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05 Déc 2012

Des députés appellent à reconnaitre la Résistance pour l’instauration de la démocratie en Iran

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Des députés appellent à reconnaitre la Résistance pour l’instauration de la démocratie en Iran

Lors d’une conférence qui s’est tenue mercredi 5 décembre à la salle Colbert de l’Assemblée nationale sur la crise iranienne, des dizaines de parlementaires ont appelé à une politique plus ferme vis-à-vis de Téhéran et à soutenir le peuple iranien et sa résistance pour le respect des droits de l’homme et l’instauration d’une démocratie dans ce pays. Les parlementaires français ont invité à cette conférence, Maryam Radjavi, à la tête d’une délégation de la résistance

Cette initiative a été lancée par le Comité parlementaire pour un Iran démocratique qui regroupe des députés de toutes sensibilités politiques.

Les députés présents ont rendu public l’appel de dizaines de parlementaires sous forme d’une déclaration écrite au gouvernement. Ils y dénoncent l’insistance de Téhéran à se doter de l’arme nucléaire malgré les sanctions internationales, son exportation de l’intégrisme islamiste, son soutien actif à la répression sanglante en Syrie, son opposition farouche à tout processus de paix au Proche-Orient, et surtout son triste record mondial dans les exécutions et les châtiments cruels, qui font de lui un objet de préoccupation central pour la communauté internationale.

Ils appellent le gouvernement français à soutenir le programme en dix points de la présidente Maryam Radjavi qui défend les valeurs universelles. Ils lui demandent de reconnaitre la Résistance iranienne pour l’instauration des libertés fondamentales et de la démocratie en Iran.

Les députés rappellent qu’après la Grande-Bretagne, l’Union européenne et la France, les Etats-Unis ont radié l’organisation des Moudjahidine du peuple, la force axiale du CNRI, de la liste des organisations terroristes du département d’Etat le 28 septembre dernier.

Maryam Radjavi, qui était l’invitée d’honneur des parlementaires a rappelé les crises incurables du pouvoir, le mécontentement dans la société iranienne et la disposition de la population à un changement de régime. « Le régime des mollahs n’a pas d’issue, a-t-elle expliqué. S’il renonce à son programme nucléaire ou à son soutien au régime syrien, alors il provoquera sa propre désintégration. S’il continue sa politique actuelle, il entrainera la guerre et son renversement.»

« L’unique solution au problème iranien, a tenu à souligner Mme Radjavi, c’est un changement de régime par le peuple et sa résistance. Les sanctions internationales sont un pas positif. Mais elles ne peuvent être efficaces que si l’Occident modifie sa politique à l’égard de la Résistance du peuple iranien. L’actuelle politique devrait être remplacée par une nouvelle qui considère le changement de régime en Iran.»

La présidente élue du CNRI a appelé les gouvernements occidentaux à subordonner leurs relations diplomatiques avec Téhéran à l’arrêt des exécutions et des tortures. Elle leur a demandé de renvoyer le dossier des droits de l’homme de l’Iran devant le Conseil de sécurité. Elle les a appelés à protéger les membres de la Résistance au camp Liberty, à donner à ce camp le statut de camp de réfugiés. Et enfin à reconnaitre la Résistance du peuple iranien pour un changement de régime.

Les députés ont souligné la nécessité d’un changement de politique occidentale en général et celle de la France en particulier ont appelé à une politique qui soit dans le sens du peule iranien et de sa résistance pour le renversement du régime et l’instauration d’une démocratie dans ce pays.

Les députés ont mis en avant l’ampleur de la base sociale de l’OMPI et du CNRI, vaste coalition de l’opposition, dont une large illustration a été le rassemblement de 110.000 de leurs partisans à Paris en juin 2012. Ils ont exposés ses capacités à remplacer la théocratie en Iran. Rappelant les massacres perpétrés en Irak contre les résistants iraniens au camp d’Achraf, les parlementaires ont également appelé le gouvernement français à soutenir les droits des habitants d’Achraf et de Liberty et à ce que l’ONU reconnaisse à Liberty la qualification de camp de réfugiés.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 décembre 2012

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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