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01 Mar 2014

Discours de Maryam Radjavi à la conférence internationale des femmes à Paris

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Discours de Maryam Radjavi à la conférence internationale des femmes à Paris

Nous nous sommes rassemblées pour célébrer la Journée internationale des Femmes. Nous le savons, l’égalité pour les femmes dépendra aussi de leur combat pour renverser les dictatures et leurs contributions actives pour l’édification d’une véritable démocratie.

L’égalité est une cause vivace et bouillonnante, c’est un combat. Car chaque jour et à chaque heure, inégalité et l’humiliation flagellent le dos des femmes dans le monde entier. Car une immense majorité de femmes ne sont même pas propriétaires de leur corps, ni de leurs sentiments, ni de leurs pensées, ni de leur destin. Car encore au XXIe siècle, les armes les plus fortes pour humilier et éliminer les femmes de la scène publique, restent les accusations et les calomnies machistes et réactionnaires.

Il existe encore des subjectivités et des incrédulités destructrices qui barrent la route à l’avancée des femmes. C’est pour cela qu’il faut écarter les obstacles et lever les barrages. Briser les plafonds de verre, les uns après les autres. Il ne faut pas se contenter de nos acquis. Nous devons conquérir les sommets les uns après les autres. Sinon, tant que le système actuel continuera, les femmes seront inférieures et écartées de la place qu’elles méritent, à savoir la gestion de leur destinée, de la société et de leur pays.

Oui, la cause de l’égalité est vivante non seulement à travers le combat contre les privations, les humiliations et les oppressions, mais aussi à travers des femmes qui veulent transformer le monde fait d’oppression et d’inégalité, des femmes qui se dressent pour renverser les dictatures en Tunisie, en Libye, en Egypte, au Yémen, en Syrie, en Irak et en Ukraine, et des femmes qui veulent renverser la dictature religieuse au pouvoir en Iran.

La cause de l’égalité est vivante, à cause des femmes qui se sont données pour mission de bâtir un monde fondé sur la liberté, la démocratie et l’égalité. Des femmes qui en Iran, depuis 150 ans et en particulier depuis la révolution constitutionnelle de 1906, se sont battues pour les libertés et les droits des femmes. Et des femmes qui dans de nombreux pays du monde, ont souffert et ouvert la voie à la lutte d’aujourd’hui. Au siècle dernier, à une époque, les femmes se sont battues pour le droit de vote, et à une autre époque pour éliminer l’inégalité dans la famille et sur le lieu de travail ou pour faire respecter les différences naturelles entre les personnes.

Mais aujourd’hui, au-delà des objectifs des mouvements pour l’égalité, les femmes se sont levées pour une transformation profonde et complète. Le noyau principal de ce mouvement libérateur moderne, nécessaire au progrès des sociétés du 21e siècle, repose dans la force des femmes. Ce qui, dans l’étang immobile et soumis, soudain se révolte et libère de l’énergie pour briser les chaines, c’est bien la force des femmes.
La force qui éliminera l’intégrisme de l’Iran, de la région et du monde c’est la force des femmes.
Oui, les femmes sont la force du changement.

Saluons ici la mémoire de celles dont le souvenir donne un sens de vie et de fierté à cette journée internationale. De Oylympe de Gouges à Clara Zetkin, Fatemeh Amini, Marzieh Oskouï, Azam Rouhi-Ahangaran et Mehrnouch Ebrahimi. Jusqu’à Achraf Radjavi, Mahine Rezaï et des dizaines de milliers d’autres tombées dans la lutte contre les mollahs au pouvoir.

Depuis des femmes et des filles comme Neda, tuée dans la révolte de 2009 par les balles des pasdarans, jusqu’aux étoiles étincelantes comme Zohreh et Guiti, Jila et Mitra, Fatemeh et Maryam, Pouran, Kolthoum et Roya tuées à Achraf et à Liberty. Rendons leur hommage !

