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18 Nov 2020

L’ONU adopte la 67ème résolution condamnant les violations des droits humains en Iran

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L’ONU adopte la 67ème résolution condamnant les violations des droits humains en Iran

Maryam Radjavi : Le temps est venu de tenir les dirigeants du régime responsables des crimes contre l’humanité tels que le massacre de novembre 2019 et le massacre des prisonniers politiques de 1988

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué l’adoption de la 67e résolution des Nations unies condamnant les violations graves et systématiques des droits humains en Iran.

Les responsables de la majorité des crimes auxquels la résolution fait référence sont ceux-là mêmes qui ont plongé le soulèvement de novembre 2019 dans un bain de sang, faisant au moins 1500 morts, dont des enfants, 4000 blessés et 12.000 arrestations. Ce sont les mêmes responsables qui n’ont cessé de perpétrer des crimes contre l’humanité depuis quatre décennies, en particulier le massacre des prisonniers politiques en 1988, a déclaré Mme Radjavi.

La résolution, adoptée à 79 votes positifs, « se déclare vivement préoccupée (…) par la fréquence alarmante de l’imposition et de l’exécution de la peine de mort (…), en violation de ses obligations internationales, notamment des cas d’exécutions menées sur la base d’aveux forcés ou pour des crimes qui ne peuvent être qualifiés de crimes les plus graves, notamment lorsque les crimes ont fait l’objet d’une interprétation trop large ou vague, en violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (…) par l’application persistante de la peine de mort aux mineurs (…) ce qui constitue une violation de la Convention relative aux droits de l’enfant. »

La résolution s’alarme également du « recours généralisé et systématique aux arrestations et à la détention arbitraires (…) de l’utilisation de la torture pour soustraire des aveux, comme dans le cas de Navid Afkari et d’autres personnes, ou de mort suspecte en garde à vue, ainsi que dans les violations auxquelles les autorités judiciaires et les services de sécurité iraniens se livrent de longue date, notamment les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires ». La résolution s’alarme aussi de la répression du « droit à la liberté d’expression et d’opinion, y compris en ce qui concerne l’accès à Internet et les environnements numériques, et aux droits à la liberté d’association et à la liberté de réunion pacifique » et du « harcèlement, [de] l’intimidation et la persécution des membres de l’opposition politique, des défenseurs des droits humains » ainsi que de « toutes les formes de discrimination, en droit et dans la pratique, à l’égard des femmes et des filles et autres violations de leurs droits fondamentaux ».

Mme Radjavi a noté que bien que cette résolution n’ait pas abordé de nombreux aspects des violations flagrantes des droits humains en Iran, elle ne laisse aucun doute sur le fait que ce régime est aujourd’hui le premier violateur des droits humains dans le monde et qu’il a foulé aux pieds de manière flagrante les droits fondamentaux de la nation iranienne dans tous ses aspects politiques, sociaux et économiques. Il n’est en aucun cas compatible avec le XXIe siècle, et doit donc être banni de la communauté mondiale. Mme Radjavi a ajouté que l’impunité des dirigeants criminels de ce régime doit cesser et que tous doivent être traduits en justice pour 40 ans de crime contre l’humanité.

La présidente élue du CNRI a souligné qu’un an après le massacre de manifestants sans défense en novembre 2019, les dirigeants criminels du régime, terrifiés par les répercussions nationales et internationales de cette hécatombe, continuent de refuser de fournir le nombre réel de tués, blessés et arrêtés, et torturent brutalement les détenus dans leurs prisons médiévales pour les pousser à avouer et à participer à des interviews forcées. Ce crime horrible et le massacre de 30 000 prisonniers politiques sans défense en 1988, dans lequel les anciens et actuels dirigeants du régime ont été impliqués et qu’ils continuent de défendre sans vergogne, sont les cas les plus manifestes de crime contre l’humanité. L’inaction face à la poursuite de crimes contre l’humanité est une plaie sur la conscience de l’humanité. En tant que tel, une enquête sur ces deux horribles meurtres de masse et la poursuite en justice des responsables constituent une épreuve décisive pour la communauté internationale.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2020

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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