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22 Oct 2020

Maryam Radjavi : l’UE face au défi historique du terrorisme sous le couvert de l’islam

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Maryam Radjavi : l’UE face au défi historique du terrorisme sous le couvert de l’islam

Message à la conférence sur le terrorisme du régime iranien en Europe – Les obligations de l’Union européenne à Bruxelles

Bonjour,

Je suis heureuse de participer à cette conférence qui arrive à point nommé. Aujourd’hui, nous traitons d’une affaire unique en son genre.

Pour la première fois, un soi-disant diplomate porteur de bombe est poursuivi en Europe. Comme d’habitude, le fascisme religieux au pouvoir en Iran s’est efforcé de rejeter la responsabilité sur les victimes, c’est-à-dire la Résistance iranienne. Lorsque les terroristes du régime ont assassiné le Dr Kazem Radjavi à Genève, ils ont d’abord essayé de nous faire porter le chapeau en prétendant qu’il s’agissait d’un meurtre suspect et d’une purge au sein de l’OMPI.

Le 2 juillet 2018, le ministre des Affaires étrangères des mollahs a commenté la tentative d’attentat à la bombe à Villepinte en disant qu’il s’agissait d’une « opération sous une fausse bannière » au moment où le président du régime se rendait en Autriche. Parallèlement, un diplomate-terroriste du régime, porteur d’une bombe, était arrêté.

En février 2019, lors d’une conférence à Munich, Zarif avait déclaré : « Il pourrait s’agir d’une opération sous une fausse bannière. Il pourrait s’agir d’un piège. Il pourrait s’agir d’une opération frauduleuse. »

Le ministre des Affaires étrangères des mollahs avait oublié qu’il avait nié la théorie de l’action arbitraire dans la tyrannie religieuse lors d’un discours au parlement du régime le 5 novembre 2018. Défendant l’accord nucléaire, Zarif avait déclaré à ses adversaires : « Nous ne sommes pas une institution pour agir par nous-mêmes (…) est-il possible de faire quelque chose dans ce pays sans en rendre compte ? »

Dans mon témoignage de sept heures pendant l’enquête, j’ai fourni des détails sur le processus de décision et d’habilitation de cette opération. J’ai souligné à nouveau que la décision de cette opération a été prise par Khamenei, Rohani, Zarif et Alavi, le ministre du Renseignements du régime, et qu’elle a été mise en œuvre par la suite. Ce n’est pas quelque chose de nouveau pour nous.

Le verdict du tribunal de Berlin datant d’avril 1997 sur les assassinats au restaurant Mykonos condamne Khamenei, ainsi que son président, son ministre des Affaires étrangères et son ministre du Renseignement de l’époque. Je laisse donc aux avocats éminents et compétents le soin de discuter des aspects juridiques de l’affaire.

Mais je tiens à faire ces quelques remarques :

1. Dans cette affaire, les pays européens doivent mettre de côté toute considération politique. Les dirigeants du régime iranien doivent être poursuivis et traduits en justice. C’est une mesure nécessaire et préventive contre le terrorisme sous couvert de l’islam, dont le régime clérical est le banquier central et l’exportateur.

2. Khamenei et Rohani ont pris un grand risque en envoyant un diplomate pour procéder à un attentat et un massacre. La raison en est qu’ils sont extrêmement vulnérables face aux soulèvements populaires, à l’extension de l’influence de la Résistance et au renversement de leur régime.

3. Le régime clérical s’est beaucoup enhardi ces 40 dernières années, en raison de la politique de complaisance. Tant et si bien que leur diplomate, qui a été arrêté, menace même depuis sa prison de mener d’autres opérations terroristes.

Aujourd’hui, l’Union européenne est confrontée à un défi sérieux et historique face au terrorisme sous le couvert de l’islam. Par conséquent, que va faire l’Union européenne avec l’épicentre du terrorisme ?

– Il faut désigner l’ensemble du ministère du Renseignement et du corps des pasdarans comme des entités terroristes.
– Il faut poursuivre, traduire en justice et expulser les agents du ministère du Renseignement et de la Force Qods.
– Il faut fermer les ambassades du régime et leurs soi-disant centres religieux et culturels.

Ces mesures sont indispensables pour garantir la sécurité de l’Europe, et en particulier la sécurité des réfugiés et des dissidents iraniens, ce qui suscitera l’amitié et le soutien du peuple iranien.

Je vous remercie.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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