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01 Mai 2020

Le 1er mai, Journée internationale du Travail, promettant un triomphe certain de la justice et de l’égalité

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Le 1er mai, Journée internationale du Travail, promettant un triomphe certain de la justice et de l’égalité

Message de Maryam Radjavi à l’occasion du 1er Mai

Chers compatriotes!
Sœurs et frères travailleurs,
Colporteurs, chauffeurs, porteurs, infirmières, tisseuses de tapis, agriculteurs, travailleurs licenciés, femmes soutiens de famille,
Vous les millions de femmes et d’hommes défavorisés à la recherche d’un emploi,
Et toutes les travailleuses et tous les travailleurs d’Iran !

Cette année, la Journée internationale du Travail est un moment de deuil et d’agonie en raison de la pandémie de coronavirus. Cependant, elle porte toujours la promesse de la fin de l’oppression et de l’exploitation, et du triomphe assuré de la justice et de l’égalité. Née de la douleur, de la souffrance et des blessures des travailleurs, cette journée porte le message que nous pouvons et nous devons surmonter la pandémie de coronavirus, la pauvreté, le chômage et la pléthore d’oppressions créées par la dictature religieuse afin de libérer les travailleurs et tout le peuple d’Iran et les mener à la victoire.

La politique et la propagande de la bande de Khamenei-Rohani sont conçues pour minimiser l’impact de la pandémie de coronavirus dans la société iranienne. Cependant, il est clair que les travailleurs et les secteurs à faible revenu sont les principales victimes de la pandémie, qui les plonge dans un plus grand dénuement.
Les travailleurs iraniens qui étaient déjà durement exploités avec de maigres salaires sous le régime des mollahs et de leurs complices corrompus, ont maintenant perdu toute sécurité au travail à cause de l’épidémie.

La politique de Khamenei et Rohani face à la pandémie a été inhumaine envers la société iranienne et en particulier envers les travailleurs et les autres secteurs d’activité.
La fermeture d’usines et d’unités de production a été une pratique courante dans tous les pays pour protéger la population, mais elle n’a pas eu lieu dans l’Iran des mollahs.
Le régime clérical n’a même pas réduit les heures de travail. Au lieu de cela, dans certaines usines, les ouvriers sont obligés de travailler 12 heures par jour.

Plus de 90 % des travailleurs iraniens sont embauchés sur des contrats temporaires, y compris dans le cadre de chantiers. Ceux qui travaillent dans de petits ateliers et une partie considérable des ouvriers du bâtiment sont privés d’assurance, et lorsqu’ils perdent leur emploi, ils n’ont aucun moyen d’assurer de quoi se nourrir au quotidien.

Dans de nombreux centres de production, les longues heures de travail, le manque ou l’absence d’équipements de protection, des lieux de travail surpeuplés et les transports bondés ont entraîné une nouvelle propagation du virus parmi les travailleurs.
En outre, un très grand nombre de travailleurs, notamment les journaliers, les ouvriers de petits ateliers de moins de dix personnes et les vendeurs de rue, ont dû aller travailler dans des endroits très fréquentés, car pour eux perdre une journée de travail, c’est perdre leurs maigres revenus pour ensuite mourir de faim.

La réalité plus générale est que les travailleurs du secteur de la construction, tous ceux qui sont embauchés sous contrat temporaire, y compris les enseignants du privé, les coiffeurs, les travailleurs saisonniers, les transporteurs à motocyclettes, les employés des transports publics interurbains, les travailleurs de divers métiers dont les magasins d’alimentation, de vêtements et les colporteurs, ont complètement perdu leur emploi.
Les mollahs ont ainsi non seulement ruiné le corps et l’esprit des travailleurs, mais les ont mis aussi en danger de contracter le coronavirus.

La maladie du COVID-19 écrase la vie et les moyens de subsistance des travailleurs alors que la dictature religieuse a déjà écrasé la classe ouvrière iranienne sous la pauvreté, la vie chère et l’inflation, ne lui laissant aucune sécurité de l’emploi, aucun logement adéquat ni aucune organisation syndicale indépendante. Le régime les a privés de leurs libertés et de leurs droits sociaux et politiques les plus fondamentaux.

Les responsables du travail du régime clérical reconnaissent que « les 1,5 million de tomans de salaire mensuel des travailleurs ne permettent à la famille de ne subvenir à ses besoins que de 10 à 12 jours. »

Les autorités du régime affirment que « plus de 3,5 millions de travailleurs du pays n’ont pas de couverture sociale ». Mais même les travailleurs qui sont couverts sur le papier par les systèmes d’assurance sociale n’en tirent pratiquement rien. Sous le régime des mollahs, il n’existe pas de sécurité sociale ni de systèmes d’aide au sens propre du terme pour protéger les travailleurs contre la maladie, le chômage, la retraite ou les accidents.

Une comparaison entre la situation des travailleurs avant même la pandémie et celle des années précédentes montre que les droits et libertés des travailleurs ont été supprimés et de plus en plus piétinés chaque année. Sous le règne des mollahs, il n’y a aucune lueur d’espoir d’amélioration de leur situation.

Même avant l’épidémie du coronavirus, la politique du fascisme religieux était de prélever les énormes dépenses de la répression du peuple et du bellicisme, dans les poches de la classe ouvrière iranienne en abaissant leurs salaires et en les engageant avec des contrats temporaires.

Avec la pandémie de coronavirus qui a parachevé la politique anti-ouvrière des mollahs, les travailleurs iraniens se trouvent à la croisée des chemins pour choisir entre la mort et la faim.
Ainsi, non seulement les droits et les moyens de subsistance des travailleurs iraniens, mais également leur vie, dépendent du renversement du régime.

Il faut faire pression sur le régime clérical pour l’obliger à verser les salaires des travailleurs afin qu’ils ne se rendent pas au travail en vue de protéger leur santé, l’obliger à prendre en charge tous les frais de maladie des travailleurs atteints du COVID-19 et à verser leurs salaires à leurs familles, à fournir des équipements de protection aux travailleurs dont les unités de production ne peuvent pas être mises à l’arrêt, à payer les salaires en retard des infirmières, du personnel médical et des employés des hôpitaux qui travaillent dur, et à payer toutes les indemnisations en retard des travailleurs qui sont leurs droits fondamentaux.

Comme l’a dit le dirigeant de la Résistance iranienne Massoud Radjavi, « il faut prendre ses droits. On doit se rebeller et les arracher des griffes des mollahs ».

Tout en saluant toutes les sœurs et tous les frères travailleurs qui n’ont cessé de mener leurs justes protestations durant l’année écoulée, je les appelle toutes et tous à étendre leur résistance et leur lutte pour renverser le régime pilleur des mollahs.

Le jour n’est pas loin où les courageux travailleurs iraniens se lèveront main dans la main avec les unités de résistance et la grande Armée de la liberté pour restituer au peuple iranien ses libertés et son droit à la souveraineté populaire.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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