L’année dernière, pour cette journée, j’ai dit qu’il y avait 35 ans en Iran, un régime intégriste était arrivé au pouvoir. Mais le peuple iranien et sa résistance se sont dressés pour le renverser et changer de régime, un apartheid sexuel et une dictature religieuse fondée sur la négation et la répression des femmes. Et en face s’est levé un mouvement profondément démocratique croyant dans l’égalité et l’antithèse de ce régime intégriste, et une lutte longue et difficile a commencé.

Le problème était de savoir comment guérir la blessure de la trahison que Khomeiny a fait à l’espoir et la confiance du peuple et comment ramener la révolution sur la voie de la liberté. La réponse de Massoud Radjavi a été la suivante : Avec des sacrifices sans bornes et désintéressés. Et il a lui-même ouvert ce chemin.

Nous étions face à deux voies : se soumettre à l’intégrisme ou avancer, et ce, dans un rapport de force très inégal. Nous avons choisi d’avancer. Nous avons pris le chemin de la transformation dans la culture et les idées. Une révolution qui a ouvert la voie, en supprimant toutes les idées réactionnaires et d’exploitation. Elle a donc conduit aussi à un changement et une émancipation chez les hommes. Et c’est ainsi que nous avons augmenté notre combattivité pour renverser le régime.

Les femmes sont des pionnières dans cette lutte pour l’élimination de toute pensée d’asservissement et elles ont atteint un nouveau stade, celui d’être convaincues de leur égalité. Des femmes dures à la tâche qui ne sont pas arrêtées par les difficultés aussi grandes soient-elles, et qui ne baissent pas les bras. Dans la voie de l’émancipation, pour se débarrasser des entraves, elles ont trouvé la force et la capacité d’accepter des engagements cent fois plus grands. Pionnières dans le domaine des lourdes responsabilités et modèles dans la gestion collective, elles ont fait une ligne rouge de la moindre ambition et de l’idéologie du « moi d’abord ». C’est pourquoi aujourd’hui nous assistons à de nouvelles expériences dans la lutte émancipatrice.

La présence de ces femmes responsables, non dans le sens de l’élimination des hommes, mais dans le sens de former une génération d’hommes libérés qui participent activement à la quête des valeurs de l’égalité, ont découvert un nouveau monde en matière de responsabilités, de créativité et d’aptitudes.

Ainsi, dans leurs relations, au lieu de se laisser aller à des réactions irréfléchies, ces femmes sont désormais en mesure d’écouter les critiques et les opinions opposées, en un mot d’écouter les autres – ce qui est une haute faculté humaine qu’elles ont cultivée en elles-mêmes. Et elles ont appris que pour respecter les autres, elles doivent mettre de côté leurs intérêts personnels et donner de leur personne aux autres. C’est de cette manière que l’affection et le dévouement remplacent la jalousie et l’humiliation.

Les différences d’opinion et la diversité des initiatives ne se heurtent pas au gaspillage d’énergie mais deviennent une source de potentiel et de progrès. Les fautes et les erreurs ne sont pas la cause d’élimination et de divergences, mais sont une source de leçons, de promotion et d’investissements pour les prochaines étapes. La libre expression, à savoir le moyen d’extériorisation le plus important de l’être humain, est un principe essentiel dans les relations internes du mouvement. Et les membres de la résistance, ont fait de l’expression active et sans condition, une valeur dans leurs relations.

Oui, les relations d’un genre nouveau de ces femmes d’avant-garde ont ce mot d’ordre : Critiquez, écoutez, luttez contre les obstacles et ne baissez pas les bras, corrigez-vous, changez, bougez et allez de l’avant !

Ces femmes pour qui la plus haute valeur est de voir leurs sœurs avancer et se renforcer, apportent un nouveau message. Ce message qui va au-delà de toute parole, s’est manifesté dans une génération de femmes dont l’idéal est le dévouement et le don de soi pour leurs sœurs, au lieu de se donner la priorité.

