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27 Jan 2023

Maryam Radjavi : il est nécessaire de renverser le régime des mollahs pour débarrasser l’Iran et la région du fléau de l’intégrisme religieux, du terrorisme et du bellicisme

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Maryam Radjavi : il est nécessaire de renverser le régime des mollahs pour débarrasser l’Iran et la région du fléau de l’intégrisme religieux, du terrorisme et du bellicisme

Discours dans une réunion sur « le soulèvement national en Iran, porteur de paix et de fraternité avec les peuples de la région »

Une conférence arabo-islamique s’est tenue à Bruxelles le vendredi 27 janvier 2023, en solidarité avec la résistance et le soulèvement du peuple iranien, l’alternative démocratique, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et le plan en dix points de Maryam Radjavi. La conférence a réuni des personnalités éminentes de Jordanie, de Syrie, de Tunisie, d’Algérie, du Yémen, d’Irak, du Soudan et de Mauritanie.

Plusieurs dirigeants de la coalition des forces révolutionnaires de l’opposition syrienne, dont M. Nazir Hakim, M. Bashar Alhakim (vice-président de la coalition nationale), M. Haytham Maleh, M. Anwar Malek, ancien rapporteur de la Ligue arabe, et M. Ahmad Kamel ont assisté à la conférence.
Des dignitaires jordaniens, le Dr Moussa Al Maani, ancien ministre conseiller au bureau du Premier ministre, le Dr Asma Al Rawahna, présidente de la faction de la Coalition nationale du Parlement, M. Hayel Dawoodieh, ancien ministre des Dotations, et le Dr Ismaël Al Mashaqeba, député, ont pris la parole.

Parmi les autres participants à la Conférence arabo-islamique de Bruxelles figuraient M. Mustafa Allouch, secrétaire du Conseil national du Liban, M. Hatem Al Sir Ali, ancien ministre du commerce et des transports du Soudan, le Dr Mohammad Jomeih, ambassadeur du Yémen auprès de l’UNESCO, M. Abdul Wahab Mouawadha, député et président de la commission des droits humains au Parlement du Yémen, M. Abdolsalam Hormeh, député mauritanien et chef de la faction Sawab, M. Ramzi Farj, ancien député tunisien, le Dr. Waleed Al Rawi, chercheur et analyste politico-militaire irakien, et Mme Hanan AbdulLatif, chef de la branche européenne de Rafidayn Human Rights d’Irak.

Maryam Radjavi a déclaré à la conférence : le soulèvement a persisté au prix d’au moins 750 vies et de l’arrestation et de la torture de 30 000 manifestants. C’est un moment critique non seulement pour l’avenir de l’Iran mais aussi pour le destin de tout le Moyen-Orient. Il ne fait aucun doute qu’il aura également un impact sur le monde.

Au cours du soulèvement actuel, le peuple iranien a rejeté des milliers de fois les régimes passés et actuels en scandant « à bas l’oppresseur, qu’il soit chah ou mollah » et d’autres slogans similaires. En tant que tel, le peuple iranien a rejeté toutes les formes de dictature.

Honorables parlementaires,
Chers sœurs et frères,

Je vous remercie de l’attention que vous portez au soulèvement national du peuple iranien et aux conditions déterminantes actuelles pour le destin de l’Iran. Ce soulèvement, qui s’est maintenu au prix de la vie d’au moins 750 jeunes et l’emprisonnement et la torture de 30 000 personnes, est un moment plein de risques non seulement pour l’avenir de l’Iran, mais aussi pour le sort de tout le Moyen-Orient. Il ne fait aucun doute qu’il aura aussi un impact sur le monde.

Le chah a ouvert la voie à Khomeiny en réprimant pendant longtemps l’opposition. Khomeiny a pu voler la direction de la révolution antimonarchique de 1979 du peuple iranien en profitant de ces circonstances, notamment de l’emprisonnement des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) et des autres résistants.

