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10 Mai 2022

Verdict de la cour d’appel en belgique sur l’attentat à la bombe lors du rassemblement de la Résistance iranienne à Paris

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Verdict de la cour d’appel en belgique sur l’attentat à la bombe lors du rassemblement de la Résistance iranienne à Paris

Le diplomate-terroriste condamné à 20 ans de prison ferme ; deux de ses complices à 18 ans, et le troisième à 17 ans de prison ferme

Mme Maryam Radjavi : Le complot terroriste visant à faire exploser une bombe lors du grand rassemblement de la Résistance iranienne à Paris par un diplomate est un crime contre l’humanité sans précédent en Europe. Les dirigeants du fascisme religieux au pouvoir en Iran cherchent à faire chanter, à contraindre et à négocier leur sortie, mais doivent être traduits en justice sans exception, sinon ils seront enhardis.

La Cour d’appel d’Anvers en Belgique a rendu son jugement définitif, aujourd’hui, mardi 10 mai 2022, sur les peines prononcées à l’encontre de trois complices d’Assadollah Assadi, un diplomate terroriste du régime des mollahs, pour avoir comploté en vue d’attentat à la bombe contre un rassemblement de la Résistance iranienne à Villepinte près de Paris, le 30 juin 2018. Assadi avait déjà été condamné à 20 ans de prison. Selon la décision d’aujourd’hui, la Cour d’appel a confirmé la peine des trois autres agents du Ministère de Renseignements du régime des mollahs sous le commandement d’Assadi (Nasimeh Naami, Amir Saadouni et Mehrdad Arefani) : Les deux premiers à 18 ans et le troisième à 17 ans de prison ferme, et la révocation de leurs nationalités et de leur passeports belges. Ils ont été également condamné à payer, chacun, 60.000€ à la cour.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a affirmé : La décision de justice et des années d’enquête ne laissent aucun doute sur le fait que l’attentat à la bombe aurait été l’incident terroriste le plus meurtrier en Europe. Le procès et la punition des auteurs, bien que nécessaires, ne suffisent pas. Les principaux responsables et responsables de ce crime, à savoir Khamenei et le président de son régime (Ebrahim Raisi), les ministres des Affaires étrangères et du Renseignement de l’époque, et d’autres responsables du régime au sein du Conseil suprême de sécurité, doivent être traduits en justice sans exception, faute de quoi ils seront encore plus enhardis.

Ce sont les mêmes personnes qui ont commis d’innombrables crimes terroristes au cours des quarante dernières années, dont le meurtre de 1 500 jeunes lors du soulèvement du novembre 2019, 120000 exécutions politiques, dont le massacre de 30000 prisonniers politiques en 1988, et le pillage de la nation iranienne, ses richesses et ressources. Comme d’habitude, ils cherchent maintenant à faire du chantage, à contraindre et à négocier leur sortie, mais doivent recevoir une réponse résolue, en étant déférés au Conseil de sécurité des Nations unies, à la Cour pénale internationale et à un tribunal du peuple iranien dans un future Iran libre.

Dans son témoignage de sept heures en novembre 2019 sur l’attentat à la bombe, Mme Radjavi avait expliqué le processus de prise de décision des dirigeants du régime et a réitéré que la mission terroriste était confiée au Ministère du Renseignement pour être mise en œuvre en coopération avec le ministère des Affaires étrangères.

Elle a souligné qu’après la condamnation du diplomate terroriste et de ses trois complices, tout retard dans l’adoption d’une politique décisive contre le fascisme religieux en Iran l’encouragera à poursuivre et à redoubler sa politique de terrorisme. Ne pas agir face aux violations des droits de l’Homme et aux crimes des mollahs à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran sous prétexte de négociations nucléaires est une erreur grave, qui envoie un message de faiblesse et incite le régime à acquérir la bombe atomique.

Mme Radjavi a demandé que toutes les informations et tous les documents acquis dans le cas d’Assadollah Assadi ainsi que les noms des éléments de son réseau d’agents en Europe, documentés dans ses cahiers, soient publiés. Elle a exhorté les services de sécurité européens à démasquer les autres cellules endormies implantées par le Ministère de Renseignements des mollahs et la force Quds (unité extraterritoriale du CGRI), à révoquer leur asile et leur citoyenneté en Europe et aux États-Unis et à clôturer les ambassades du régime iranien, nids d’espions et de terroristes.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 10 mai 2022

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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