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19 Juil 2020

Pourquoi faut-il demander des comptes au régime Iranien ? Maryam Radjavi

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Pourquoi faut-il demander des comptes au régime Iranien ? Maryam Radjavi

Réclamer justice pour les martyrs et des comptes au régime iranien

  

Le 19 juillet 2020, Dans le sillage du sommet mondial pour un Iran libre, une conférence s’est tenue en ligne pour marquer le 32e anniversaire du massacre de prisonniers politiques de l’été 1988, un crime contre l’humanité resté impuni. Cet appel à la justice a relié divers points dans le monde à la cité des Moudjahidine du peuple, Achraf-3, en Albanie. Des juristes et des personnalités politiques de divers pays y ont assisté et ont pris la parole. De même, des membres de l’OMPI, anciens prisonniers politiques et rescapés du massacre, ont apporté leurs témoignages.
Dans son intervention, Maryam Radjavi a déclaré :

Chers compatriotes,
Chères sœurs et chers frères,
Je vous adresse à toutes et à tous mes salutations.
Je vous adresse mes félicitations pour avoir contraint le régime et son appareil judiciaire criminel à reculer et à suspendre pour le moment l’exécution de trois jeunes manifestants sous la pression d’une immense tempête de colère et de plus de 11 millions de protestations. Même si l’appareil judiciaire de la dictature religieuse vient de condamner trois jeunes kurdes courageux à Saghez à un total de 16 ans de prison pour avoir brulé des portraits de Qassem Soleimani, le chef des bourreaux.
Par conséquent, la colère et les protestations du peuple iranien continuent jusqu’au renversement du régime et jusqu’à la victoire. Il faut que ces jeunes et tous les prisonniers du soulèvement soient libérés au plus vite.
A Behbahan aussi, la dictature religieuse a rameuté ses troupes et lancé une contre-manifestation avec ses slogans de toujours de « A bas l’OMPI ». Alors qu’elle a elle-même interdit dans tout le pays le moindre rassemblement en raison du coronavirus. Mais ce genre de mise en scène ne résout aucun de ses problèmes, en particulier avec un taux de change du dollar à 26.000 tomans.
Oui, le renversement de ce régime est proche et à portée de main.

Cependant, nous sommes rassemblés aujourd’hui pour commémorer cinq événements historiques et réfléchir à leur enseignement.
Un chemin que nous avons parcouru jusqu’à présent et qui reste un phare pour l’avenir :
– L’anniversaire du soulèvement de Téhéran le 21 juillet 1952 contre le chah
– L’anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance iranienne et le début de sa 40e année de résistance
– L’anniversaire du cessez-le feu dans la guerre Iran-Irak le 18 juillet 1988 qui a agi comme un poison pour Khomeiny. Un poison que l’Armée de libération nationale iranienne l’avait contraint à avaler peu avant avec la conquête de la ville de Mehran le 19 juin 1988.
– Et un autre événement, le décret de Khomeiny ordonnant le massacre dans les prisons des Moudjahidine du peuple et d’autres résistants restés fermes sur leurs principes.
– Enfin l’anniversaire de la grande opération Lumière Eternelle durant laquelle l’Armée de libération nationale iranienne a avancé jusqu’aux portes de Kermanchah sur une profondeur de 170 km sur le sol national, quelque chose d’inconcevable à l’époque.
Oui, la bataille pour reprendre l’Iran occupé par les mollahs continue et finira à coup sûr par triompher.