Liberté, paix et sécurité avec la révolution démocratique iranienne

Dès ses premiers jours au pouvoir, Khomeiny s’est mis à imposer une dictature religieuse au peuple iranien. Son orientation réactionnaire et belliqueuse a également conduit la majeure partie du Moyen-Orient à l’insécurité, au retard, à la guerre et aux effusions de sang, qui se poursuivent toujours.
Maintenant, le processus inverse est à l’œuvre. Contre la dictature religieuse, la révolution démocratique du peuple iranien, qui a une histoire de 40 ans, apportera cette fois la liberté, la paix et la sécurité.
Le soulèvement déclenché le 16 septembre 2022 s’est rapidement répandu dans tout l’Iran. Au cours de cette période, la révolte s’est emparée de 282 villes. Les universités étaient jusqu’alors sous le carcan du régime par le biais de multiples organes de contrôle et d’espionnage. Mais lors de cette période, les étudiants se sont insurgés dans 204 universités. Les élèves d’environ 1 700 lycées et de plus d’une centaine de collèges ont rejoint le soulèvement.
Ces dimensions ont tellement effrayé le régime, qu’Hossein Salami, le commandant en chef du corps des pasdarans, a comparé la situation du régime aux villes d’Hiroshima et de Nagasaki pendant le bombardement atomique.

Malgré la pauvreté et la faim généralisées en Iran, malgré le chômage et le sans-abrisme dont souffrent des millions de personnes, les insurgés ont rarement mentionné les difficultés économiques et sociales dans leurs slogans et leurs protestations. L’intention, le but, l’aspiration et l’orientation du soulèvement sont entièrement politiques. C’est une défaite gigantesque pour la dictature religieuse, parce que le slogan « à bas Khamenei » et le slogan de renversement du régime sont devenus populaires.
Oui, le régime ne peut pas se débarrasser de ce cauchemar, car le soulèvement a révélé un grave conflit entre lui et la société iranienne. De telle manière que, selon les responsables du régime, le nombre d’agents de sécurité attaqués par les insurgés atteint les 7000.
Or durant cette période, le régime a utilisé au maximum ses forces de répression pour combattre le soulèvement : 32 régiments du corps des pasdarans de toutes les provinces du pays, les miliciens du Bassidj, les agents en civil, les services de renseignement des pasdarans, le ministère du renseignement, la police et son unité spéciale.

« A bas l’oppresseur, qu’il soit chah ou mollah »

Comme toujours, le Conseil national de la Résistance iranienne, l’OMPI et les unités de résistance sont la ligne rouge et le cauchemar sans fin du régime pendant le soulèvement. Ce n’est pas sans raison si pendant la révolte, le nombre de 17 000 est revenu en boucle dans la bouche de toutes les figures et autorités du régime.(1)
Le régime a fait comprendre en détail à ses interlocuteurs au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique la ligne rouge de l’OMPI et de la Résistance iranienne, et c’est assurément la source de toutes sortes de censure et de désidentification. Car depuis 40 ans, le régime n’a pas trouvé d’autre adversaire sur le terrain de l’action pour le renverser et le remplacer. Certes, la dictature religieuse n’apprécie pas la propagande et la polémique à son encontre, mais elle les préfère cent fois à une alternative sérieuse. Son message en mille langues à ses interlocuteurs de la région, d’Europe et d’Amérique, qui l’ont très bien reçu et obéissent, est que : quoi que vous fassiez, sachez simplement que l’OMPI est une ligne rouge, ne vous en approchez pas, sinon ce sera grave et intolérable. Si vous avez commis une erreur et dit ou fait quelque chose contre le régime, ripostez rapidement en critiquant et salissant la Résistance iranienne et l’OMPI. Au minimum, dites qu’elles n’ont pas de base sociale !

C’est la méthode, la langue, la culture et l’approche du régime des mollahs au cours des 40 dernières années. Une fois, le ministre des Affaires étrangères de Khatami a clairement annoncé en Italie que le critère sérieux pour l’évaluation du niveau d’honnêteté des pays européens est leurs relations avec l’OMPI et que ce sera déterminant dans leurs relations futures.

