années, apparait désormais aux yeux de tous, à savoir que la tête du serpent de la guerre et du terrorisme est à Téhéran.

Campagne pour l’arrêt des exécutions

En Iran, avec la complicité de monstres comme Ebrahim Raïssi, son président, et Gholamhossein Mohseni-Eje’i, son chef du judiciaire, Khamenei a ouvertement mis en place un gouvernement d’exécutions et de massacres : la pendaison de 860 prisonniers l’année dernière, des milliers de condamnations à mort à travers le pays et les meurtres en série de pauvres petits porteurs au Kurdistan, de pauvres petits transporteurs de carburant au Baloutchistan et de jeunes indociles dans tout le pays.
Durant cette période, bien sûr, la jeunesse insurgée a donné la réponse du peuple iranien à ces exécutions en visant les centres criminels du régime, et continue de le faire.
J’appelle tous les Iraniens, en particulier la jeunesse rebelle, à mener une campagne pour l’arrêt des exécutions. Une campagne nationale pour lutter contre l’exécution quotidienne des jeunes, pour affronter Khamenei ce tyran, pour organiser des rassemblements de protestation devant les prisons, des manifestations et des soulèvements dans tout l’Iran et des protestations incessantes dans le monde entier. C’est ce même mouvement national qui vise à renverser la dictature religieuse.

L’échec de la politique de complaisance

Aujourd’hui, on peut constater au niveau international que la politique de complaisance a lamentablement échoué. Heureusement, les consciences éveillées dans le monde ont trouvé la bonne voie.
J’adresse mes salutations à plus de 500 députés allemands, dont 180 députés fédéraux. Dans une déclaration commune, ils ont demandé à la communauté internationale de se tenir aux côtés du peuple iranien dans ses efforts pour un changement de régime.
Le nombre de parlementaires qui soutiennent la résistance du peuple iranien avec des demandes similaires en Europe, en Amérique, au Canada et en Australie a atteint 4 000 parlementaires de 41 pays du monde. Toutes mes félicitations !
À l’occasion de l’anniversaire de la révolution antimonarchiste, nous renouvelons devant tous ses martyrs et tous les braves qui se sont dévoués à la révolution durant ces quatre dernières décennies, notre serment de lutter jusqu’au renversement de la dictature religieuse en Iran.
La détermination du peuple iranien et de sa résistance et la volonté de la jeunesse, des femmes et des insurgés conduiront à n’en pas douter à la victoire de la révolution démocratique en Iran.

Vive le peuple iranien !
Vive la liberté !

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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