Anniversaire

Rendons hommage à Mossadegh, le grand leader du Front national iranien, qui dans les années qui ont suivi le coup d’État de 1953, a envoyé un message à la jeunesse iranienne. Il a lui a dit : « Vous êtes la dernière flèche du peuple iranien. Vous devez donc tirer une leçon de ce que vous avez vu et agir. » Il a ajouté : « La raison pour laquelle nous accusons un retard, c’est parce que nous n’avons pas d’organisation politique et sociale structurée. »
S’inspirant des Moudjahidine algériens, Mossadegh espérait voir émerger des Moudjahidine en Iran qui « sauraient renoncer à tout » dans la voie de la liberté et de l’indépendance de l’Iran et qui « résisteraient et resteraient en communion » avec leurs principes.
Des années plus tard, lors de sa défense devant la cour martiale en 1971, Massoud Radjavi déclarait : « Mes amis et moi sommes les héritiers de Mossadegh qui ont renoncé à toute ambition personnelle de richesse et de position. » Il avait ajouté : « Mossadegh désirait mettre fin au colonialisme et voir poindre l’aube de la liberté et de l’indépendance. »
Dix ans plus tard, Massoud Radjavi a fondé le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) pour empêcher l’usurpation du produit de la souffrance et du sacrifice des martyrs, comme cela s’est produit avec la révolution antimonarchique en 1979, et garantir qu’il s’épanouira dans l’Iran démocratique de demain.
Regardons brièvement les plans et les programmes adoptés par le Conseil national de la Résistance et le gouvernement provisoire au cours des quatre dernières décennies. Ils sont vraiment brillants et ont démontré leur bien-fondé au fil du temps.
Le principe du suffrage du peuple et de la souveraineté populaire, et l’annonce que la dictature religieuse est incapable de réforme ou même de mener des négociations ;
Le Plan de paix, la politique de paix et le mouvement pour la paix face à la belligérance de Khomeiny, ainsi que le Plan pour l’autonomie des minorités ethniques dans le cadre de l’unité et de l’intégrité de l’Iran ;
Le Plan de la séparation de la religion et de l’État et le Plan des libertés et droits des femmes.
Ce plan du Front de solidarité nationale pour renverser la tyrannie religieuse, dit que si vous voulez une république et un système politique démocratique et indépendant, avec la séparation de la religion et de l’Etat, alors vous êtes certainement avec nous. Le Plan du front de solidarité est exactement le plan que ceux qui gardent une attache avec le chah et les mollahs, préfèrent ignorer et qui, une fois l’étiquette terroriste partie en fumée, taxent à la manière des mollahs, l’OMPI de secte.

La plus grande leçon 

La fondation, la présentation et la préservation d’une alternative a été la première des leçons, la plus grande et bien sûr, la plus difficile que nous avons tirée de la révolution antimonarchique. C’est-à-dire qu’il ne suffit pas de dire et de penser ce que nous ne voulons pas et ce qui ne doit pas être, comme à l’époque où tout le monde disait non à la dictature du chah, mais qu’il faut aussi préciser exactement ce que nous voulons et ce qui doit être, comme nous l’avons formulé dans le plan en dix points.
Nous saluons vivement le président du Conseil national de la Résistance iranienne, Massoud Radjavi. Dans un moment déterminant où Khomeiny avec un tsunami d’exécutions et de répression voulait refermer à jamais le chapitre de la révolution et de la liberté dans l’histoire de l’Iran, Massoud Radjavi a ouvert un nouveau chapitre en fondant une alternative démocratique pour garantir la liberté dans l’Iran de demain.
Le crime majeur qui est reproché à Massoud Radjavi, c’est de donner la priorité à la liberté. C’est la raison pour laquelle il a rejeté et boycotté le principe du guide suprême et sa Constitution, exactement au contraire des pasdarans qui ont retourné leur veste, du parti Toudeh et des autres groupuscules et individus qui une fois partis à l’étranger, se sont souvenus tout à coup de la démocratie et de la liberté. En avril 1981, l’organe de presse du parti Toudeh avait écrit : « Attention M. Radjavi ! la démocratie que vous chérissez tant, ne pourrait même pas occuper, à notre époque, un second rôle par rapport à l’anti impérialisme. »
Oui, l’alternative du CNRI et l’antitotalitarisme ont été édifiés en rejetant le chah et les mollahs et surtout avec un tribut de sang, et a tenu bon.