Chers amis,
La poursuite de la révolte, son étendue géographique, la composition diversifiée des participants et ses points culminants ont créé une situation où, selon Massoud [Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne], « il est impossible de revenir au rapport de force antérieur et le temps ne reviendra pas en arrière. Le régime est tombé dans le piège du renversement, quel que soit le côté vers lequel il se tourne, il ne peut s’en sortir ».
L’un des résultats politiques de ce soulèvement a été de mettre en évidence que les allégations et mises en scène sur la situation de la famille du chah déchu sont dénuées de fondement et à quel point elles sont étrangères à la volonté de la société iranienne.
Au cours des deux siècles derniers, le pouvoir du chah en Iran a été directement subordonné à des puissances étrangères.

Le père du chah est arrivé au pouvoir avec un coup d’État mené par les Britanniques. Et le fils a stabilisé son pouvoir avec le coup d’État organisé contre le Dr Mossadegh. Un pouvoir autoritaire et dépendant qui n’a jamais eu de soutien dans la société iranienne.
Au cours du soulèvement actuel, le peuple avec le slogan « à bas à l’oppresseur, qu’il soit chah ou mollah » et des slogans similaires contre l’ancien régime et l’actuel, a affirmé son rejet de toute forme de dictature.

Les Iraniennes en première ligne contre les pasdarans

Chers amis,
Le rôle d’avant-garde et de leadership des femmes dans le soulèvement iranien a ébloui le monde.
Le monde, qui regardait l’Iran à travers le prisme de la propagande des mollahs et des gouvernements occidentaux adeptes de la complaisance, a soudain vu le niveau de progrès de la société iranienne dans la résistance à ce régime médiéval et la place qu’ont atteint les femmes iraniennes. Tout le monde a vu que les femmes et les jeunes filles sont aux premiers rangs des affrontements avec les pasdarans. Elles organisaient les protestations. Elles ont appelé au renversement de ce régime dans sa totalité et y appellent toujours.

Elles se sont insurgées contre les contraintes religieuses et le voile obligatoire et elles ont en même temps souligné que la démarcation n’est pas entre les voilées et les non-voilées, mais entre le peuple et la tyrannie religieuse, et que tous les efforts doivent se concentrer sur le renversement du régime.
Les slogans des Iraniennes et des Iraniens contre la totalité du régime illustrent ce que nous disons depuis des années : non au gouvernement obligatoire, non à la religion obligatoire et non au voile obligatoire.

Les mollahs au pouvoir voient leurs intérêts fondamentaux dans la création de groupements artificiels et déviants.
Dans un pays où la répression, la misogynie, les privations et l’oppression des minorités ethniques, et où des dizaines de millions de personnes souffrent de la pauvreté et de la faim en raison de la dictature religieuse, le problème principal est ce pouvoir extrémiste et réactionnaire. La principale démarcation est entre la population opprimée et la tyrannie sanguinaire. Les mollahs font des questions déviantes, le sujet de conflits pour occulter la suppression des libertés et l’usurpation de la souveraineté populaire. La déviance la plus importante dans les fronts créés par les mollahs se situe entre les croyants et les athées. Heureusement, les Moudjahidine du peuple, en s’appuyant sur leurs convictions dans l’islam démocratique, ont joué un rôle décisif dans la suppression de cette fausse démarcation.
Le soulèvement actuel montre que le soutien idéologique du régime, pure démagogie religieuse, a reçu un coup cinglant. Oui, le régime des mollahs n’est pas encore tombé. Mais le modèle de la tyrannie religieuse a échoué.

Les Moudjahidine du peuple, défenseurs de l’islam démocratique

Chers amis,
Les Moudjahidine du peuple sont parvenus à l’islam démocratique dans la bataille contre deux dictatures. Cette bataille a donné à l’OMPI la capacité et la compétence de faire tomber les voiles de la tromperie, de l’ignorance et de la distorsion, et d’empêcher des prétendants comme les mollahs au pouvoir d’en abuser pour justifier leur tyrannie inhumaine.