C’est dans une telle génération que je puise mon courage. Une génération qui a trouvé dans les ténèbres de la cruauté, de la jalousie et de la rivalité, la force de se donner et de se sacrifier pour d’autres femmes, et qui peut avec toutes ses différences, agir comme un seul corps dans la lutte pour la liberté.

Les hommes de l’OMPI en tirent un enseignement. Cette génération de femmes et d’hommes au lieu de s’éliminer les uns les autres, apprennent à décupler leurs forces en partageant leurs capacités mutuelles.

Ces relations émancipées et avancées transforment les attaques et les pressions de l’ennemi, aussi violentes soient-elles, non pas en désespoir et en détresse, mais en occasion pour lutter davantage. Et le fait est qu’à tous les tournants décisifs, toutes les feuilles de routes individuelles aboutissent à des engagements plus élevés, des liens plus solides avec la cause d’une résistance cent fois plus forte. Alors on ne peut pas dire que les femmes d’avant-garde d’Achraf soient seulement un millier, car elles se multiplient les unes dans les autres.
Et avec leurs sympathisantes partout dans le monde elle forment une queue jusqu’à Téhéran.

Oui ces femmes, pas juste une seule figure spéciale et exceptionnelle, mais toute une génération de femmes dynamiques et de pionnières, vont diriger le renversement de la dictature religieuse. Les femmes iraniennes peuvent et doivent être à l’avant-garde de l’édification d’un Iran démocratique, pluraliste, annonciateur de paix, d’émancipation et d’égalité.

Chères amies,

Ce mal obscure et funeste qui se nourrit de l’inégalité et qui produit en permanence l’oppression et la discrimination, s’appelle l’intégrisme islamique dont le cœur bat à Téhéran sous le régime des mollahs. Les mollahs ont envoyé des hordes de Pasdarans en Syrie qui y transfèrent depuis le Liban, l’Irak et d’autres pays, des groupes qu’ils ont créés sous les titres de chiites ou sunnites, pour massacrer le peuple syrien et ils cherchent à anéantir la révolution syrienne. Le régime du guide suprême en Iran est lui aussi responsable du massacre de 140.000 hommes, femmes et enfants innocents syriens. Tout comme des bombardements et des attentats des forces irakiennes sous le commandement de la force Qods des mollahs qui massacrent les Irakiens sans défense de Ramadi à Falloujah, de Bagdad à Mossoul et de Diyala à Hilla.

Au Liban, en Palestine, au Yémen et en Afghanistan aussi, le destin et la vie politique et sociale de ces peuples sont pris en otage par le terrorisme et l’intégrisme dirigés par le régime iranien. Peu de pays au Moyen-Orient et dans le monde musulman sont épargnés par les provocations et le terrorisme des mollahs. De même que ses tentatives pour se doter de l’armement nucléaire ont mis en péril la paix et la sécurité dans le monde. En vérité, en raison de la faiblesse et de l’instabilité de leur régime qui est dans sa phase terminale, les mollahs sont en guerre contre les peuples de la région et la communauté internationale.

Ainsi donc si ce régime venait à abandonner la misogynie, tout comme l’exportation de l’intégrisme et la discrimination religieuse, la dictature du guide suprême s’effondrerait. C’est pour cette raison que ni le mollah Khatami, ni le mollah Rohani, qui en raison des impasses du régime se livrent à des gesticulations de réforme et de modération, ne se sont approchés d’une réduction de l’oppression et de la répression des femmes, parce que ce serait le début de la fin du régime. C’est pour cette raison, que les projets de lois qu’Ahmadinejad avait présentés pour renforcer l’inégalité des femmes, sont maintenant annoncés comme des lois par Rohani.

On dit que l’Iran est le cœur de l’intégrisme islamiste. Mais nous, nous disons qu’en s’appuyant sur le passé de lutte, des idées et de la culture du peuple iranien, et en s’appuyant sur 50 ans de persévérance et de ferveur des Moudjahidine du peuple, l’Iran est devenu un foyer de libération de l’intégrisme et en même temps le foyer de libération des femmes, qui va accomplir la cause de l’égalité et c’est une perspective brillante que les femmes iraniennes vont réaliser.