La ligne de démarcation

Par ses campagnes de diabolisation, ses exécutions, ses massacres et son terrorisme, le régime clérical s’efforce depuis quarante ans de détruire son alternative, ce qui devrait être à sa place. Il a cherché à convaincre le monde qu’il n’y a pas d’alternative à ce régime et que le monde doit s’entendre avec lui. Comme il a échoué à détruire l’OMPI et le CNRI, il cherche à montrer qu’ils sont pires que lui-même et que, par conséquent, le monde doit s’accommoder de cette théocratie.
Le résultat de la situation actuelle est clair. D’un côté tuer de jeunes Iraniens et de l’autre piller les biens de la nation et brader la mer Caspienne et le Golfe persique avec ses îles dans un contrat vendant les intérêts du pays, sujet qui alimente les débats aujourd’hui.
C’est ainsi que les mollahs préservent leur pouvoir moribond, mais ça ne durera pas.
Au cours des 40 dernières années, le régime n’a cessé de déclarer que l’OMPI et la Résistance iranienne sont son principal ennemi et sa première ligne rouge. Par conséquent, cet affrontement historique permet de distinguer la position de toutes les forces et groupes politiques.
D’une part, il y a les vestiges du chah et des mollahs, et des individus et des groupes qui préfèrent ouvertement et sans vergogne la dictature religieuse au CNRI et surtout à l’OMPI, vis-à-vis par exemple de leur politique de paix et de leur mouvement pour la paix pendant la guerre de 8 ans contre l’Irak ; mais aussi dans les discussions sur la nature et l’identité du régime après la mort de Khomeiny, sur le mirage de la modération de Rafsandjani, ou dans le cas de Khatami sur l’illusion des réformes. Donc, ce à quoi nous sommes confrontés, ce sont des groupes et des individus qui sont soit avec le régime clérical, soit ses alliés dans la pratique, soit à divers degrés qui vont dans le même sens que lui. Cela peut aussi porter sur les sanctions, les projets nucléaires et de missiles, le déclenchement des sanctions nucléaires contenues dans six résolutions bloquées du Conseil de sécurité de l’ONU. Tout comme pour la désignation terroriste du Corps des gardiens de la révolution (pasdaran), le cas de Qassem Soleimani, ou les ingérences du régime en Syrie, au Liban et au Yémen.
Oui dans ces domaines, ils vont dans le même sens que le régime et sont d’une seule voix avec lui.
D’autre part, il y a ceux qui s’opposent au régime et qui donc sont avec nous ou vont dans la même direction que la Résistance iranienne.
C’est cela, la première et la plus grande ligne de démarcation en Iran, aujourd’hui.
Pour connaître chaque individu ou groupe, il suffit de leur demander quel est leur choix réel entre le régime clérical d’un côté et le CNRI et l’OMPI de l’autre ? Demandez-leur, entre l’OMPI et les mollahs au pouvoir, qu’ils soient « modérés, réformistes ou fondamentalistes », vers qui se tourne leur choix? C’est en réponse à cette question fondamentale que tous les partis révèlent leur véritable identité.

Un point de repère

En fait, l’alternative du CNRI est un bon point de repère et un miroir reflétant l’ensemble des luttes et la résistance des 40 dernières années.
Cela permet de comprendre clairement pourquoi la diabolisation et l’hostilité du régime envers l’OMPI et les actes terroristes visant la Résistance iranienne, ont de telles dimensions et quel est leur but.
Par conséquent, nous n’avons rien à dire à ceux qui préfèrent le chah et les mollahs à l’OMPI et au CNRI. Le peuple iranien a dit au chah ce qu’il avait à lui dire dans sa révolution antimonarchiste en 1979 et en le renversant. Quant aux mollahs, le peuple iranien le leur dira avec son soulèvement et sa la nouvelle révolution et aussi à ceux qui préfèrent les pasdarans et leur appareil judicaire à l’OMPI et la Résistance iranienne.

Regardez la déclaration historique de 31 éminents dignitaires américains, publiée le 30 juin dernier, sur la nécessité de demander des comptes à ce régime criminel.
Ils ont fait comprendre au monde entier que depuis les « 40 années de ce régime et ses crimes sans fin, il existe un point focal d’espoir, qui est le Conseil national de la Résistance iranienne. »
Cette déclaration dit que « la seule organisation qui a fait plus que toute autre entité, y compris les gouvernements, pour libérer les citoyens iraniens de la tyrannie et libérer le monde du terrorisme émanant du fondamentalisme, est le Conseil national de la Résistance iranienne. Le CNRI a travaillé sans relâche pour assurer que l’espoir dans la démocratie et la fin de l’injustice reste vivace en Iran. » La déclaration ajoute : « Le CNRI et l’OMPI ont subi de terribles conditions indescriptibles infligées par le régime iranien ». Oui, c’est la vérité.

