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17 Juil 2020

Quels sont les trois grands engagements de la Résistance iranienne ? Maryam Radjavi

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Quels sont les trois grands engagements de la Résistance iranienne ? Maryam Radjavi

Les trois grands engagements de la Résistance iranienne

  

Le vendredi 17 juillet 2020, une conférence en ligne diffusée en direct a relié 30 000 points en Iran et une centaine de pays avec les Moudjahidine du peuple à Achraf-3 en Albanie.
Ce grand rassemblement pour un Iran libre a eu lieu à la veille de la date anniversaire du soulèvement historique de Téhéran le 21 juillet 1952, contre l’alliance du chah et des mollahs. Les Iraniens appelaient ce jour-là au retour de Mossadegh à la tête d’un gouvernement national et démocratique. Le 21 juillet est également la date anniversaire de la création en 1981 du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), seule alternative indépendante et démocratique au régime clérical.
Près d’un millier de personnalités politiques des cinq continents participaient à ce rassemblement en solidarité avec le soulèvement du peuple iranien et en soutien aux unités de résistance. Un grand nombre d’entre elles sont intervenues lors de cette conférence.
Maryam Radjavi a rendu hommage à tous les compatriotes et tous les sympathisants de la résistance, ainsi qu’aux personnalités qui ont pris part à cet évènement, avant de prononcer son discours, dont voici le texte intégral :

Chers compatriotes,
Jeunes insurgés et unités de résistance,
Je vous adresse à toutes et à tous mes salutations.
Je salue particulièrement la ville des martyrs, Behbahan, qui s’est révoltée, mais aussi les millions de compatriotes qui ont fait barrage aux condamnations à mort inhumaines prononcées contre de jeunes insurgés, avec une tempête de tweets et une explosion de réactions sur les réseaux sociaux.
J’exprime ma plus sincère gratitude aux membres et sympathisants de la Résistance qui assistent à cette conférence depuis des milliers de points sur les cinq continents.
J’adresse aussi mes remerciements aux parlementaires et aux centaines de personnalités politiques du monde entier qui ont rejoint ce sommet pour un Iran libre.

Ce rassemblement fait entendre la voix de 40 années de résistance du peuple iranien contre la dictature religieuse et pour la liberté et la démocratie.
C’est la voix de la résistance organisée la plus grande et la plus longue de l’histoire de l’Iran qui livre une lutte extrêmement complexe et dangereuse avec un torrent de martyrs, notamment les membres des Moudjahidine du peuple massacrés en 1988 pour avoir refusé de renier leurs convictions, face à la tyrannie la plus sanguinaire.
Ce rassemblement est l’écho des soulèvements appelant au renversement des mollahs qui se sont succédés en décembre 2017 et janvier 2018 puis en novembre 2019 et janvier 2020. Le cri des insurgés qui a mis fin à la farce des « réformateurs contre conservateurs » qui ne servait qu’à préserver ce régime.
C’est la voix des unités de résistance et des villes insurgées qui tournent la page du désespoir, de l’incrédulité et de l’impuissance et qui apportent le message que tout est possible et qu’il faut le faire.

Ce rassemblement représente trois images emblématiques de notre pays enchainé :
l’Iran insurgé et révolutionnaire,
l’Iran solidaire et uni,
et l’Iran libre et démocratique de demain.

Nous sommes rassemblés pour mettre en avant les grands engagements historiques que nous avons endossés.
Le premier engagement, c’est que nous, le peuple iranien et la Résistance iranienne, nous allons renverser ce régime et reprendre l’Iran.
Le second engagement, c’est que nous le peuple iranien et la Résistance iranienne, nous allons bâtir un Iran libre et démocratique.
Et le troisième engagement, c’est que nous serons fidèles au suffrage universel et à la souveraineté populaire. Nous ne cherchons pas à conquérir le pouvoir à n’importe quel prix, mais à instaurer la liberté et la justice à n’importe quel prix. Nous ne reviendrons jamais à la dictature du chah ni à celle des mollahs et comme l’ont rappelé une majorité de parlementaires aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe, nous voulons instaurer une république démocratique, laïque et non nucléaire.

