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05 Sep 2020

Maryam Radjavi : Les 55 années de l’OMPI sont étroitement liées au désir de liberté et de justice du peuple d’Iran

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Maryam Radjavi : Les 55 années de l’OMPI sont étroitement liées au désir de liberté et de justice du peuple d’Iran

Discours pour l’anniversaire de la fondation de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran

  

Chers Compatriotes,
Familles de martyrs et de prisonniers politiques,
Partisans et soutiens de l’OMPI,

L’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) est le fruit de la persévérance du peuple iranien contre le chah et les mollahs et l’incarnation de l’espoir dans l’histoire de demain. Elle entame sa cinquante-sixième année d’existence. A toutes et tous, mes plus vives félicitations.

Le chah et sa SAVAK infernale, avec le soutien des puissances et des superpuissances et son rêve de grande civilisation, sont finalement tombés avec le soulèvement du peuple iranien. Les mollahs aussi avec leurs gardiens de la révolution, malgré les massacres et la répression inhumaine et leur rêve de califat islamique, seront renversés par le peuple iranien, sa résistance et la grande armée de la liberté.

Celle qui garde la tête haute, qui a tenu bon et qui tiendra bon, c’est la résistance du peuple iranien, au centre de laquelle se trouve l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran.

Gloire aux grands fondateurs Mohammad Hanifnejad, Saïd Mohsen et Asghar Badizadegan qui ont pris l’initiative historique d’ouvrir cette voie.

Et bienheureux soit Massoud qui a relancé et épanoui cette organisation sous les coups destructeurs de deux dictatures et qui lui a fait atteindre son apogée dans la lutte contre la tyrannie religieuse. Il l’a protégée de la déviation, de l’opportunisme et du piège de la dépendance et l’a placée au centre d’une alternative démocratique.

Il a également transformé l’organisation en une armée de libération qui a traversé différentes étapes dans son évolution.


De Hanifnejad, le fondateur de l’OMPI, à Massoud Radjavi

Quand on parle d’organisation, d’armée et d’alternative, de Hanifnejad à Massoud Radjavi, il ne s’agit pas un jeu de mots. Ce n’est pas une formulation détachée de la réalité. Chacun de vous en connait le prix ; vous l’avez éprouvé pendant des années et vous devez le transmettre à la génération du soulèvement. Cet ensemble que sont l’organisation, l’armée et l’alternative, qui forme l’alternative véritablement démocratique et patriotique, représente le trio des carences fondamentales dont le peuple a souffert dans sa lutte depuis la Révolution constitutionnelle jusqu’à ce jour, et dont l’absence, malgré tous ses sacrifices, lui a fait payer un très lourd tribut.

Parce que lorsqu’il n’y a pas d’organisation et de leadership compétents, il n’y a pas de changement fondamental. Comme lors de la Révolution constitutionnelle où le peuple s’est soulevé et a imposé une Constitution à la monarchie absolue, mais n’a reçu aucune garantie.

Aucune lutte ne peut être menée à temps complet et à part entière sans une organisation professionnelle. C’est l’une des premières leçons de Hanifnejad aux Moudjahidine du peuple de cette époque. Dans la révolution antimonarchique, l’absence d’une organisation dirigeante s’est fait sentir. L’OMPI avait été démembrée par des opportunistes de gauche. Le chah avait de son côté exécuté les fondateurs de l’organisation.

Même aujourd’hui, nous voyons que le régime dit en mille langues que le problème est l’OMPI, qu’elle doit être éradiquée et qu’il faut en séparer la tête du corps pour que le régime survive. Les mercenaires du régime travaillent tous dans cette optique !
Concernant l’Armée de la liberté, si elle n’existe pas, il arrivera la même chose qu’à Mossadegh. Ce mouvement national, malgré tous les sacrifices contre le coup d’État réactionnaire et colonial, est resté sans défense et a échoué.

Quant à l’alternative démocratique et indépendante, l’expérience historique de l’usurpation et du vol de la révolution antimonarchique est on ne peut plus claire. Le peuple iranien en paie le prix depuis 42 ans.