Dès leur fondation, les Moudjahidine du peuple ont clairement déclaré, en particulier face à Khomeiny, que l’islam auquel ils adhèrent est une religion qui libère des chaînes de la tyrannie et de l’oppression. Elle émancipe des croyances et des mentalités qui aliènent. Elle libère l’énergie et la force créatrice des êtres humains pour un plein épanouissement de leur personnalité.

L’islam est venu pour libérer les relations sociales de l’oppression et de la contrainte ; pour qu’aucun genre, ethnie, nationalité ou adepte d’aucune religion ou croyance ou groupe de personnes ne perde ses droits, qu’aucun individu ne soit ignoré. Personne ne doit être considéré comme petit ou insignifiant.
Tout ce qui est basé sur la coercition n’est pas l’islam. . لا إِکْراهَ فِی الدِّینِ Être croyant ou pas sur la base de la contrainte et de la réticence est contraire à l’islam.
Imposer l’inégalité aux femmes, ignorer leur liberté et nier leurs droits égaux est contraire à l’islam. Établir un gouvernement qui, selon les instructions de Khomeiny, peut ignorer les votes de cent millions de personnes est anti-islamique.

Après la nomination de Malek Ashtar à la tête de l’Égypte, Ali bin Abi Talib (premier Imam chiite et 4e calife pour les sunnites) lui a écrit : « Les gens appartiennent à deux catégories, soit ils sont pour toi des frères en religion, soit tes semblables dans la création. » Et il a souligné que « le pouvoir doit avoir le consentement et l’approbation du peuple ».

Le régime des mollahs exporte l’intégrisme et le terrorisme dans la région

Cela fait des années que la Résistance iranienne met l’accent sur l’expulsion complète du régime des mollahs des pays arabes.
Depuis le premier jour, le régime des mollahs et sa survie reposent sur deux fondements : la suppression des libertés avec la répression à l’intérieur de l’Iran et le terrorisme, le meurtre et la belligérance dans les pays de la région et dans le monde.

Les mollahs ont mené une sale guerre à l’étranger et la répression, le meurtre et la misogynie en Iran avec une démagogie totale, au nom de l’islam et sous couvert de la défense de l’islam.
En tuant des Moudjahidine du peuple et d’autres résistants et en réprimant les minorités kurdes, turkmènes et baloutches à l’intérieur et dans une guerre sanglante avec l’Irak faisant des millions de morts des deux côtés, Khomeiny a imposé le pouvoir absolu du guide suprême.
En s’étendant avec des branches hors des frontières, comme la force criminelle Qods, le corps des pasdarans s’est appuyé sur ses groupes mandataires pour créer la division, la terreur et le crime au Liban, en Palestine, au Yémen, en Irak, et en Syrie.

Et de cette façon, le régime est devenu le fondateur de la plupart des crimes et atrocités que les groupes fondamentalistes ont commis en imitant le modèle de pouvoir des mollahs.
Tout comme il massacre nos compatriotes sunnites baloutches à Zahedan, Khamenei assassine aussi nos frères sunnites dans les pays de la région.
Tout comme il a exécuté des milliers d’hommes et de femmes chiites dans ses prisons, il terrorise et massacre les chiites en Irak et dans d’autres pays.
Pour maintenir son régime moyenâgeux, Khomeiny a eu recours à l’exportation de l’extrémisme et du terrorisme et à la recherche de la domination sur la région. Le résultat de cette stratégie funeste au cours des quatre dernières décennies a été la reprise fréquente de la guerre au Moyen-Orient, y compris entre l’Iran et l’Irak, la destruction de la Syrie avec le déplacement de millions de personnes innocentes de ce pays, et des coups énormes portés à la vie politique, économique et sociale du Liban, de l’Irak et du Yémen.

