Charles Michel rencontre Maryam Radjavi à Rome : un appel à l’action face aux crimes du régime iranien

L’ancien Premier ministre belge et président du Conseil européen jusqu’en 2024, Charles Michel, s’est entretenu à Rome avec Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), au sujet des derniers développements en Iran et dans la région.
À cette occasion, Charles Michel a exprimé ses condoléances après l’exécution des deux membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, condamnant fermement ce crime inhumain. Il a appelé à une initiative internationale en faveur de la libération des prisonniers politiques en Iran, soulignant que le silence et l’inaction de la communauté internationale face aux crimes du régime, tant à l’encontre du peuple iranien que des populations de la région, et face à ses violations du droit international, constituent un véritable danger. En fait, a-t-il conclu, dans tous ces cas, le silence équivaut à de la complicité.
Charles Michel a également apporté son soutien à la solution démocratique de « la troisième voie », portée par Maryam Radjavi, ainsi qu’à son plan en dix points pour l’avenir de l’Iran. A ses yeux, la position de la Résistance iranienne est tout à fait réaliste. Ce régime ne tombera pas sous les bombes étrangères ; seuls le peuple iranien et sa résistance peuvent libérer l’Iran, a-t-il estimé.
S’agissant des inquiétudes sur un éventuel chaos en Iran en cas de chute du régime, Charles Michel a tenu à souligner : En plus de la présence du Conseil national de la Résistance iranienne comme alternative forte et démocratique, garantissant l’avenir d’un Iran libre, cette nation, riche de plusieurs millénaires de civilisation, ne peut être comparée à aucune autre de la région.
De son côté, Maryam Radjavi a remercié Charles Michel pour son engagement et rappelé que le régime iranien, assiégé par des crises internes et externes, intensifie les exécutions, la répression et les tueries pour tenter de se maintenir au pouvoir. Garder le silence sur les violations des droits humains et la vague d’exécutions en Iran, a-t-elle averti, revient à encourager la dictature religieuse à poursuivre ses crimes à l’intérieur du pays. Les mollahs en concluent également qu’ils peuvent continuer leurs ingérences régionales, leur terrorisme, leurs prises d’otages et leurs projets nucléaires, a-t-elle souligné.
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