Les vestiges du chah sont également redevables des crimes de Reza Khan et de son fils Reza Pahlavi. Ils disent que le problème est de savoir pourquoi il y a eu une révolution, et pourquoi le peuple n’a pas su apprécier la dictature dépendante de l’étranger.
Nous, nous disons que la révolution est nécessaire au progrès et la dialectique de l’évolution. Le problème n’était pas dans la révolution. Le problème était dans l’alternative. Le problème était dans la direction de la révolution et non dans la révolution. C’est la première leçon que nous avons tirée de la révolution antimonarchique, et Massoud l’a approfondie et théorisée, et a présenté sa solution au peuple iranien avec le Conseil national de la Résistance comme la seule alternative démocratique et indépendante.

Je reviens à la leçon du premier jour, il y a 55 ans, du temps du fondateur Hanifnejad, c’est-à-dire la leçon de l’organisation et de sa structure. Si cette organisation veut faire une révolution dans la société, elle doit avoir sa propre théorie et son idéologie révolutionnaires. Elle doit endosser la responsabilité et la souffrance de la révolution contre le chah et les mollahs.

Une lutte sans répit avec des sacrifices sans fin, voilà l’histoire des 55 dernières années, avec une mer de sang et une série de dures épreuves semées de difficultés et d’obstacles que nous connaissons tous. Oui, en effet, traverser chacune d’elles, c’est-à-dire chaque coup et chaque complot, nécessite des capacités et une aptitude, une conscience et une perspicacité politiques, sociales et historiques.

C’est là où nous avons besoin d’idéaux et d’idéologie sinon nous ne pourrons jamais emprunter cette voie. Comme l’a dit l’Imam Hussein : se battre pour ses idées. Car enfin, un Moudjahidine n’existe pas sans croyance et idéal. C’est pourquoi le chah, les mollahs, leurs acolytes et leurs alliés, sont violemment hostiles à l’idéologie et aux idéaux de l’OMPI.

Le chah disait que nous étions des saboteurs et des marxistes islamistes. Khomeiny a dit que nous sommes des hypocrites et des éclectiques et pires que des infidèles. Dans la culture du chah, des mollahs et de leurs semblables, même ceux avec de fortes apparences de gauche, disent que nous n’avons pas le droit d’avoir une idéologie ou un idéal ; que nous n’avons le droit que de nous mouvoir uniquement entre les orbites qui tournent autour du chah et des mollahs ! En particulier, une femme Moudjahidine n’a pas le droit de choisir sa tenue. Les mollahs ont dit le foulard ou un coup sur la tête, et des années avant eux, Reza Khan avait dit : pas de foulard ou un coup sur la tête !

Les deux logiques sont réactionnaires jusqu’à la moelle des os et liberticide. À notre avis, une femme doit choisir elle-même. Tout comme les gens doivent être libres de choisir leur religion, leurs croyances et leur doctrine. Le plan du Conseil national de la Résistance iranienne sur la séparation de la religion et de l’État stipule qu’ « aucun citoyen, en raison de sa croyance ou non-croyance à une religion, n’a ni privilège ni handicap pour être élu, pour élire, pour postuler à un emploi, pour poursuivre des études, pour accéder à la magistrature ou faire valoir tout autre de ses droits civils.»..
Tout comme la nouvelle république doit être élue par le peuple iranien, hommes et femmes, dans un vote libre, égal et direct.

Dépoussiérer la religion

C’est pourquoi les 55 ans d’existence de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran et les 40 années du Conseil national de la Résistance iranienne sont étroitement liées aux souffrances du peuple iranien et à son désir de liberté, de justice et de souveraineté populaire.

Les soulèvements en Iran depuis l’hiver 2017-2018 montrent clairement qu’ils sont le théâtre de la réussite sociale de l’OMPI, en particulier dans la jeune génération insurgée, et en même temps le théâtre de l’avancée de l’OMPI et des activités croissantes des unités de résistance.