Les soulèvements : un modèle brillant pour le renversement

Aujourd’hui, tout indique que la dictature religieuse est en phase de renversement.
Même si le virus du fascisme religieux et son allié, le coronavirus, sont main dans la main pour plonger notre société dans le désespoir et l’inertie, nous avons vu que dans la tempête de novembre dernier, les flammes du soulèvement ont soudain embrasé 900 points du pays et formé un modèle brillant de grande opération pour renverser ce régime.
Ces soulèvements, de décembre 2017-janvier 2018 à novembre 2019 puis janvier 2020 n’ont pas cherché à réformer le régime. Ils n’ont rien à négocier avec les mollahs. Ils ne leur demandent rien. Ils veulent les renverser. Pendant ces soulèvements, cette génération criait « A bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah » et scandait : « on ne veut ni le chah ni les mollahs, ni le mauvais, ni le pire ». Une génération qui « tourne le dos à l’ennemi pour être face à la patrie » et qui affirme que « l’ennemi est ici-même, ils mentent en disant que c’est l’Amérique ».

Oui, cette génération est le cauchemar qui hante nuit et jour les mollahs. Ils sont face à une génération d’insurgés qui les rend vulnérables.
La Résistance iranienne, avec des informations précises et documentées a répertorié 1500 tués en novembre dernier. Mais ils sont bien plus nombreux que cela. La multitude de documents venant de l’Organisation des urgences publiés par la commission de la Sécurité et du contreterrorisme du CNRI, viennent prouver cette réalité et ne montrent que la pointe de l’iceberg pour la seule ville de Téhéran.
Ce séisme de novembre n’a cessé de tourmenter les mollahs. C’est pourquoi leur appareil judiciaire, dans la crainte du soulèvement qui se tient en embuscade, a condamné à mort trois manifestants arrêtés en novembre. Mais le régime s’est retrouvé face à une tempête de colère et d’indignation qu’il n’avait jamais imaginée.
Ces soulèvements ont sidéré les pasdarans, les lobbies, les charognards et les piques assiettes de la dictature religieuse, parce que ces émeutes réduisaient à néant toute leur propagande.
Ils prétendaient qu’il était inimaginable que les gens en Iran se lancent dans une nouvelle révolution pour renverser ce régime.
Ils disaient qu’il n’y aurait pas de changement en Iran sauf s’il venait de l’intérieur du pouvoir.
Et ils répétaient à l’envi les allégations mensongères des mollahs comme quoi l’OMPI n’aurait pas de base sociale en Iran. Et soudain, ils ont vu un torrent de jeunes envahir toutes les rues d’Iran et ils n’ont plus rien trouvé à dire lorsque des étudiants d’élite ont été arrêtés dans ce mouvement.
C’est pourquoi les mollahs et leurs hommes de main se déchainent contre la Résistance et l’OMPI. Ils se voient au bord du précipice sur le point de tomber. Ils sont angoissés par la réalité des soulèvements et la jeunesse rebelle qui a suivi la voie et la stratégie de l’OMPI.

Une force au cœur des villes

Le soulèvement enflammé de novembre a réfuté toutes les allégations non fondées.
Il a démontré qu’il est possible d’inciter et d’organiser un soulèvement.
Il a démontré que malgré toute la répression et les atrocités, notre peuple est remarquablement prêt à continuer de se soulever.
Il a démontré que les couches populaires, en particulier les travailleurs, les secteurs défavorisés et les jeunes affrontent le régime face-à-face.
Et il a démontré qu’il existe une force de renversement située au cœur des villes d’Iran. C’est celle que le ministre de l’Intérieur du régime a qualifié de « force de combat d’environ 600.000 personnes » et qui, selon ses propres termes, a réduit en cendre les centres du régime les uns après les autres dans la révolte de novembre.
C’est cette force insurgée qui est capable de reproduire et remplacer sans arrêt les unités de résistance malgré les arrestations incessantes.
Ces deux dernières années, l’émergence des villes insurgées et des opérations des unités de résistance qui ont brisé le climat de répression, a été la force motrice du soulèvement et des protestations populaires. Elles ont fait clairement sentir le danger au régime.
Dans l’histoire récente des luttes de libération de l’Iran, le phénomène des villes insurgées et des unités de résistance avec leur rôle clé, a été trouvé et formulé dans la stratégie de l’insurrection par Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne. C’est la formule du soulèvement et de la victoire.
Ces deux dernières années, au prix de nombreuses morts et arrestations, face à l’ennemi, sous la surveillance des caméras et sous les yeux des agents dans diverses villes d’Iran, les unités de résistance ont mené en moyenne par jour, plus de 20 opérations contre le climat d’oppression, et des campagnes d’affichage. Ce sont ces déclencheurs de soulèvement qui ont mis le régime à genoux.
Saluons cette jeunesse insurgée, saluons les prisonniers politiques résistants et endurants, et saluons cette génération de combat et de dévouement qui sacrifie chaque jour sa vie pour conserver allumée la flamme du soulèvement et pour sauver la nation enchainée.
Ce sont les signes de la grande armée de la liberté. Cette force de salut et de liberté qui se lève du milieu de la multitude innombrable des opprimés.
Oui, le soleil se lève à l’horizon et le chœur rougeoyant des martyrs fait entendre son chant :
Le temps est venu de se lever comme un aigle
Et de fondre sans peur sur l’ennemi,
En avant vers la victoire et vers les jours heureux !