Un crime contre l’humanité resté impuni

Un des pires crimes indescriptibles que nous ayons subis a été le massacre des prisonniers politiques de 1988 sur un décret de Khomeiny après qu’il ait été contraint d’accepter le cessez-le-feu dans la guerre Iran-Irak. Khomeiny avait juré de continuer cette guerre jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune maison debout à Téhéran ; un conflit que Khomeiny avait qualifiée de « don de Dieu » pour la préservation de son régime. La stratégie et le mot d’ordre de cette guerre était « la conquête de Jérusalem via Kerbala », avec un million de victimes du seul côté iranien. Le ministre de l’Education nationale de Khomeiny était fier de dire que durant ces 8 années de mbats, 440.000 élèves des écoles et des collèges avaient été envoyés en première ligne, c’est-à-dire sur les champs de mines. Tout comme aujourd’hui où le régime envoie sans hésitation la population sur les « champs de mines » du coronavirus.

Avec son ordre de déclencher un massacre, Khomeiny voulait éliminer, à la manière des Mongols, la génération des Moudjahidine du peuple pour rester au pouvoir et trouver une garantie pour la survie de son régime. Cependant, à cette époque, Montazeri, son successeur déchu, lui avait écrit que les Moudjahidine sont une opinion qui ne peut disparaitre par des massacres, au contraire cela les multiplie.
Dans son décret de massacre, Khomeiny a écrit de sa propre main :
« Quiconque, à n’importe quel stade, maintient sa position de Moudjahidine doit être exécuté. Anéantissez au plus vite les ennemis de l’islam. »

Lady Boothroyd, membre de la Chambre des Lords britannique, et une chère amie de la Résistance iranienne, a dit : « le massacre des prisonniers politiques par Khomeiny, après avoir été contraint d’accepter le cessez-le-feu, a été le plus grand crime contre l’humanité commis après la seconde guerre mondiale qui est resté impuni. Seulement un jour viendra où nous verrons que justice sera faite. »
C’est pour cela que dès le début en dénonçant tous les détails sur le massacre, nous avons demandé des comptes aux auteurs et aux commanditaires de ce grand crime contre l’humanité.
Dès le début, Massoud Radjavi a dit que « les dirigeants du régime avec les auteurs et les commanditaires du massacre des prisonniers politiques doivent être jugés et condamnés par une cour de justice international et le tribunal du peuple iranien (…) d’autant plus que depuis l’invasion mongole, c’est un fait sans précédent (…) Ainsi, c’est le droit du peuple iranien, le droit de la communauté internationale et le droit des Moudjahidine du peuple. »
Durant ces 32 dernières années, la Résistance iranienne a tenu à ce sujet des centaines et des milliers de conférences, de manifestations, de tribunaux symboliques du peuple, en divulguant des documents des noms et des tombes anonymes.

Comme vous le savez, le mouvement pour la justice a joué un rôle déterminant dans l’élection présidentielle du régime en 2017. Avec le mot d’ordre « ni bourreau, ni escroc » il a fait échoué le plan de Khamenei pour assoir à la présidence le mollah Raïssi, un bourreau du massacre de 1988. Tant et si bien que Rohani (l’« escroc ») pour gagner des votes de manière opportuniste, a dit à propos de Raïssi que dans son bilan de 38 années, il n’y avait que des exécutions et des prisons. Deux jours après, Khamenei qui était ulcéré, alors que Ghassem Soleimani et des commandants des pasdarans se trouvaient à ses côtés, a durement menacé Rohani que s’il ne respectait pas la ligne rouge dans ce domaine, il se prendrait un camouflet. Puis il a publiquement « conseillé » aux écrivains et cinéastes du sinistre ministère du Renseignement de faire en sorte de ne pas inverser « la place du martyr avec celle du bourreau ».