Cette aptitude est mise en valeur par des femmes d’avant-gardes tombées en martyrs et encore récemment à Achraf ; permettez moi de vous parler de l’une des étoiles de cette constellation : Ma sœur Zohreh Ghaemi qui a commandé le combat et la persévérance historique du camp d’Achraf. Elle avait 35 années d’expérience, dont cinq passées dans les prisons de Khomeiny ; elle avait gardé dans sa chair les marques profondes de la torture et des morsures du fouet. Dans l’attaque des 28 et 29 juillet, alors qu’elle conduisait la défense des Achrafiens, elle a été grièvement blessée d’une balle dans la jambe.

Dans le massacre d’Achraf le 1er septembre, Zohreh ainsi que Guiti ont incarné l’honneur, la bravoure et la résistance des femmes iraniennes face au régime du guide suprême. Elle a brillé en se plaçant en première ligne devant ses frères et ses sœurs. Et les bourreaux qui avaient fait d’elle et des autres femmes résistantes leurs cibles principales, lui ont ravagé le visage en l’abattant d’une balle à bout portant. Qu’ont vu les criminels dans sa résistance d’airain et dans son visage et son regard plein d’assurance, qu’ils n’ont pu supporter ? Ils y ont lu leur humiliation, leur faiblesse et leur défaite.

Oui, c’est ainsi que Zohreh a fait d’elle-même un bouclier protecteur qui a épargné les 42 Achrafiens rescapés de ce massacre. Au-delà de toutes ces scènes fortes de lutte, Zohreh se battaient pour une noble cause, pour l’émancipation, l’égalité et la liberté des femmes. Sur la voie du sens des responsabilités, elle était devenue un modèle dans le travail collectif et le dévouement aux autres. Lors des dernières élections internes de l’OMPI, elle avait été élue par l’assemblée générale co-première secrétaire de l’organisation.

Sabah et Assieh, Mahdieh et Nastaran, Faezeh, Fatemeh, Chahnaz et Marzieh, qui sont tombées martyres le 8 avril 2011, étaient toutes de cette génération de femmes conscientes, sous la responsabilité de Zohreh qui avait assuré leur formation et auprès de laquelle elles avaient mûri.

Lors du massacre d’Achraf, Jila Tolou a brillé elle aussi, car au moment de mourir, comme le montrent les photos et les films, elle a pris Zohreh dans ses bras en se plaçant devant elle pour la protéger des balles. C’est cela un lien de sœurs, d’amour et de solidarité authentiques, prémices d’une nouvelle identité historique.

Oui l’histoire de chacune d’entre elles raconte la terrible bataille que cette génération livre pour la libération de l’Iran. Et leur histoire commune annonce la victoire des femmes dans la lutte pour la liberté et l’égalité. Ce n’est pas sans raison si elles suscitent ainsi la colère dans le camp du Guide suprême dont les acolytes ne se privent pas de toutes sortes de diffamations afin de neutraliser leur impact auprès des femmes en Iran et dans le monde.
Mais ni les massacres ni les diffamations ne peuvent cacher la gloire et entraver le progrès de cette génération.
C’est pourquoi défendre les femmes d’avant-garde de Liberty est aujourd’hui un devoir urgent pour le mouvement de l’égalité.

Avec les hommes qui combattent à leurs côtés, elles se voient refuser l’accès à des moyens d’assurer leur sécurité et leur protection face aux attaques à la roquette à répétition. Le gouvernement vassal des mollahs en Irak, les prive aussi des normes minimales humanitaires, médicales et sanitaires.