Les mollahs n’ont aucune solution

Après le soulèvement de décembre 2017 et janvier 2018, Massoud Radjavi avait déclaré que « pour contenir cette insurrection, le guide suprême des mollahs n’a d’autre choix que de trouver une solution pour plusieurs questions économiques, sociales, politiques et sécuritaires qui, s’il s’y aventurait, finiraient par ouvrir la voie à son renversement. »
C’est exactement là où les mollahs sont le plus vulnérables. S’ils continuent à s’accrocher à leurs méthodes actuelles, en poursuivant leur belligérance, leurs tirs de missiles, leur terrorisme, leur climat de terreur et le repli sur soi de leur régime, ils vont plonger la tête la première.
Et s’ils acceptent le plus petit pas en arrière, s’ils changent d’attitude et s’abstiennent de réprimer, de pratiquer le terrorisme et la guerre alors ils saperont l’existence même de leur dictature religieuse.
C’est pourquoi aujourd’hui, Khamenei lance le mot d’ordre d’un « gouvernement jeune et hezbollahi » et qu’il voit dans un parlement unipolaire et un appareil judiciaire aux mains des bourreaux, la seule voie de salut dans la tempête des crises du renversement, pour préserver sa dictature.
Il y a moins de deux semaines, dans une séance publique le 5 juillet au Majlis, les députés du régime ont parlé d’interpeller et même de faire juger Hassan Rohani pour trahison. En attaquant Javad Zarif, leur ministre des Affaires étrangères, ils ont étalé leur crainte démesurée du déclenchement des sanctions contre le projet nucléaire. Avant que Khamenei intervienne pour contrôler le conflit aigue interne de son régime.

Les mollahs et leurs pasdarans avaient compté sur la fin de l’embargo des ventes d’armes le 18 octobre prochain, figurant dans l’accord nucléaire, comme une bouffée d’oxygène. C’est pourquoi, le déclenchement par la communauté internationale du mécanisme de règlement des différends prévu par cet accord (dit « mécanisme de la gâchette ») a été le coup de grâce porté aux concessions obtenues par le régime avec l’accord nucléaire (JCPoA) et la politique de complaisance. Ces sanctions font avant tout éclater la bulle du maintien de la dictature religieuse et accélère son renversement.

Par conséquent, parler de trahison et d’interpellation de Rohani et de Zarif est une fuite en avant guidée par la panique.
Nous, nous disons : laissons la dictature religieuse dévorer et rejeter ses factions internes !
Le fait est que les mollahs n’ont aucune solution et que l’ensemble du régime est condamné à être renversé et à disparaitre.

La stratégie de pertes humaines massives

Chers compatriotes, chers amis,
L’épidémie virulente de coronavirus a fait jusqu’à ce jour au moins 72.000 morts en Iran.
Je demanderai ici une minute de silence en mémoire de ces victimes innocentes.
Ce carnage a plus que jamais levé le voile sur la manière calamiteuse dont les mollahs ont détruit les fondations de la santé, de l’alimentation et du bien-être dans la société et ont rendu notre population plus vulnérable que partout ailleurs face au coronavirus.
Il ne faut absolument pas comparer la situation de l’épidémie de coronavirus en Iran avec celle des autres pays. Khamenei en mars dernier a dit clairement qu’il voulait faire de ce virus une occasion et une aubaine pour le régime.
Au nom de la Résistance iranienne, j’ai annoncé à plusieurs reprises que l’augmentation singulière des victimes du coronavirus en Iran est le résultat des politiques criminelles et du pillage de Khamenei et Rohani. Leur stratégie de pertes humaines massives vise à contenir le soulèvement et empêcher leur renversement, en rendant la société inerte et désespérée.