Le pur produit de l’extrémisme de Khomeiny, ce sont les groupes semant le terrorisme et la mort, comme le Hezbollah au Liban et Hashd al-Shaabi en Irak. Mais cela n’a aucun lien avec l’Iran, ni avec le peuple iranien, ni avec l’islam. Au contraire, c’est totalement opposé à l’Iran et à l’islam.
On peut voir ici l’opposition dans tous les aspects des deux islams : l’un représente l’effusion de sang et la destruction, l’arriération et la misogynie ; l’autre est la doctrine de la liberté et de l’émancipation, le porte-drapeau de l’égalité entre les femmes et les hommes et le défenseur de la souveraineté populaire.
Massoud [Radjavi], le dirigeant de la Résistance, a dès le premier jour été reconnu coupable d’avoir rejeté la dictature religieuse de Khomeiny sous le titre de « principe du Guide suprême » et de l’avoir dénoncée haut et fort comme contraire à l’islam et ses enseignements libérateurs.

Il a parlé de la confrontation avec l’islam réactionnaire de Khomeiny et de Khamenei ; un islam qui est « le messager des ténèbres et l’autre la bannière de la liberté, de l’unité et de la libération. Mais la bataille entre ces deux-là, qui est à la fois la bataille du destin du peuple et de l’histoire de l’Iran, est l’un des moments les plus importants du destin de l’humanité contemporaine. »

Appel à un front commun contre le régime des mollahs

Il est clair que Khamenei et ses acolytes n’ont jamais été aussi faibles et impuissants qu’aujourd’hui. Cependant, malgré tous les coups qu’il a reçus du soulèvement, ce régime n’arrête ni sa répression, ni son terrorisme, ni son programme nucléaire, ni son ingérence, ni ses crimes en Syrie, en Irak, au Yémen et au Liban, et le principal instrument de toutes ces politiques est le corps des pasdarans.
Ces politiques sont les différentes composantes de l’existence du régime et il n’y renoncera pas jusqu’à sa chute.

De ce point de vue, la lutte du peuple iranien pour renverser la dictature religieuse inclut les plus hauts intérêts des pays de la région et de diverses parties du monde.
Depuis de nombreuses années, nous appelons les pays de la région à établir, avec le peuple iranien et sa résistance qui en sont une composante nécessaire et déterminante, un front commun contre le régime du guide suprême. C’est une condition nécessaire pour débarrasser plus rapidement l’Iran et la région du fléau de l’extrémisme religieux, du terrorisme et du bellicisme des mollahs.
Par conséquent, le peuple iranien ne parviendra pas à la liberté et à la démocratie tant que le régime des mollahs ne sera pas renversé. De même, la région et le monde n’atteindront la paix et la tranquillité tant qu’ils ne s’opposeront pas au foyer de la belligérance et du terrorisme, c’est-à-dire le régime des mollahs, ne sera pas pris pour cible.

L’alternative, à savoir le Conseil national de la Résistance iranienne, se bat pour un Iran libre, porteur d’amitié, de fraternité et de paix dans la région et dans le monde.
Le peuple iranien et sa résistance ont décidé d’atteindre cet avenir radieux, et il appartient aux femmes et aux hommes libres du Moyen-Orient de se tenir aux côtés des insurgés et de contribuer à la réalisation du grand jour de la liberté pour l’Iran et de la fraternité et de la libération pour la région.

Sur cette base, au nom de la Résistance iranienne et à travers vous, j’appelle les pays de la région à prendre ces mesures :
1- Déclarer le corps des pasdarans comme une entité terroriste et interdire toute relation politique, militaire, de renseignement et économique avec lui.
2- Condamner la tuerie, la torture et la répression des manifestants en Iran.
3- Expulser le régime des mollahs de la Conférence de coopération islamique et rompre les relations des pays arabes et musulmans avec ce régime.
4- Reconnaître la lutte du peuple iranien pour renverser le régime.
5- Affirmer la justesse et la légitimité du combat des jeunes insurgés contre les pasdarans et le droit de se défendre.

Je vous remercie.

Notes

Ce chiffre est répété par les hautes autorités du régime qui prétendent que l’OMPI aurait tué 17.000 agents de sécurité. Cela fait référence aux batailles de l’OMPI contre les forces répressives dans les années 1980 en Iran.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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