Par la suite, quand le mouvement mondial pour la justice a pris de l’ampleur, le régime a tenté, en engageant un agent infiltré dans ce qu’il appelle « une opération complexe à multiples facettes », à salir et contourner les Moudjahidines qui refusaient de renoncer à leurs convictions et leur dirigeant. Les mollahs ont ainsi tenté de s’emparer et de déformer ce mouvement. Or, l’anéantissement de l’OMPI et de sa structure interne était le but principal du massacre ordonné par Khomeiny. Tout comme le diplomate terroriste poseur de bombe qui visait le rassemblement de Villepinte en 2018 et qui a été arrêté.

Avec la neutralisation d’un complot terroriste en Albanie, le régime a dû essayer d’entrer par une autre porte. Mais il s’agit d’un autre sujet. Cependant la Résistance iranienne est vigilante. La commission de la Sécurité et du Contre-terrorisme du CNRI a pu divulguer l’enregistrement de la conversation de bourreaux de l’époque, les mollahs Razini et Moghisseï et le mettre à la disposition de l’opinion publique, en particulier de la justice suédoise.
Je rappellerai ce slogan général à propos du massacre des prisonniers politiques enchaînés : ni oubli, ni pardon.

Dans la déclaration des personnalités américaines, il est écrit : « Les figures principales de ce régime funeste qui sont depuis des années, voire des décennies, à des postes de responsabilités (…) doivent à présent rendre des comptes. » La déclaration ajoute : « Nous conseillons aux pays victimes du terrorisme d’Etat iranien, y compris les Etats-Unis et leurs alliés européens, d’envoyer des équipes de spécialistes à Achraf-3 pour y étudier des documents. »

Ce sang versé des innocents, en particulier des martyrs de 1988, rejaillit aujourd’hui en Iran. Les jeunes insurgés, génération après génération, y puisent leur inspiration et leur motivation. Ces Moudjahidine du peuple pendus par milliers pour la cause de la liberté, sont un sujet d’actualité de la société d’aujourd’hui en Iran.
La vague d’arrestations de jeunes insurgés et de parents de membres de l’OMPI ces derniers mois reflète cette réalité.
Khamenei, le 17 mai a mis en garde contre l’attirance des jeunes pour l’OMPI. Il ne faut pas, a-t-il souligné, que comme au début de la révolution, les jeunes musulmans soient attirés par l’OMPI pour ensuite faire du régime la cible d’attaques à répétition.
Les médias du régime appellent ces jeunes des « cellules dormantes » qui, disent-ils, « se sont multipliées petit à petit sous la peau des villes » et attendent une éruption.

La semaine dernière, le ministre de la Santé du régime a évoqué les rapports de ses amis des services de renseignement, disant que « les gens sont poussés par la misère vers l’insurrection » et ajoutant que « les forces de sécurité et militaires doivent réfléchir à ne pas laisser se former une éruption ».
Oui, ce sont les cris d’alerte qui retentissent au sein même du régime.
Ce n’est donc pas par hasard si la dictature religieuse intensifie ses campagnes de diabolisation contre l’OMPI et les amis de la Résistance iranienne.

Chers compatriotes, Chers sœurs et frères,
En Iran, le cœur du conflit porte sur la résistance pour instaurer la liberté, une république fondée sur la souveraineté populaire et le suffrage du peuple.
Cela fait 40 ans que les mollahs tuent et torturent avec autant de férocité et qu’ils détruisent l’Iran avec autant de sauvagerie, qu’ils crucifient chaque jour avec des mensonges et des calomnies l’OMPI et la Résistance iranienne, en particulier Massoud Radjavi. Mais, comme lors du massacre de 1988, où son nom était devenu le code de résistance de ces héros, il est aujourd’hui aussi, le nom de code de l’insurrection et du combat de libération.
Bien que les « flèches de la calomnie » tirées par les « clowns de l’histoire et les démons », « arrivent de toutes parts », le jour viendra où « une fleur s’ouvrira dans le jardin des espérances ».
Oui ce jour-là, dans le jardin d’espérance du peuple iranien fleuriront la liberté et la souveraineté populaire, et ce jour viendra sans le moindre doute.

Saluons la mémoire des martyrs !

Vive la liberté !

Pourquoi faut-il demander des comptes au régime Iranien ? Maryam Radjavi

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Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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