Ils envoient les gens au travail sans prendre la moindre mesure de prévention et de soins et en même temps ils les blâment pour ne pas respecter les gestes barrières et les accusent d’être un facteur de propagation de l’épidémie.
Les dirigeants du régime disent que depuis fin juin, le virus a lancé une guerre éclair, que « les infirmières tombent comme des feuilles d’automne » et qu’au moins 15.000 membres du personnel médical et soignant ont contracté le coronavirus.
Nous exprimons toute notre gratitude aux médecins et aux infirmières dévoués qui ces derniers mois au prix de nombreuses souffrances et d’efforts sans compter pour sauver leurs compatriotes, n’ont pas connu un seul instant de répit. En hommage, saluons-les par une minute d’applaudissement.

Chers amis,
Dans cette situation de crise, les mollahs au pouvoir ont refusé d’affecter un budget suffisant pour combattre la maladie et même de payer le salaire des infirmières. Leur ministre de la Santé raconte que malgré ses demandes répétées depuis le début de la pandémie ce n’est qu’au mois de juin que son ministère a reçu pour la première fois seulement 300 millions d’euros, soit 3,5 euros par habitant pour lutter contre le coronavirus. Une somme qu’on ne peut comparer avec le budget d’aucun pays au monde. Or même ce budget limité a disparu en partie dans les méandres de la corruption généralisée.

D’autre part, en pleine crise écrasante du coronavirus, les mollahs ont continué d’envoyer des satellites dans l’espace. Ils ont poursuivi leur belligérance et leur terrorisme en Irak, en Syrie et au Yémen et ont développé leurs activités nucléaires. Leur ministre de la Défense a déclaré dernièrement au Majlis (parlement) que « ces quatre dernières années, nous avons pratiquement produit autant de missiles que les dix années précédentes. »
Au fait, d’où vient l’argent pour financer toutes ces activités si ce n’est en vidant davantage les poches de la population ?
Les mollahs ont augmenté le nombre de centres de la milice du Bassidj à 54.000. S’ils avaient construit un dixième de ce nombre d’hôpitaux, les décès dus au virus ne seraient pas aussi élevés, car nous savons que le nombre d’hôpitaux actifs dans le pays est seulement de 954.

En mai 2020, dans le quartier Fadak de la ville de Kermanchah, les agents municipaux du régime ont détruit avec la plus grande cruauté l’humble demeure où vivait Mme Assieh Panahi, une mère de sept enfants, pauvre et sans soutien. Elle a résisté. Elle ne voulait pas que l’on détruise son habitation de 40 m² qu’elle venait juste de construire au prix d’énormes difficultés. Elle leur a crié à plusieurs reprises de ne pas raser sa maison, mais ils l’ont tellement trainée sur le sol qu’elle en est morte.

Combien il y a-t-il d’autres Assieh dont les habitations sont détruites chaque jour sous le régime des mollahs, combien de gens plongent dans la misère et dans la faim, combien de gens chaque jour meurent dans l’agonie ?
Aujourd’hui, beaucoup de femmes chefs de familles vivent dans des tunnels et sous les fondations de bâtiments en ruine, ou encore dans des bidonvilles ou sous des tentes.
Pourquoi ces femmes et 38 millions d’autres personnes vivent dans des taudis ou des bidonvilles ? Pourquoi plus de 7 millions de personnes doivent-elles vivre autour des cimetières ?
Oui, partout où l’on tourne son regard, on ne voit que les destructions des mollahs et nous sommes résolus à y mettre fin.
Les mollahs au pouvoir doivent répondre pourquoi il ne reste rien de la monnaie officielle du pays ? Pourquoi il n’y a plus de capacité à créer de nouveaux emplois ? Pourquoi l’Iran se place-t-il dans le groupe des quatre pays à l’inflation la plus forte ?
Ils doivent nous dire où sont passés les 3000 milliards de dollars de revenus pétroliers sous le pouvoir de Khamenei ?
Ils doivent nous dire où Khamenei a trouvé les 100 milliards de dollars accumulés dans son propre siège exécutif.
D’où viennent les centaines de milliards de dollars de biens des pasdarans, des forces de sécurité, de la Fondation Qods et de la Fondation des Déshérités ?
L’ensemble des 15 fondations et entités sous le contrôle de Khamenei accumulent à elles toutes mille milliards de dollars.
Oui, tout cela a entrainé le plongeon d’au moins 60 millions d’Iraniens sous le seuil de pauvreté.
Honte à ce régime criminel, qu’il soit maudit !