Je vous demande à toutes ainsi qu’à mes sœurs à travers le monde, de venir en aide aux Achrafiennes de Liberty et d’exiger de l’ONU et du gouvernement américain de respecter leurs engagements d’assurer la protection des habitants et leur transfert de Liberty, et en particulier de mettre à leur ordre du jour la libération des 7 otages et de renvoyer devant le Conseil de sécurité de l’ONU le dossier de ce massacre.
Chères amies,

La cruauté et la férocité des intégristes islamistes traduisent en faite la réaction défensive des forces rétrogrades face aux forces du progrès doté d’un grand potentiel social. A notre époque les femmes constituent la composante majeure de ces forces du progrès.

Le régime du guide suprême en Iran, dont la constitution et toutes les lois et politiques sont fondées sur la discrimination des femmes et la misogynie, a élaboré et mis en vigueur ces dernières années de nouvelles lois misogynes pour livrer sa guerre aux femmes. Notamment :
– La loi pour contraindre les familles à faire davantage d’enfants.
– Le projet de loi ignoble autorisant le mariage des hommes avec leur fille adoptive.
– La séparation des sexes et les quotas de filles dans les universités.
– L’interdiction de 77 matières d’études pour les filles et de nombreuses autres interdictions.

Partout où vous regardez en Iran, les femmes sont la cible d’oppression, d’injustice et de répression.
Dans la ville de Baneh, elle s’appelle Avine Osmani, elle a 17 ans, et elle a été assassinée par les pasdaran.
A Téhéran, elle s’appelle Somayeh, avec sa fillette de 6 ans, Rana, elle a été victime de jets d’acide.
Au Baloutchistan, les filles de moins de 15 ans sont victimes de mariages forcés.
Devant la prison de Ghezel-Hessar, près de Téhéran, ou devant le parlement des mollahs, il y a des mères et des femmes rassemblées pour protester contre l’exécution de leurs enfants.
A Dezfoul, dans le sud-ouest, à Masjed-Soleiman et Aligoudarz, Azna et Doroud, Izeh et Ispahan, ce sont les femmes bakhtiari excédées qui, il y a deux semaines, se sont soulevées contre l’oppression et les calomnies des mollahs.
Et parmi les prisonniers politiques, ce sont nos vaillantes sœurs qui résistent et font échec aux geôliers.

Je dis à mes sœurs et à mes filles dans tout l’Iran : Résistez fermement et persévérez ! Ce régime misogyne touche à sa fin.
Pour les Iraniennes, et pour toutes les femmes dans la région, ce moment, c’est le moment du passage du désespoir à l’espoir. Le passage de la colère à l’envie de changer et de faire changer. Le passage du deuil et de la tristesse à une énergie nouvelle pour aller de l’avant. Martin Luther King disait : « L’arc de l’univers est long, mais il tend vers la justice » Oui, l’univers et le temps des femmes iraniennes finiront aussi par tendre vers la justice, la liberté et l’égalité. Soyez certaines que ces femmes dépouillées et réprimées renverseront le régime du guide suprême.

Mes chères compatriotes,

Nous recherchons la démocratie, une démocratie fondée sur la liberté, l’égalité et la séparation de la religion et de l’Etat. Des libertés individuelles pour toutes et tous, le pluralisme, l’abolition de la peine de mort et des droits égaux pour les femmes, notamment l’égalité dans les libertés et les droits fondamentaux, l’égalité face à la loi, légalité économique, l’égalité dans la famille et le libre choix dans tous les domaines, en particulier la liberté de choisir ses vêtements, en insistant sur la participation active et égale des femmes à la direction politique de la société.

Oui nous voulons un ordre nouveau et nous voulons renverser et déraciner l’ordre ancien et rétrograde. C’est dans ce sens que nous renouvelons notre serment. Nous renouvelons notre serment pour étendre la bataille jusqu’au jour où il ne restera plus de trace d’asservissement sexuel, d’asservissement de classe ni d’asservissement religieux.

Vive les femmes insurgées d’Iran !
Vive les mille femmes d’avant-garde à Liberty !
Vive la liberté !

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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