Comme l’a dit le Dr Hezarkhani : « Une révolution est en cours en Iran. Et quelle que soit l’opinion que nous avons, nous devons aider l’OMPI autant que possible pour que cette révolution se concrétise au plus vite. »

Le Dr Hezarkhani est vraiment l’un des écrivains et intellectuels iraniens contemporains les plus éminents, dont le travail politique et culturel est connu de tous depuis plus de 60 ans. Concernant le rôle de dirigeant de Massoud face à l’extrémisme religieux de Khomeiny, il a déclaré : « Massoud a opposé son interprétation de l’islam à celle de Khomeiny, ce qui était majeur. Il n’a pas été facile d’en supporter les épreuves et les conséquences, mais cela a transformé le mouvement de résistance en un mouvement qui sait ce qu’il veut politiquement et qui sait ce qu’il veut faire. À mon avis, le secret du progrès de l’OMPI réside dans le fait qu’elle a dépoussiéré la religion. »

Le peuple veut le renversement

Chers compatriotes,
La pauvreté, l’oppression et le coronavirus sont endémiques en Iran aujourd’hui. Les différences de classe n’ont jamais été aussi terriblement profondes. La machine de répression ne s’arrête pas un instant pour maintenir le système pervers de la dictature religieuse. Son système judiciaire prononce des condamnations à mort en rafales. Cependant, la société n’est pas passive ni indifférente et se révolte.

Des révoltes et des rébellions croissent dans tout l’Iran, irriguées par le sang de milliers de martyrs. Des soulèvements viendront. Achraf, avec sa persévérance historique et ses martyrs, s’est multipliée sous la forme d’unités de résistance dans tout l’Iran, et le cauchemar de la grande opération « Lumière éternelle » [de l’Armée de libération nationale iranienne qui s’est déroulée en 1988] est plus effrayant chaque année pour les dirigeants du régime.

En un mot, nous sommes face à une société explosive, avec des insurgés qui se tiennent en embuscade et prêts à la révolte. La jeunesse est la force déterminante de ce soulèvement. Et la jeunesse rebelle ouvre la voie à l’énorme déferlement d’énergie des opprimés.

Regardez les soulèvements de novembre 2019 et janvier 2020. Les gens qui sont descendus dans la rue n’ont laissé aucun doute sur le fait qu’ils voyaient la solution à tous leurs problèmes dans le renversement de la dictature religieuse. Ils ne veulent rien du régime si ce n’est qu’il soit renversé. Ils ne regardent pas en arrière, leurs regards se tournent vers l’avenir et ils scandent « A bas l’oppresseur, qu’il soit chah ou mollah ». Ils visent les signes extérieurs du pouvoir clérical. Et ils sentent de tout leur être que ce régime est irréformable et qu’il doit être renversé dans son intégralité. Ils savent également que les mollahs ne lâcheront pas le peuple iranien avec de belles paroles.

Oui, ce sont les mêmes lignes et démarcations politiques sur lesquelles persiste le Conseil national de la Résistance iranienne depuis 1981. Cela traduit la voie et la tradition de l’OMPI, qui ont été balisées par le sang de plus de 100 000 Moudjahidine du peuple. Le régime fait avec les manifestants emprisonnés, ce qu’il fait avec les Moudjahidine du peuple dans les prisons et les salles de torture depuis 1981.

La description des tortures de Navid Afkari et de ses frères et ensuite la double peine de mort et les longues peines de prison, ont indigné non seulement le peuple iranien mais aussi la conscience de l’humanité contemporaine.

Aujourd’hui, une nouvelle est arrivée indiquant que le régime les a changés de place. Ce que nous avons à dire, ce que le peuple iranien et le monde ont à dire c’est : ne les exécutez pas, libérez-les !
Le mois dernier, la publication de la photo d’une petite fille et d’un petit garçon des deux côtés du portrait de leur père Mostafa Salehi, manifestant récemment exécuté, a une fois de plus enflammé le cœur douloureux de notre peuple en Iran. Au cours de la première semaine de juillet, l’appareil judiciaire de Khamenei avait condamné à mort trois prisonniers du soulèvement. Mais à la suite de la campagne « N’exécutez pas » de millions de personnes, le régime a été temporairement contraint de battre en retraite.

Par conséquent, les Moudjahidine du peuple sont fiers que la voie et la tradition de la lutte et de la résistance nationale se soient épanouies et multipliées par millions.