Notre engagement 

Chers compatriotes, chers amis,
Notre engagement est de renverser le régime, notre engagement est de reprendre l’Iran et tous les droits disparus et pillés du peuple iranien.
Notre peuple doit bénéficier du droit à la santé, du droit à l’emploi, du droit d’association et de syndicat, du droit à l’autonomie des minorités, du droit de participation égale dans les affaires de la société, du droit à l’égalité des femmes et des hommes et du droit à la souveraineté populaire.
Il doit être libéré de l’esclavage religieux, libéré de l’oppression sexuelle et bénéficier de la liberté d’expression, de la liberté d’opinion et du libre-arbitre. Libéré de la pauvreté et libéré de la peur, ce qui signifie la fin de la torture et des exécutions et la fin de l’insécurité économique et sociale.

Gagner toutes ces libertés et tous ces droits violés, voilà notre engagement devant le peuple et l’histoire de l’Iran et le serment que nous faisons aux 120.000 martyrs de la liberté.
Actuellement en Iran, une des plus grandes batailles et épreuves est en cours entre la liberté et la dictature religieuse, entre la démocratie et l’intégrisme religieux. Cette bataille est liée au destin de l’humanité actuelle, à la paix et à la sécurité du monde.
Nous appelons l’ensemble des gouvernements et des instances internationales, dans le face-à-face historique avec la principale menace à la paix et la sécurité du monde, à se placer aux côtés du peuple iranien.

Un diplomate terroriste 

En 2018, les dirigeants du régime en Iran, ont tenté de commettre un massacre avec un attentat terroriste contre le rassemblement annuel « pour un Iran libre » près de Paris. Les terroristes ont été arrêtés par la police belge avec la bombe qu’ils voulaient poser. Le diplomate du régime qui leur avait remis la bombe est en prison depuis plus de deux ans.

Avant-hier, son procès et celui de trois de ses complices s’est ouvert en Belgique. C’est la première fois qu’un diplomate en poste du régime est jugé pour participation directe à un attentat terroriste. C’est un grand scandale qui couvre d’opprobre le régime et qui montre que pour anéantir son alternative il ne recule devant aucun crime ni aucun prix.

En utilisant les facilités diplomatiques, ce diplomate arrêté gérait l’exécution de ce complot sous la surveillance d’autorités supérieures du ministère du Renseignement.
Le procès des quatre terroristes arrêtés comme auteurs de cette opération est une mesure extrêmement nécessaire. Comme je l’ai fait en qualité de témoin, lors d’une audition de sept heures où j’ai versé des documents essentiels à ce dossier, j’ai souligné que les véritables commanditaires sont Khamenei, Rohani, Zarif et Alavi le ministre du Renseignement.

Cette affaire est une preuve suffisante et solide sur laquelle le Conseil de sécurité de l’ONU peut faire traduire en justice Khamenei et ses complices comme les plus grands commanditaires du terrorisme dans le monde d’aujourd’hui. Cela vient bien sûr s’ajouter au dossier du massacre des prisonniers politiques. C’est une condition nécessaire pour stopper le terrorisme effréné des mollahs.

Chers compatriotes,
Nous sommes à la veille de plusieurs anniversaires historiques inoubliables.
Le soulèvement du 21 juillet 1952 en soutien au grand Mossadegh, la fondation du Conseil national de la Résistance iranienne à Téhéran en juillet 1981 à l’initiative de Massoud Radjavi, l’opération Lumière éternelle de l’Armée de libération nationale iranienne et le massacre de 30.000 prisonniers politiques sur un décret de Khomeiny durant l’été 1988.
Du soulèvement du 21 juillet 1952 au soulèvement de novembre 2019, un peuple qui a payé un tribut aussi élevé avec son sang pour la liberté, mérite sans le moindre doute la liberté et se libérera.

Notre génération a pour mission de renverser le régime des mollahs et de ressusciter les droits violés de tout le peuple d’Iran. Dans cette lutte il n’y a eu que torture, fouet et exécution, il n’y a eu que calomnie et diabolisation.
Comme je l’ai répété à maintes reprises, nous ne sommes pas venus pour demander quelque chose pour nous-mêmes.
Nous sommes venus pour sacrifier et donner.
Nous voulons instaurer en Iran la souveraineté populaire et la liberté du peuple iranien.
Et c’est ce que nous ferons.

Vive la liberté !
Vive le peuple iranien !

Maryam Radjavi : Les trois grands engagements de la Résistance iranienne - Le renversement des mollahs, une république fondée sur la souveraineté populaire, la liberté et la justice sociale

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Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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