Message de Maryam Radjavi pour l , la diva de la chanson iranienne

La flamme de vie de la Diva et étoile brillante de l’art iranien, notre chère Marzieh, l’artiste la plus talentueuse et l’étendard de l’art iranien au Conseil national de la Résistance, s’est éteinte.

Mais sa voix qui a chanté pour la liberté de notre peuple, pour les combattants de la liberté et pour les Achrafiens ne s’éteindra jamais.

Que dire en ce moment douloureux de la disparition d’une compagne de lutte et d’une confidente ? C’est pourquoi j’annonce trois jours de deuil national pour saluer sa mémoire.

Je présente mes condoléances au peuple iranien qui a eu le plaisir d’écouter pendant 60 ans la voix magique de Marzieh qui emplissait les âmes et les esprits de beauté et de délicatesse.

Je présente mes condoléances à la communauté artistique iranienne. C’est vrai que Marzieh était le symbole de la protestation et de la révolte de l’art contre le fascisme du guide suprême des mollahs.

Je présente aussi mes condoléances au Conseil national de la Résistance iranienne, aux Moudjahidine du peuple, aux Achrafiens et surtout à Massoud qui a compris plus que tout autre l’essence de la liberté et de l’émancipation de Marzieh et qui lui a rendu hommage.

Je salue Marzieh, cette femme libre et courageuse qui a adhéré à la Résistance du peuple iranien il y a 16 ans et qui depuis avait mis toute sa réputation et sa popularité au service de l’avancée de la lutte pour la liberté du peuple iranien.

Elle a chanté « Mort aux tyrans » debout sur les chars de l’Armée de libération nationale iranienne,
Elle a chanté l’appel à la prière « Azan », en défiant les mollahs misogynes,
Elle a chanté « Chante au nom de la rose rouge ! » à la mémoire des 30.000 Moudjahidine et combattants victimes du massacre des prisons de 1988.

Ces sept dernières années, elle a accompagné de toute son âme les Achrafiens. Oui, comme Massoud l’avait dit il y a quelques années, « Marzieh a obtenu la satisfaction de Dieu et de son peuple et gagné sa dignité dans ce monde et l’au-delà », elle est éternelle.

J’adresse toutes mes condoléances à sa famille à qui je souhaite force et patience. Que Dieu l’accueille dans son immense amour.