Le régime pris dans les tourbillons

En même temps, de Beyrouth à Bassorah, Najaf, Karbala et Bagdad, le régime clérical est pris au piège. Les jeunes Irakiens mettent le feu aux centres et aux symboles de ce régime cruel et de ses mercenaires et crient que le régime iranien doit partir.
Oui, l’OMPI entame sa 56e année dans une situation où le régime est dans une impasse et happé dans des tourbillons politiques, économiques et internationaux.

Khamenei est incapable du moindre changement ou ouverture pour réduire le mécontentement populaire.
La décision de Khamenei de placer ses pasdarans criminels à la tête de divers organes, comme le parlement, n’est pas un signe de force. C’est dû à la faiblesse et au repli sur soi. Cela sert à contrôler ces appareils autant que possible pour éviter leur effondrement. Tout comme la dépouille de Qassem Soleimani, l’accord nucléaire moribond et le gouvernement soi-disant modéré de Rohani à bout de souffle, sont restés sur les bras du guide suprême.

Les pique-assiettes du régime, qui rêvaient depuis longtemps de réforme, vivent désormais dans le cauchemar du renversement.
Les partisans et propagandistes du régime, qui espéraient la répression du mouvement de protestation, ont été déçus.
Les chaînes d’illusions des « c’est impossible et cela ne se peut » se sont effondrées.

La peur a changé de camp et désormais ce sont les mollahs et les pasdarans qui tremblent.
Les valeurs et la voie de l’OMPI, en particulier le sacrifice, pour renverser le régime, guident la génération du soulèvement dans les rues d’Iran. Les mêmes personnes qui se sont révoltées en même temps dans 200 villes, ont fait preuve d’une grande unité d’action et ont établi une solidarité nationale sur le champ de bataille.

Oui, les soulèvements de ces trois dernières années ont fourni un tableau brillant des batailles décisives de l’avenir, un tableau des batailles fondatrices des insurgés et de la grande armée de la liberté.

Mes chers compatriotes,
Cela fait sept mois que l’ombre de l’épidémie tragique de coronavirus assombrit notre pays.
Les estimations les plus prudentes portent le nombre de morts du coronavirus à 100.000.
Khamenei et Rohani avec les gangs mafieux qui gouvernent notre pays ne dépensent même pas une petite partie des centaines de milliards de dollars des richesses du peuple qu’ils ont volés pour lutter contre ce virus. L’ampleur du nombre de victimes aurait pu totalement être évitée.

Certains responsables du régime disent que les actions du pouvoir dans cette épidémie ne sont pas une mauvaise politique, mais un meurtre prémédité. Khamenei et Rohani veulent bloquer leur renversement avec une vague de victimes. Mais ce grand crime augmente la colère et le dégoût des masses et renforce leur motivation de renverser la dictature religieuse.

Le régime ne paie même pas les salaires des infirmières, des médecins et du personnel médical qui risquent leur vie et leur famille pour sauver les malades jour et nuit sans le moindre congé.
Saluons-les une fois de plus pour leurs efforts inlassables pour sauver les malades, et dédions une minute d’applaudissement à ceux qui sont morts dans leur devoir sacré.

Les unités de résistance, instigatrices du soulèvement

Mes chers compatriotes,
Les moyens d’actions sont plus que jamais prêt à aviver les flammes du mouvement et du soulèvement. Cela signifie :
– L’état d’ébullition et les conditions révolutionnaires de la société et la prise de conscience de la lutte, en particulier dans la jeune génération.
– Des dizaines de villes insurgées prêtes à se libérer des griffes des gardiens de la révolution sur la base de l’expérience des récents soulèvements.
– Des centaines de milliers de jeunes combattants dans diverses villes prêts à se sacrifier.
– Et un mécanisme de libération, à savoir les unités de résistance qui brisent le mur de la répression et qui sont les instigatrices du soulèvement.
Oui, le régime clérical est plus que jamais assiégé.
Que les Moudjahidine du peuple d’Iran, main dans la main avec leur peuple bien-aimé, accomplissent leur grande mission et engagement historiques qui est de renverser le régime dans son intégralité et d’instaurer la liberté et la souveraineté du peuple iranien.

