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19 Oct 2013

Conférence internationale en présence de personnalités internationales

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Conférence internationale en présence de personnalités internationales

Maryam Radjavi à la communauté internationale :
Tant que vous garderez le silence sur les exécutions en Iran, le massacre d’Achraf et les crimes des mollahs en Syrie, ces derniers n’abandonneront pas leur programme nucléaire.

– Les USA, l’Europe et l’ONU doivent suspendre leur assistance économique et en armement avec l’Irak et contraindre Maliki à libérer les otages et à assurer la protection de Liberty.
– La responsabilité de la vie des otages et des grévistes de la faim à Liberty et dans divers pays incombe aux USA, à l’UE et à l’ONU qui restent silencieux et passifs.

Samedi 19 octobre, s’est tenue une conférence internationale à Paris en présence de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, et de nombreuses personnalités américaines, françaises et européenne. Elle était intitulée : « Iran – Droits humains et menace nucléaire, – protection des habitants du camp Liberty ».

La conférence intervient 50 jours après l’exécution collective de 52 habitants du camp d’Achraf en Irak, membres des Moudjahidine du peuple d’Iran, et l’enlèvement de 7 autres habitants. Il s’agit tous de « personnes protégées » en vertu de la 4e convention de Genève et de demandeurs d’asile bénéficiant d’une protection internationale. Elle a été l’occasion de rendre publique une déclaration signée par des dizaines de personnalités, adressée au Président de la République et à la communauté internationale, qui leur demandent d’agir de toute urgence pour la libération sans délai des sept otages d’Achraf – six femmes et un homme.

Les signataires de la déclaration, au nombre desquels figurent Bernard Kouchner, André Glucksmann et Robert Badinter, exhortent le gouvernement français à prendre une initiative urgente pour assurer la protection des habitants du camp Liberty, pour mettre en place un commission d’enquête impartiale sur le massacre du 1 septembre au camp d’Achraf et la présence permanente d’observateurs et de casques bleus de l’ONU au camp Liberty. Ils soulignent que le silence et l’inaction face au crime encouragent d’autres massacres.

Dans son intervention, Maryam Radjavi, a fait un rappel de la situation : C’est la trahison de toute une série d’engagements des USA et de l’ONU qui a ouvert la voie au massacre du 1er septembre. Et c’est une attitude qui perdure. Evoquant la visite programme de Maliki aux Etats-Unis, elle a demandé pourquoi les USA ne demandent pas à Maliki de libérer de toute urgence les otages ? Pourquoi vont-ils accueillir un assassin à la Maison-Blanche ? Elle a ajouté que la responsabilité de la vie des otages et des grévistes de la faim au camp Liberty et dans cinq pays, comme la responsabilité totale des conséquences humaines et politiques incombaient aux USA, à l’UE et à l’ONU, qui contrairement à leurs obligations légales, demeurent silencieux et inactifs.

Elle a appelé les USA, l’UE et l’ONU à rompre leur assistance économique et en armement avec l’Irak tant que son gouvernement n’aura pas libéré les otages et fourni les équipements nécessaires à la protection du camp Liberty. Tous les habitants de Liberty, a souligné Mme Radjavi, sont des demandeurs d’asile et les USA et l’Europe peuvent rapidement les accueillir et en premier lieu les malades et les blessés. Ce dont ils se sont abstenus jusqu’à présent, et qui a conduit à la mort de 15 d’entre eux.

Dans une autre partie de son discours, Radjavi s’est adressée à la communauté internationale : Tant que vous garderez le silence sur les violations des droits humains en Iran, tant que vous garderez le silence sur le massacre d’Achraf et les crimes des mollahs en Syrie, ces derniers n’abandonneront pas leur programme nucléaire. Ils recherchent une bouffée d’oxygène pour faire progresser dans le plus grand secret leur projet d’armes atomiques. Le peuple iranien ne veut pas du programme atomique qui a porté un coup d’au moins 100 milliards de dollars à l’économie du pays. Ce programme contraire aux intérêts nationaux doit être stoppé aujourd’hui même.

Elle a lancé une mise en garde : tout accord qui ne contient pas l’arrêt des centrifugeuses, la fermeture complète des sites atomiques et la signature par les mollahs du protocole additionnel, aboutira à un résultat contraire à celui espéré.

Radjavi, d’autres personnalités ont pris la parole, notamment : Michèle Alliot-Marie, ancien ministre français de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères (2002 à 2011), Edward Rendell, 45e Gouverneur de l’Etat de Pennsylvanie (2002-2011) et ancien président du Parti démocrate américain (1999-2001), Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, Michael Mukasey, ancien ministre de la Justice américain (2007-2009), Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison-Blanche, Michael Steele, Président du Parti républicain américain (2009 à 2011), Irwin Cotler, ministre de la Justice et procureur général du Canada (2003 à 2006), Marc Ginsberg, Ancien ambassadeur américain au Maroc, Romeo Nicoara et Maria Grecea, Dumitru Ovidiu Ioan députés roumains, Stanislav Polcak, Président de la commission des Affaires juridiques du parlement de la République Tchèque, Jean-Pierre Brad, ancien député français, et Mgr Jacques Gaillot, personalite progressiste et humaniste des Français.

Les intervenants ont appelé la communauté internationale, en particulier les USA et l’UE, à utiliser tous leurs moyens pour contraindre le gouvernement irakien à libérer les otages d’Achraf, et à fournir les équipements nécessaires à la protection de Liberty. Ils ont appelé à l’accueil de ses habitants dans des pays tiers. Ils ont mis l’accent sur le fait que la communauté internationale ne doit pas une fois de plus se faire tromper par les mollahs et que le changement en Iran n’a aucun sens sans l’arrêt des exécutions et de la répression, sans la libération des prisonniers politiques, la fin de l’ingérence dans la région en particulier en Syrie et en Irak et l’arrêt total de l’enrichissement d’uranium.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 octobre 2013

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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