Aujourd’hui, vous avez entendu l’histoire de la fondation de l’Organisation de la souffrance et du sacrifice des Moudjahidine depuis le premier jour jusqu’à ce jour. Nous avons brièvement relaté les efforts incomparables et irremplaçables de Massoud Radjavi. Nous avons rappelé la sincérité et le sacrifice de la génération des Moudjahidine à tous les moments sur les champs de bataille, dans toutes les épreuves et à toutes les périodes clés. Nous avons traité de la révolution interne des Moudjahidine. Surtout avec les paroles éclairantes de ma chère sœur Zahra.

Mais au fait à quoi ont servi tous ces efforts, sacrifices et dévouements, si ce n’est pour une cause et un objectif noble, qui sont la liberté et la libération du peuple iranien des griffes de toute oppression, tyrannie, répression et exploitation?
Par conséquent, la bonne nouvelle pour le peuple iranien c’est qu’aujourd’hui, la garantie qu’il sera libéré des griffes de cette sanglante tyrannie religieuse, repose dans cette organisation.
Garantir le lendemain du renversement et l’Iran libre de demain, garantir le retour de la confiance au peuple opprimé et garantir sa liberté, sa prospérité, son bien-être et sa santé ne peut être fait que par une force aussi dévouée, unie, consciente et sincère.

Cette bonne nouvelle vous dit que même si le peuple iranien souffre, est opprimé, torturé et exécuté, dévoré par la maladie, la faim et la pauvreté, il a une avant-garde composée des meilleures femmes et hommes de cette patrie qui s’efforcent nuit et jour d’instaurer la liberté, l’égalité, la justice sociale, la souveraineté populaire et le droit au libre choix des Iraniens de toutes les origines ethniques et religieuses , et de constituer une barrière solide contre tous les courants réactionnaires fondamentalistes et anachroniques, opposés au progrès et à l’évolution. Tout cela pour édifier une société nouvelle avec des normes humaines décentes afin que le peuple iranien puisse trouver sa vraie place dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, et en être fier.

Et ce jour est proche, car le peuple iranien possède une organisation et un trésor précieux qui n’a pas renoncé à l’idéal de liberté pour l’Iran dans la tempête de troubles, de difficultés et de souffrances pendant plus de cinq décennies, et a surmonté tous les grands obstacles et problèmes.
Donc, il remplira certainement ce grand engagement pour lequel il est prêt, plus que jamais.

Permettez-moi d’exprimer ma gratitude à tous les sympathisants, membres et responsables de l’OMPI à tous les niveaux.
A mes frères Moudjahidine, une génération d’hommes qui se sont révoltés contre l’idéologie machiste et individualiste, et qui ont consciemment choisi et mené cette lutte acharnée pendant toutes ces années. Ils forment des exemples brillants pour la jeune génération insurgée d’Iran dans le domaine de l’égalité.

A mes sœurs du Conseil central qui sont l’avant-garde et les symboles de l’insurrection et de la combattivité, de la responsabilité et de l’émancipation des chaînes et des entraves.
Je rends hommage à toutes les secrétaires générales de l’OMPI et leurs co-secrétaires et adjointes à différentes époques, à Fahimeh Arvani, Chahrzad Sadr, Mahvash Sepehri, Behechteh Chadrou, Mojgan Parsa’i, Sedigheh Hosseini et Zohreh Akhiani.

Je rends également hommage à ma chère sœur Zahra Merikhi, qui, en particulier après le transfert de l’OMPI depuis l’Irak à l’Albanie, a géré les affaires de l’organisation avec un maximum de patience, de tact et d’habileté, en particulier pendant le soulèvement. Massoud l’a qualifiée de commandante de la patience et de la victoire il y a de nombreuses années.

Vive tous les Moudjahidine de la liberté qui se battent pour le renversement de la tyrannie religieuse et qui n’accepteront jamais un instant de répit tant que le peuple iranien ne sera pas libéré des griffes de cette tyrannie sanguinaire.

Je vous renouvelle à toutes et à tous mes félicitations.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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